Luca.
Les graviers sous moi sont presque devenus confortables, je ne sais pas depuis combien de temps je suis ici, mais je sais que je ne devrais pas être là. J'expire l'air que je n'avais pas conscience d'avoir retenu, mon regard passant sur tout les pierres tombales.
Pourtant, je n'y arrive pas. Je n'arrive pas à regarder celle de ma mère, chaque fois que j'essaye, le passé me submerge. Il m'attire dans l'angoisse, dans la peur constante et dans les souvenir que attendent tapis dans l'ombre, dans le but de me torturé. Comme si ma culpabilité ne le faisait déjà pas assez.
Avant d'avoir le temps de réfléchir et de me rendre compte de mon geste, j'ai mon téléphone en main et j'appelle mon frère. À peine la première sonnerie, qu'il décrocha :
_Allô ?
L'ombre d'un sourire nais sur mes lèvres, il n'a même pas regarder qui l'appelais.
_Oui, je voulais juste te dire que je suis parti faire un tour au cimetière. Le préviens-je, d'une voix plus faible que je le voulais.
Je fermes les yeux, il sait où je veux en venir et connaît la traduction ; je suis parti voir maman, je sens les cauchemars partir, et les démons disparaître...
Je veux pas tourner tourné la page, ou plus tôt je ne peux pas le faire. Chaque fois que je ferme les paupières, je revois tous les détails de mon enfance -mon affreuse enfance- tous les jours.
Mais le pire, quand je sens que tous mes cauchemars et mes démons m'abandonne, je reviens ici. Comme l'eau revient à la source, moi je reviens sur la tombe de ma mère.
_D'accord fratellino, mais tu sais il faudrait que tu-
En soupirant, mon doigt presse le bouton rouge sur mon téléphone, je raccroche avant que mon frère ne puisse finir sa phrase. Cette phrase qu'il répète chaque qu'il sait où je vais, mais aujourd'hui ce n'est pas la soirée pour me la lâché.
J'éteins mon téléphone, avant de le foutre dans ma poche. Mon regard passe ensuite sur la pierre tombal à côté de moi.
« Mirabel Mendoza
1974 – 2017
Une mère, une épouse,
une amie, une fille. »
En la fixant, mon coeur se serre, j'aurais aimé être celui qui la sauve. Au lieux de ça, j'ai suivi le même chemin que mon frère et je suis parti. Mais contrairement à lui, ça m'a demander un effort sur-humain pour ne par me retourner et laisser mes émotions de côté. Sauf je n'en pouvait plus, s'en était trop.
Donc maintenant, je suis obligé de revenir ici pour ne pas oublié que si elle n'est plus là, c'est ma faute.
« Il y a 13 ans, au Mexique.
Je joues avec mon frère et ses amis, nous sommes dans le terrain de jeux à quelques minutes de chez nous. Il commence à se faire tard, mais aucun de nous ne veux rentré chez lui. Encore moins mon frère et moi.
À la maison c'est horrible ces derniers temps, entre papa et maman ça devient plus compliquer. Chaque que fois que papa rentre, il crie sur maman. Parce qu'elle a bu et qu'elle ne nous surveille pas, ou alors il dit que maman prend trop de médicament et que parfois elle a un comportement bizarre.
Le problème, c'est que j'ai peur de dévoilé à papa que c'est pas de médicament que consomme maman. Je le sais, parce qu'à l'école j'aperçois les grands prendre ce que maman prend aussi. Mais eux, ils doivent se cacher, quand j'en ai parlé à Logan, il m'a interdit de m'approcher des ça et des grands.
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Rivalité ou Amour
Storie d'amoreMélanie, une jeune femme ambitieuse et débordante de vie, porte le poids d'un passé qui ne cesse de la hanter et de la tourmenter. Elle vit maintenant paisiblement, ignorant les complots qui se tissent derrière elle, et même sous son propre nez. Son...