Chapitre 4: Karina

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Les jours s'écoulaient malgré le froid qui gelait tout ce qui existait. Les plantes ligneuses terrestres comportant un tronc sur lequel s'insèraient des branches ramifiées portant le feuillage dont l'ensemble formait le houppier, appelé aussi couronne, remplissaient tout le forêt. Pourtant les uns, pendant les mois les plus froids, l'eau et les nutriments pouvaient être difficiles à trouver, ce qui rendait plus rentable pour les arbres de perdre leurs feuilles plutôt que de dépenser des ressources pour les entretenir. Cependant les aiguilles des arbres étroites et cireuses évaporaient moins d'eau, ce qui aidait les arbres à survivre dans des conditions hivernales froides et sèches. En conservant leurs aiguilles, les conifères ont pu réaliser la photosynthèse tout au long de l'année, même en hiver, lorsque les conditions de croissance étaient moins favorables.

Les sabots du cheval noir laissaient des traces sur la neige blanche. Dans ce monde qui pouvait apparaître mort mais parfois, il peut sembler que la forêt se pose la question : « Être ou apparaître - telle est la question ».

Les petits animaux invisibles la surveillaient et les prédateurs discrets se trouvaient à chaque pas, les tanières d' animaux qui n'ont su se battre contre le monde des rêves qui était une procédure active du cerveau. Pons Varolii, la partie du tronc cérébral jouait un rôle crucial dans l'induction du sommeil paradoxal et activait le thalamus et le cortex cérébral. Le thalamus transmet à son tour les informations sensorielles au cortex cérébral, où se formaient les images et les sons des rêves. Le système limbique comprenant l'hippocampe et l'amygdale, il était responsable des émotions et de la mémoire, ce qui rendait les rêves émotionnellement chargés et liés à nos souvenirs. Cependant le cortex préfrontal était la région du cerveau était moins active pendant le sommeil, ce qui expliquait l'illogisme et le caractère surréaliste des rêves.

Sous la lumière de la lune et des étoiles, les pièces du long mur se dévoila sur l'horizon forestier. Le devoir et la curiosité l'appelaient et sa détermination l'emmenait. Karina préféra rechercher sa clé de résolution dans le royaume Nolond, le royaume des écrits.

De quelques kilomètres du mur, une zone chaleureuse et lumineuse était positionné. Karina était obligé de faire un détour pour ne point être vu par les scientifiques, tout de même elle était la princesse de Casterin et le visage connu dans le monde.

L'écho des oiseaux nocturnes de la forêt a été entendu dans toute la région. Son objectif s'approchait de plus en plus.

Légende du monde perdu [TOME 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant