Chapitre 6

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— Maman !

Je suis dans mon lit en train de transpirer, et j'ai mal partout. Ma mère arrive en courant et s'approche de moi.

— J'ai mal !

— Je sais chérie, ça va passer. Je te le promet.

Elle pose sa main sur mon front, et je ne ressens plus de douleur. Je m'endors directement après sa.

— Voilà bienvenue chez toi, aussi longtemps qu'il le faudra.

— Merci encore Julia.

— Pas de problème, alors il y a manger dans la cuisine, ainsi qu'à boire. Tu as ta propre salle de bains, et ta propre chambre. Tu fais comme chez toi, et si tu as besoin de quelque chose n'hésite pas à m'appeler.

Elle me remercie encore, tandis que je mets un bras pour la soutenir a la taille et l'aide a monté les escaliers. Je lui montre sa chambre et la laisse s'installer, enfin plutôt dormir. Je lui dis que je vais courir pendant une ou deux heures et que si elle a besoin de moi qu'elle m'appelle, puis je la laisse tranquille. Je vais me mettre en tenue de sport, et sort de chez moi.

J'arrive à l'endroit où on en à enterrer mon père. Je m'approche de sa tombe, et enlève toute les herbes qui ont pousser dessus. Je m'assois en tailleur au sol, et ferme les yeux en pensant à lui ainsi qu'à ma mère.

Bonjour papa, je ne sais pas pourquoi je suis venue aujourd'hui. Après tout ça fait dix ans qu'on était partie maman et moi. Je ne sais plus trop pourquoi, mais soit. Je sais qu'elle ta rejoins, mais je voulais te le dire. Elle a été heureuse, jusqu'à la fin. Je ne lui en veux pas de m'avoir lâchée, je savais qu'elle te manquait et que tu lui manquais surtout. J'espère que maintenant vous êtes ensemble et heureux. J'ai eu mon diplôme en architecture, avec mention honorable. J'ai fêté sa avec mes amis, puis je ne sais pas pourquoi j'ai décidée de revenir ici. Surement pour me rapprocher de vous, qui pourrait m'en vouloir. J'ai fait des rencontres géniales, et je me suis trouvée un petit boulot même si on sait tous les deux que je n'en ai pas besoin. Je travaille au Garen, tu adorais se bar. Et Dean le patron est vraiment sympa, comme le reste de l'équipe. J'ai trouvé ta lettre, mais je n'y comprends rien. Et maman n'a pas eu le temps de me parler de ce que tu voulais, enfin je crois. Après tout j'ai la moitié de mes souvenirs qui sont bloquer. Par ma faute, ironie quand tu nous tiens. Enfin si je suis venue surtout, c'était pour te dire que je vous aime et que vous me manquer. Je repasserai bientôt.

Je reste dans la même position, jusqu'au moment où j'entends un loup hurler à la mort. J'ouvre les yeux et je vois le loup gris a côté de moi. Je crie et tombe sur le dos, ce qui le fait rire. Attendez, un loup qui rigole ?! Il remarque que je le regarde bizarrement et arrête.

— Faut vraiment que tu arrêtes d'apparaître comme ça.

Un loup hurle de nouveau, et son hurlement me fait vibrer les os tellement il est puissant. Le loup gris ce lève et commence à courir vers le crie. Je fais pareil et je le suis.

Un kilomètre plus loin je découvre un loup un peu plus petit, donc ça doit être une louve qui est de couleur blanche et a les mêmes yeux jaunes que les deux autres. Je m'approche doucement, vue qu'elle me grogne dessus mais le elle s'arrête vite quand elle ma vue. Arriver à sa hauteur je vois qu'elle a sa patte coincée dans un piège a loup. Je regarde s'il y a des instructions à savoir comment le désamorcer mais sa a été griffer.

— Ok, je vais essayer quelque chose. Si sa marche, tu enlèves ta patte immédiatement mais en attendant ne bouge pas trop. Bon, même si tu ne dois rien comprendre j'espère que ton instinct le fera à ta place.

Je pose mes mains de chaque côté, j'essaye d'écarter. Ça bouge à peine. Bon, trouve une solution. Allez réfléchit. J'ai une idée, je me lève et je vais chercher un bout de bois qui tiendra le choc. Trouver je retourne auprès de la louve, et pose le bois comme je peux. J'inspire un grand coup, puis j'utilise le bois pour faire levier et y mets tout mon poids ainsi que toute ma force. Ça ne bouge toujours pas ! Un sentiment de rage monte, et j'essaye à nouveau en l'utilisant. Je crie un bon cou, et ça bouge. Je continue, et la louve enlève sa patte. Je lâche tout et le bout de bois se fait broyer. Je souffle un bon coup et m'assois deux secondes. La louve vient à côté de moi comme le loup gris, et attendent patiemment.

Qui suis-je ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant