Kochanie - Plk

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13 h 15 -10/07/2020

Léana – Paris

Ça fait presque un mois que nous sommes rentrés de Cancun avec Mathieu. Je n'ai pas eu une minute à moi depuis. J'ai acheté un local, fait les travaux et commencé à aménager mon futur café/librairie. Mathieu m'a pas mal aidé, mais il est très occupé par la sortie prochaine de son nouvel album. Tout le monde est passé m'aider à un moment ou à un autre, mais en ce qui concerne la décoration, je vais m'en occuper seule. Tout se passe bien entre Mathieu et moi. Mathieu arrive d'ailleurs, on mange tous les deux à midi. J'entends du bruit et voit Mathieu arriver. Il s'approche et pose un sac par terre. Il s'approche de moi pour m'embrasser.

— Ça va, chéri ?

— Oui et toi, bébé ? demande-t-il.

— Je suis crevée, vivement que ça soit fini.

— Tu as déjà fait un gros boulot, dit-il.

— Oui, mais ce n'est pas encore fini, hein.

— Tu vas être prête pour l'ouverture ? demande-t-il.

— Oui, j'espère !

Il se penche et sort de son sac une couverture, la pose par terre et sort plusieurs boites qu'il a commandées dans un restaurant asiatique. J'attrape des cousins dans un carton et on s'assoit par terre. On ouvre les boîtes et on discute en mangeant.

— Je suis contente que tu sois venu manger avec moi.

— Si je n'étais pas venu, tu n'aurais pas mangé, dit-il.

Je souris, sachant pertinemment qu'il a raison.

— Alors, tout est bouclé pour ton album ?

— Oui, on commence les coups de promo, on tourne les clips, dit-il.

— C'est bien, tu dois avoir hâte.

— Oui, mais si ça ne marche pas, dit-il.

— Ne dis pas n'importe quoi.

— Tu ne peux pas savoir, dit-il.

— Bah non, tu ne veux pas me faire écouter aussi.

— Je veux que ça soit une surprise pour toi aussi, déjà que tu connais tous les feats, dit-il.

— Le minimum syndical, je dirais.

Il rigole.

— Et toi, t'en es où dans la promo ? demande-t-il.

— J'ai déjà deux mille followers sur le compte instagram, je fais pas mal de pub.

— Et tes livres ? demande-t-il.

— Je commence déjà à les recevoir. Il faut que je monte toutes les étagères pour commencer à les ranger, sinon je ne vais jamais m'en sortir. En plus, les ouvriers doivent finir de poser les plans de travail et l'électricité cet après-midi pour qu'après j'installe les frigos, les machines à café et tout.

— Eh bien, dit-il.

— Oui, je suis désolée, je vais encore rentrer tard un moment, je crois.