Chapitre 15 : Et si ça tournait mal ?

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Point de vue : Ethan

_ T'es mort pour moi. Grinçais-je la mâchoire serrée.

Je le tiens en joug de mon glock 17, prêt à tirer comme j'aurais du le faire il y cinq ans.

Maman n'aurai pas aimer...

_ Baissez les armes, ordonne Ivanoe à l'intention des ses chiens, que je rêve de buter depuis bien trop longtemps.

Et en un instant, tout se passe très vite, les balles fusent dans tout les sens. Mais ma seule préoccupation est sortir ici avec elle et mes frères, le reste m'importe peu. Tel une machine, je tire encore et encore, mes gars aussi tire. Alors pour la première fois, je vais faire ce que je n'ai jamais fait.

Je me tourne et enveloppe mes bras autour de Mélanie, tour à tour je regard Luca, Logan et Anthony. Ceux-ci me regardaient et en un regard on se compris, je porte Mélanie et on court vers la voiture.

Sauf que je les ai sous-estimé, les balles changent de direction, pour essayer de nous toucher, un grognement m'échappe quand je ressens une déchirure à l'arrière de la cuisse. Mais je ne m'arrête pas de courir, parce que ses putain de yeux vert me donnent une force que je ne me connaissait pas. Sauf que cette dernière me regarde inquiété et ordonne :

_ Pose-moi au sol.

Je ne l'écoute pas, et continu de courir suivis des mes coéquipiers.

Sauf que cette dernière ne lâche pas l'affaire :

_ Putain, pour une fois écoute moi et lâche moi !

Ces mots résonnent en moi, pour une raison que j'ignore encore, je fais ce qu'elle dit et me stoppe pour la poser à terre.

Cette dernière me prend la main et se geste me ramène à la nuit où elle m'a demandé de rester, parce qu'elle avait cauchemarder. Le vert de ses iris se fait plus intense, jusqu'à ce qu'elle commence à courir à mes côtés. Sauf que cette gamine boite, enfin tout comme moi, mis je fais abstraction de la douleur. Pour elles, je me dois de rester fort.

Brusquement je fus ramené à la réalité quand les balles nous frôlent, alors nous courrons encore plus vite. Luca et Logan s'arrêtent, je tourne la tête en leur direction, mais ces derniers me sourient, un sourire mauvais qui veut tout dire.

Ils nous couvrent.

Je veux recommencer à courir, sauf que Mélanie m'en n'empêche. Sans un regard pour moi, elle lâche ma main pour la poser autour de la crosse d'un glock. Je chercher le mien qui a disparu de la ceinture de mon pantalon, putain elle me l'a voler. Je me précipite vers elle qui tremble déjà.

Elle ne me voit pas arriver, donc cette dernière sursaut quand je lui arrache ce putain de flingue.

_ Mais bordel de merde, ne touche plus jamais ça de ta putain de vie ! Hurlais-je à lui en crever les tympans.

Mélanie me regard sans pour autant dire quelque chose, mais je peux voir dans ses yeux qu'elle est tétanisée. Ses mains tremblent, j'expire un grand coup avant de passer une main sur mon visage. D'un geste brusque mais doux je l'attire à moi, avant de lui susurrer à l'oreille :

_ Je suis désoler, tellement désoler. Mais s'il te plait rentrons maintenant.

Putain, elle seule sait comment me mettre hors de moi. Quand je suis avec elle je ne contrôle plus rien, et je crois que ça m'effraie. Ce que je ressens quand je suis avec elle m'effraie. Mélanie à un putain de pouvoir, et ni elle ni moi ne le contrôlons.

Rivalité ou AmourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant