Un jour pas comme les autres

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Mon réveil sonne. Une nouvelle semaine débute. Aujourd'hui, c'est mon anniversaire, mais comme d'habitude, je suis en retard et j'attrape le premier bus de justesse. Ce matin-là, Jeanne n'est pas dans le car, ce qui me laisse présager une journée longue et agitée.

À mon arrivée au collège, je me dirige directement vers la salle de mon premier cours et je percute quelqu'un de plein fouet.

- Walker : Tu as un train à prendre, T/p ? Se moque-t-il avec un sourire narquois.

- T/p : Je voulais arriver en avance. Rétorqué-je, agacée par sa présence.

- Walker : Oh, pour changer ! Dit-il en haussant les épaules.

- T/p : Pardon ? Tu te prends pour qui à me dire ça ? Répliqué-je, les sourcils froncés.

- Walker : Il y a un problème ? Tu ne t'énerves pas comme ça d'habitude. Remarque-t-il en plissant les yeux, intrigué.

- T/p : Qu'est-ce que ça peut te faire ? Laisse-moi passer. M'énervé-je en le poussant avec vigueur.

- Walker : T/p, attends-- Tente-t-il de dire en me retenant par le bras.

Je l'ignore et me précipite vers ma place habituelle dans la classe. Les élèves arrivent, et le professeur est visiblement surpris de me voir là si tôt, moi qui suis habituellement en retard.

Walker finit par arriver en classe et s'assoit à côté de moi. Je m'apprête à me lever lorsque :

- Walker : Je suis désolé, je ne voulais pas te vexer tout à l'heure. Dit-il doucement.

- T/p : Depuis quand tu t'en inquiètes ? Répliqué-je, sceptique.

Walker semble pris au dépourvu par ma réaction.

- Walker : Je... je ne sais pas. Mais peut-être qu'on pourrait s'entendre. Propose-t-il en bafouillant légèrement.

Je me lève, agacée par son comportement, mais le professeur m'interrompt et m'interdit de changer de place, le cours ayant déjà commencé. Je soupire et me rassois.

- Walker : Monsieur, je n'ai pas compris. Pourriez-vous réexpliquer ? Demande-t-il en levant la main.

- Professeur : Je l'ai déjà expliqué plusieurs fois. Demande à l'un de tes camarades après ce cours, Répond-il avec impatience.

Walker me regarde alors.

- Walker : Toi, tu as compris, non ? Chuchote-t-il en se penchant vers moi.

- T/p : Oui. Murmure-je sans grande conviction.

- Walker : Tu ne pourrais pas m'aider ? S'il te plaît ? Insiste-t-il avec un regard suppliant.

- T/p : Non. Dis-je sèchement.

- Walker : Allez, s'il te plaît. Tu aimes bien aider les gens, pourquoi pas moi ? Ajoute-t-il en insistant.

J'ai fini par céder, incapable de résister à cet argument. Nous nous sommes donc retrouvés au CDI pour l'heure suivante.

Assis face à face, je commence à lui expliquer les points qu'il n'a pas compris. Malgré ma mauvaise humeur persistante, je fais un effort pour rester patiente. Walker écoute attentivement, mais je sais qu'il n'est pas vraiment concentré.

- Walker : Ah, d'accord. C'est plus clair maintenant. Merci, dit-il en hochant la tête.

- T/p : De rien. Essaie juste de faire un peu plus attention en classe. Rétorqué-je, un peu ironique.

Il hoche la tête sans vraiment répondre. Nous continuons à travailler en silence, et je me rends compte que je dois souvent répéter la même chose. Mon agacement refait surface.

À un moment donné, il fait une remarque sarcastique sur un des exemples du manuel. Contre toute attente, je laisse échapper un petit rire.

- Walker : Eh bien, j'ai réussi à te faire rire. C'est un miracle. Dit-il avec un sourire en coin.

- T/p : Ne te fais pas d'illusions. Je suis juste fatiguée. Répliqué-je en secouant la tête.

La cloche sonne, annonçant la fin de la période. Nous rassemblons nos affaires en silence.

- Walker : Merci pour ton aide. Même si tu es de mauvaise humeur. Dit-il en rangeant ses livres.

- T/p : De rien. Essaie juste de ne pas me faire regretter de t'avoir aidé. Dis-je en le regardant partir.

Il me lance un regard indéchiffrable avant de partir. Je soupire et quitte le CDI à mon tour, un peu plus apaisée mais toujours agacée. La journée va être longue.

Lorsque je rentre chez moi, personne n'est à la maison. Noah n'était même pas dans le car. Superbe anniversaire ! J'appelle mon frère, aucune réponse ; mon père, aucune réponse.
Mais lorsque j'appelle Jeanne, elle me demande de la rejoindre chez elle.
Je m'exécute et emprunte le même chemin que deux jours plus tôt.

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Voici le chapitre 9.
J'espère évidemment qu'il vous a plu. ☀️

À la prochaine

You are my enemy...or not // Walker ScobellOù les histoires vivent. Découvrez maintenant