Travail de groupe

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Cela fait deux mois que je suis arrivée dans cette nouvelle ville, cette nouvelle école et cette nouvelle vie. Chaque cours, chaque interaction, chaque regard est marqué de cette même haine avec Walker.

Un matin, en classe de Physique-Chimie, le professeur annonce un projet de groupe. Mon estomac se noue en entendant mon nom associé à celui de Walker :

- Professeur : Vous serez divisés en groupes de cinq pour ce projet. T/p et Walker, vous travaillerez ensemble avec Anna, David et Emma, annonce-t-il d'une voix neutre.

Je jette un regard chargé de mépris à Walker, serrant les poings sous la table. Travailler avec lui ne peut que mener à des conflits supplémentaires.

Les jours qui suivent sont une succession d'interactions tendues et de désaccords constants. Chaque réunion de groupe se transforme en champ de bataille verbal, chacun cherchant à imposer ses idées avec une résolution ferme.

- T/p : Je ne peux pas travailler avec toi, crache-je, mes yeux lançant des éclairs.

- Walker : Comme si moi, j'en avais envie, riposte-t-il, ses mâchoires serrées.

Anna, David et Emma échangent des regards gênés, ne sachant pas comment alléger la situation. Je prends une profonde inspiration, essayant de calmer ma colère bouillonnante.

- T/p : Peut-être qu'e nous préférable devrions travailler séparément pour le reste du projet, propose-je finalement, tentant de mettre fin à la confrontation.

Walker me lance un regard furieux, mais acquiesce finalement d'un signe de tête. Nous nous séparons alors, chacun retournant à notre propre coin de la bibliothèque pour travailler de manière autonome.

Les jours suivants sont empreints d'une tension palpable entre nous, mais malgré nos différences, le projet avance enfin. Chacun travaille de son côté, mais nous parvenons à trouver un moyen de fusionner nos idées divergentes pour créer quelque chose de véritablement unique.

Au fur et à mesure que le projet prend forme, je commence à réaliser que peut-être, malgré nos désaccords constants, Walker et moi sommes capables de travailler ensemble lorsque cela est nécessaire. Peut-être que, sous cette façade de rivalité, il y a une once de respect, une reconnaissance inexprimée de nos capacités respectives.

Cependant, notre trêve ne dure pas longtemps.
À mesure que la date limite du projet approche, la pression monte et nos tempéraments explosifs refont surface.

Un après-midi, alors que nous sommes tous réunis pour finaliser les détails de notre présentation, une dispute éclate entre Walker et moi au sujet de la manière de structurer notre exposé.

- T/p : Tu ne comprends jamais l'importance de la logique, crache-je, exaspérée par son apparente insouciance.

- Walker : Et toi, tu ne vois jamais le potentiel de créativité, rétorque-t-il, ses yeux lançant des éclairs.

Anna, David et Emma échangent des regards inquiets, tandis que la tension dans la pièce devient lourde. Je me rends compte que notre incapacité à nous entendre risque de gâcher tout notre travail acharné.

- Emma : Les gars, calmez-vous, implore-t-elle, essayant de désamorcer la situation.

Je prends une profonde inspiration, réalisant que nous devons trouver un compromis si nous voulons réussir.

- T/p : D'accord, admettons que nous avons tous les deux des idées valables. Pourquoi ne pas combiner nos recherches pour obtenir un résultat idéal ? Suggére-je, essayant de mettre de côté notre opposition habituelle.

Walker semble hésitant, mais finit par acquiescer à contrecœur. Nous passons le reste de l'après-midi à réorganiser notre présentation, intégrant à la fois la logique et la créativité dans notre approche.

Les jours qui suivent sont intenses, avec des heures passées à paufiner chaques détails de notre projet.
Malgré nos différences, nous parvenons à trouver un équilibre entre nos visions différentes.

Enfin, le jour de la présentation arrive. Nous sommes tous nerveux, mais nous nous tenons côte à côte devant la classe, prêts à montrer le résulat de notre collaboration.
À ma grande surprise, Walker semble aussi déterminé que moi à réussir.
La présentation se déroule sans accroc, chaque membre du groupe apportant sa contribution de manière égale. À la fin, nous sommes acclamés par nos camarades de classe et le professeur, qui félicite notre travail d'équipe exemplaire.

Alors que nous sortons de la salle de classe, Walker se tourne vers moi, un léger sourire aux lèvres.

- Walker : Je dois admettre, T/p, que tu n'es pas si insupportable que ça lorsque tu veux bien travailler en équipe, déclare-t-il, ses yeux brillant d'une lueur de respect inattendue.

Je suis prise au dépourvu par son compliment, mais je ne peux m'empêcher de sourire en retour.

- T/p : Et toi, Walker, tu n'es pas aussi exaspérant que je le pensais, réponds-je, reconnaissant à contrecœur sa contribution à notre succès.

Nous échangeons un regard complice. Mes camarades, quant à eux, se regardent, probablement étonnés de nos propos.
Puis nous ous nous séparons pour rejoindre nos prochains cours.

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Voilà, le cinquième chapitre. J'ai un peu tardé à l'écrire, mais j'espère qu'il vous aura plu.

À la prochaine ✨️🫶🏻

You are my enemy...or not // Walker ScobellOù les histoires vivent. Découvrez maintenant