Légende du monde perdu [TOME 2]

Chapitre 11 : Ignatiusa

Très bientôt, le ciel serait entièrement baigné d'une douce teinte ardente, et au centre la boule serait la plus brillante que tout au monde. Quelques grains de sucre scintilleraient sur le sol et sur les toits des maisons vides. Et telle beauté ne pourrait être produite ni par des mots ni par l'imagination.

Ignatiusa se préparait déjà à poser sa tête sur son manteau chaud et sous les toits verts, mais la lumière ardente revenait d'une grande fenêtre ronde sans volets sur une grande maison ronde avec plusieurs cheminées, mais aucune fumée ne sortait d'elles et il était également recouvert de ce sucre non sucré.

Ils étaient ondulés et construits non pas en hauteur mais à travers la maison, les marches des escaliers avaient des formes et des tailles différentes, certaines apparaissaient de la terre et se cachaient, tandis que d'autres ne formaient qu'un avec les murs.  Et cette fenêtre était haute, de sorte que même ni les marches d'escalier ni les sauts ne permettaient de l'atteindre. L'entité leva la tête, permettant à Ignatiusa de prendre appui sur son pied et de sauter par la fenêtre.

Dans le tas de morceaux de parchemin couleur enflammés étrangement découpés gisait un livre, une épaisse couverture de cuir non décorée de titre et fermée par une épaisse ceinture mais au moment où la lumière tomba sur le livre ancien, elle aperçut une serrure et il n'y avait pas de trou pour une clé pour l'ouvrir mais le symbole était imprimé sur la partie métallique.  Ce symbole, le symbole qui a effrayé la paix d'Ignatiusa et lui a inculqué  un sentiment d'anxiété, mais l'anxiété est monté brusquement vers le ciel dans le cœur de la jeune fille lorsqu'elle a entendu une gémissante voix muette.

La fille regardait le sol d'en haut et ce que ses yeux voyaient semblait transpercer des couteaux sur tout son corps.  Son ami gisait sur la surface froide, presque immobilisé, et un liquide rouge coulait sur sa peau grise et une longue flèche dans l'épaule de son avant-bras était la cause de sa douleur.