Les jours suivants, je me suis peu à peu habituée à ma nouvelle vie, même si la rivalité avec Walker persiste. Chaque cours avec lui à mes côtés est une bataille silencieuse pour être la meilleure, pour obtenir les meilleures notes, pour impressionner les professeurs, et rendre fiers mes parents - en particulier mon père -.
Ce matin, à sept heures, le réveil sonne. Je me lève pour prendre mon petit déjeuné, à peine réveillée. Je me prépare et sort de la maison. Jeanne m'attend déjà à notre place habituelle.
- Jeanne : Prête pour une nouvelle journée de folie ? Me demande-t-elle avec enthousiasme.
- T/p : Plus ou moins. On verra bien...réponds-je en haussant les épaules, pas tout à fait réveillée.
En arrivant au collège, je me dirige directement vers ma classe. Walker est déjà là, assis à notre table. Il lève les yeux vers moi quand j'entre et je vis un éclat d'amusement dans son regard.
- Walker : Tu t'es perdue ce matin ? Me demande-t-il d'un ton moqueur.
- T/p : Non, juste fatiguée. C'est je n'ai pas le droit ? Réponds-je sèchement.
Il ne répond rien et se contente de lever les yeux au ciel.
Le cours commencent et la compétition reprend de plus belle. Chaque réponse que je donne est suivie de près par une intervention de Walker. C'est épuisant. Il m'énerve.À la pause déjeuner, je rejoins Jeanne au self. Aujourd'hui, nous sommes dans les premiers à passer. Nous nous installons à une table près de la fenêtre. Quelques minutes plus tard, Walker passe avec son plateau et se dirige vers notre table.
- Walker : Je peux m'asseoir ici ? Demande-t-il.
Jeanne me regarde avec un sourire en coin et je soupire.
- Jeanne : Oui, bien sûr, répond-elle avant que je ne puisse dire quoi que ce soit.
Walker s'assied et commence à manger en silence. Après quelques instants, il lève les yeux vers moi.
- Walker : Pourquoi tu es toujours en compétition avec moi ? Demande-t-il soudainement.
- T/p : Parce que j'aime être la meilleure, répondis-je sans hésitation.
- Walker : Moi aussi, dit-il avec un sourire.
La réponse de Walker m'irrite, mais je préfère me taire. Jeanne, toujours observatrice, ne manque pas de remarquer la tension.
- Jeanne : Vous savez, vous pourriez peut-être être amis si vous arrêtiez de vous chamailler tout le temps, bande de gamins, suggère-t-elle en prenant une bouchée de son sandwich.
- T/p : Amis ? Avec lui ? Jamais, rétorqué-je.
- Walker : Je n'ai pas envie d'être ami avec quelqu'un qui se croit supérieur à tout le monde, réplique Walker en plantant son regard dans le mien.
Je sens mes joues chauffer de frustration. Jeanne secoue la tête, sûrement désolée de notre attitude et change de sujet, parlant des prochaines vacances scolaires, mais je suis trop absorbée par ma colère pour l'écouter attentivement.
L'après-midi passe rapidement, mais la rivalité avec Walker ne faiblit pas. Lors du cours de mathématiques, nous nous retrouvons une fois de plus à nous disputer sur la méthode à utiliser pour résoudre un problème.
- T/p : Ton raisonnement est totalement faux, dis-je, exaspérée.
- Walker : Et toi, tu crois tout savoir. Mais regarde, ma méthode est plus rapide, réplique-t-il, son ton tout aussi acerbe.
Le professeur, semblant amusé par notre débat, nous demande de venir au tableau pour expliquer nos raisonnements. Debout côte-à-côte, nous traçons frénétiquement à la craie nos résonnements respectifs, essayant chacun de prouver à l'autre qu'il a tort.
Finalement, le professeur tranche en notre faveur à tous les deux, reconnaissant que nos méthodes sont valables mais différentes. Je retourne à ma place avec une satisfaction moyenne, frustrée de n'avoir pas complètement écrasé Walker.À la fin des cours, je suis épuisée par cette constante lutte de victoire. Jeanne et moi nous retrouvons à la sortie, prêtes à prendre le bus.
- Jeanne : Je ne comprends pas pourquoi tu te laisses autant affecter par lui, dit-elle en marchant à côté de moi.
- T/p : Je n'aime pas perdre, c'est tout, dis-je avec un soupir.
- Jeanne : Peut-être que tu ne devrais pas voir ça comme une perte. Peut-être que c'est juste une autre façon d'apprendre, chérie, suggère-t-elle avec sagesse.
Je ne réponds pas, mais ses mots restent dans mon esprit alors que nous montons dans le bus. Je m'assois à côté d'elle, regardant par la fenêtre, tentant de mettre de l'ordre dans mes pensées.
Le soir, en rentrant chez moi, mon père me demande comment s'est passée ma journée. Je lui raconte en surface, évitant de mentionner Walker pour ne pas ressasser cette rivalité inutilement.
- Père : Tu sais, la compétition peut être saine, tant qu'elle ne devient pas toxique, me dit-il, essaie de voir ce que tu peux apprendre de cette situation.
Je hoche la tête, mais à l'intérieur, je bouillonne toujours. Walker Scobell est une énigme que je n'ai pas envie de résoudre. Et pourtant, il semble que nous soyons destinés à rivaliser encore et encore, que cela ne me plaise ou non.
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Voici le troisième chapitre. J'ai sorti tout ce que j'avais de philosophique 👀
J'espère qu'il vous a plu. A bientot 👋🫶🏻
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You are my enemy...or not // Walker Scobell
FanfictionVoici une fanfiction (enemies to lovers) sur Walker Scobell x reader. Vous découvrirez les personnages et leur caractère au fil de l'histoire. Bonne lecture