Chapitre XXV.

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Peu à peu je parvins à convaincre mes deux amis de partager leur amour sans se cacher. Rapidement, la bande eut connaissance de l'histoire qui était née entre Guillaume et Pauline au fil des semaines depuis notre retour de Londres. Un amour à distance, mais un amour que se voulait déjà sincère et passionnel. En les observant, j'étais déjà convaincue qu'ils étaient faits l'un pour l'autre. Ils étaient beaux, ils étaient heureux, ils étaient amoureux et pleins d'espoir.

Notre petit groupe d'amis était redevenu ce qu'il était quelques années au paravent. J'étais comblée de bonheur par tout ce que cette situation m'apportait. J'étais entourée des personnes que j'aimais le plus au monde. Ces personnes qui avaient été toujours présentes et ces personnes qui m'avaient tant manquées. Il n'y avait plus de tension, plus de guerre, plus de jalousie. Désormais, seuls l'amour et la confiance avaient leur place dans l'histoire que nous étions en train de partager.

Ne manquait plus qu'une seule personne pour que tout cela devienne parfait : Lucas. Même si je m'étais rendue rapidement compte avec l'altercation qu'il avait eu avec Maxime qu'il était bien un parfait crétin, en effet, j'avais eu beaucoup de mal à me faire à l'idée que je venais de perdre l'une des personnes qui était la source de mon sourire depuis tant d'années. J'avais pleuré longtemps pour la perte des deux hommes de ma vie.

J'avais été anéantie par la perte de Maxime. Ne plus pouvoir le voir, le serrer dans mes bras, l'embrasser avait été destructeur. Mais en plus de tout cela, j'avais dû faire face à la disparition de mon meilleur ami de ma vie. Je n'avais donc pas pu me confier à lui sur l'immense tristesse qui avait contaminé et noirci l'entièreté de ce qu'était mes jours à ce moment-là. J'avais vécu pendant de longues semaines au fond de mon lit, au fond du gouffre, n'attendant plus rien de la vie, jusqu'à ce que le projet d'ouvrir ma librairie prenne le dessus, m'aide à me relever et me permette de me changer définitivement les idées, sauveur et libérateur.

Ce soir-là, j'informai Maxime de mon intention de passer un coup de fil à Lucas. Il me fit un grand sourire avant de disparaitre dans la cuisine afin de confectionner le repas que nous devions partager quelques minutes plus tard. J'entrai dans ma chambre avant de fermer la porte pour plus de tranquillité. Assise sur mon lit, il ne fallut que deux sonneries avant que Lucas ne décroche.

- Hey Élisa, comment tu vas ?

- Je vais très bien et toi ?

- On fait aller ! Que me vaut cet honneur de t'avoir au bout du fil. Tu n'as pas répondu à mon dernier message, dit-il sur un ton taquin mais bienveillant.

- Justement, c'est pour ce que je t'appelle. Est-ce que tu serais disponible pour qu'on se voie ce week-end ?

- Évidemment. Je serai ravi de pouvoir discuter. Il faut que tu me racontes la suite des évènements !

- Oui, bien-sûr, je te raconterai tout. On se voit ce week-end alors. Je t'envoie un message d'ici la fin de la semaine pour qu'on se fixe l'horaire et le lieu de rendez-vous.

- Aucun problème. J'attendrai d'avoir de tes nouvelles.

- Bonne soirée Lucas.

- Bonne soirée à toi aussi Élisa.

Cet appel avait été aussi court qu'efficace. Ces quelques secondes avaient suffit à me rendre heureuse et pleine d'espoir. Tout aller s'arranger. J'en étais de plus en plus convaincue avec les jours qui passaient.

Le reste de la semaine passa très rapidement tant j'étais occupée par la librairie. Le soleil prévoyant de pointer de le bout de son nez le samedi suivant, permettant à la température ambiante de se réchauffer considérablement, nous décidâmes avec Lucas, de vous retrouver pour partager un repas, sur une terrasse parisienne. Ce matin-là, je profitai de mon jour de congé, pour trainer au lit, dans les bras de Max. Je me décidai d'en sortir que lorsque je me rendis compte que j'allais être en retard au rendez-vous avec mon ancien meilleur ami. Alors que je m'affairai, espérant être à l'heure, Max resta dans le lit, m'observant faire des allers-retours entre le salon et la salle de bain. Le sourire aux lèvres, il ne dit rien, ne commenta rien, se contentant de regarder et d'attendre que je sois prnête. Croisant son regard, je m'arrêtai net.

Pour toujours avec toi - Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant