𝐗𝐗𝐕𝐈𝐈𝐈 : 𝐦𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞𝐮𝐫𝐞 𝐚𝐦𝐢𝐞.

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𝐜𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐧𝐮𝐦é𝐫𝐨 𝐭𝐫𝐞𝐧𝐭𝐞-𝐡𝐮𝐢𝐭 :













































































POINT DE VUE : Neyla.
































COLOMBIE, BOGOTA, 20h54 PM.





















































Il s'était pris 17 coups de couteau.

17 coups de couteau.

Il s'est pris tous les coups qui m'étaient destinés.

17 coups de couteau.

" Il ne te sauvera pas si quelque chose arrive. Il faut que tu te mettes ça dans la tête. "

C'est ce que tu m'avais dit, pas vrai Andréas?

Mais la vérité, la voici.

Il s'était pris 17 coups de couteau.

17 coups de couteau, parce que je n'avais pas su me protéger, ni même agir en conséquence.

17 coups de couteau, parce que je m'étais perdue dans mes pensée.

17 coups de couteau, parce que je n'avais pas su viser droit.

17 coups de couteau, parce que j'ai reposé ma vie entre les mains d'autrui.

17 coups de couteau, parce que j'ai pris une direction opposée.

17 coups de couteau, parce que j'ai été entraînée, là où je n'aurais pas dû être.

17 coups de couteau, parce que Nievas s'est frotté aux mauvaises personnes.

17 coups de couteau, parce que j'ai accepté d'aider ma sœur.

17 coups de couteau, parce que je ne sais pas dire non.

17 coups de couteau, parce que je suis naïve.

Mes yeux sont posés sur lui.

Je déglutis, ma lèvre tremble légèrement. Les rayons du soleil, encore peu présents, filtraient à travers les voiles légers des rideaux, projetant des ombres dans la chambre silencieuse. Je me tiens immobile, les bras croisés, à l'entrée de la pièce, mon regard rivé sur le lit. Là, étendu et sans défense, se trouvait Livio, mon ennemi juré.

Les événements de la nuit précédente repassaient en boucle dans mon esprit, comme une scène gravée dans le marbre.

Je me remémore l'instant où il était apparu, surgissant de l'obscurité avec la fureur d'un prédateur. Les coups tranchants qu'ils avaient échangés à ma place, les promesses de vengeance, tout cela semblait dérisoire à présent face à la vulnérabilité de l'homme qui reposait devant moi. Je n'avais jamais imaginé que je le verrais ainsi, le visage détendu, les traits adoucis par le sommeil. Les éraflures sur son front, souvenirs d'un combat acharné, étaient les seules traces de son affrontement avec les trois hommes.

𝗞𝗜𝗡𝗚 𝗢𝗙 𝗛𝗘𝗔𝗥𝗧𝗦Où les histoires vivent. Découvrez maintenant