Mélanie.
Je suis réveillé par les rayons du soleil qui pénètrent dans ma chambre, illuminant complètement la pièce. Je pose un bras sur mes yeux, en poussant un gémissement de plainte.
Je veux dormir.
_ Principessa, ne gémis pas comme ça en ma présence. Ça me donne de vilaines idées.
En écarquillant les yeux, je me redresse en sursaut -et bien réveillée- je m'assieds sur le bord du lit. Avant de fusiller d'un regard meurtrier celui qui m'a pratiquement causé une crise cardiaque.
_ Bordel ! Ça va pas, tu peux pas entrer dans la chambre des gens et leur foutre la trouille. M'empressé-je de débiter.
Un sourire narquois prend place sur le visage d'Ethan, avant qu'il ne se lève du petit fauteuils -où monsieur était confortablement installer- avant de s'approcher de moi.
_ Cette chambre m'appartient, tout comme celle qui y dort.
Ses mots me font manquer un battement, je déglutis et ouvre la bouche par répliquer. Sauf qu'Ethan est proche de moi. Beaucoup trop proche. Son visage à quelques centimètres du mien, son souffle mentholé s'échoue sur mes lèvres. La matelas s'affaisse sous son poids, ses mains posées de par et d'autre de mes cuisses, sans jamais me toucher.
Je suis déconcertée. Mais je ne me laisse pas démolir pour autant.
_ Je ne t'appartiens pas.
_ Pas encore. Rectifie-t-il, une lueur féroce dans le regard.
_ Ni maintenant, ni jamais. Réponds-je du tac au tac.
_ Il ne faut jamais dire jamais principessa. Sinon ça va arriver.
Se serait pas pour me déplaire.
Mélanie !
Ethan se rapproche un peu plus avant de souffler.
_ Arrête de mater mes lèvres, sinon je ne répondrais plus de rien.
Je ne m'étais même pas rendue compte que mes yeux étaient posés sur sa bouche -c'est comme si elle m'attirait-. Sans que je comprenne ce qui me prend, -la folie, j'ai perdu la raison de toute évidence- j'écrase mes lèvres sur celle du mafieux. Qui se raidit une micro seconde, avant de sans plus attendre répondre à mon baiser. Ses mains qui étaient de chaque côté de mes cuisses, empoignent mes hanches me provoquant un gémissement, et déclenche un brasier dans mon bas-ventre, avec une multitude de sensations et d'émotions.
Sa langue passe sur mes lèvres, pour m'inciter à lui laisser l'accès à ma langue. Et bien-sûr, je lui donne. Nos langues dansent en rythme l'une avec l'autre. C'est dévastateur et sauvage, tout comme Ethan.
À bout de souffle, je décide de rompre ce baiser, nos respirationsont hachées. Je garde les yeux fermés et je sens son front se poser contre le mien. Ça m'apaise.
Ses mains toujours sur mes hanches, il retire sa main droite qui la seconde d'après remet une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. Son odeur boisée mélangée au tabac froid s'immisce dans mes narines, mais j'aime cette odeur, son odeur.
En m'éloignant de lui, j'ouvre les yeux et le trouve déjà en train de m'observer sans retenue. Je sens mes joues chauffer et devenir cramoisies en voyant ses lèvres encore gonflées, par le baiser que nous venons échanger. Je détourne les yeux, ne pouvant soutenir ses iris de glace.
_ Je suis désolé. Finis-je par murmurer, pour m'excuser.
Sa main droite, vient emprisonner mon visage en coupe et le relève pour que ses yeux se plantent dans les miens. Ses iris sont d'une intensité à couper le souffle, je ne me lasserais jamais de leur beauté.
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Rivalité ou Amour
RomanceMélanie, une jeune femme ambitieuse et débordante de vie, porte le poids d'un passé qui ne cesse de la hanter et de la tourmenter. Elle vit maintenant paisiblement, ignorant les complots qui se tissent derrière elle, et même sous son propre nez. Son...