Kochanie - Plk

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10 h – 05/07/2023

Léana – Paris

Je suis toujours à l'hôpital, normalement je dois sortir aujourd'hui. Ça fait une semaine que je fais de la rééducation, que je vois un psychologue. Je fais tout correctement, je veux rentrer chez moi avec mon mari et mon fils, je n'en peux plus de les voir ici tous les jours. Ma dernière séance de rééducation est dans 10 minutes, j'attends patiemment qu'il me dise que je vais pouvoir sortir. Je n'ai rien dit à Mathieu, je ne voulais pas lui faire de faux espoirs. Le kiné arrive et on commence notre séance.

— Alors, Léana, ça va aujourd'hui ? demande-t-il

— Oui, ça va, j'espère que vous m'amenez une bonne nouvelle

— Je ne devrais pas te le dire alors qu'on n'a pas commencé, mais c'est bon, tu vas pouvoir rentrer aujourd'hui, mais il va falloir me promettre de continuer à faire tes exercices pour continuer d'aller bien, dit-il

— Je le promets

— Je te crois, je sais que tu fais ça pour ton fils, dit-il

Je souris et on fait notre séance. Dès qu'elle est terminée, il repart. Je m'habille avec des vêtements que Mathieu m'a amenés. Il passe la porte avec notre fils quelques minutes plus tard. Je me lève et m'approche. Je pose mes mains sur le bord de la poussette et attrape mon fils. J'embrasse ses joues et il pose ses mains sur mon visage. Je souris.

— Bonjour mon baby

Je rigole et il pose son visage contre le mien. Mathieu s'approche et pose son menton sur mon épaule avant d'embrasser celle-ci. Il récupère Elio et je pose ma main sur sa joue pour l'embrasser. L'infirmière arrive pour me déposer mon dossier. Je souris et elle repart.

— Et si on rentrait à la maison ?

— Quoi ? demande-t-il

— On m'a donné l'autorisation de rentrer, qu'est-ce que tu en penses ?

Il sourit, dépose Elio dans sa poussette et pose ses mains sur mes joues.

— Avec grand plaisir, bébé, dit-il

Il m'embrasse. On récupère mes affaires et on quitte la chambre. On se rend à la voiture. Mathieu attache Elio et il démarre. Il conduit jusqu'à l'appartement. On rentre à la maison. Je me rends dans notre chambre et récupère un sac que j'avais caché. Je m'approche de Mathieu qui a Elio dans ses bras. Je lui tends le sac.

— Qu'est-ce que c'est ? demande-t-il

— Ton cadeau de fêtes des pères. Je suis désolée, tu n'as pas pu l'avoir avant

Il pose Elio sur son tapis de jeu et revient vers moi pour essuyer mes joues qui sont remplies de larmes.

— Ne pleures pas, ce n'est rien, dit-il

— Si, toi, tu m'as fait une super fête des Mères et moi, tout ce que je t'ai offert, c'est de rentrer plus tôt de ton weekend à Marseille pour me retrouver à l'hôpital