Chapitre 9 : Karina

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Dans le froid mordant de l'hiver, la rue était animée malgré la saison, le marché regorgeant de passants emmitouflés dans leurs manteaux épais. Au milieu de cette agitation, se trouvait Karina, scrutant les étals colorés des marchands. L'air était rempli du parfum des épices et du son des voix marchandes, créant une atmosphère vivante et chaotique.

Soudain, un cri perçant fendit l'air, glaçant le sang de ceux qui l'entendirent. La femme se tourna vivement vers l'origine du son, son cœur battant la chamade. À quelques mètres de là, une autre femme, étrangement semblable à elle, se débattait entre deux énormes hommes, leur stature imposante contrastant avec sa frêle silhouette.

Sans hésiter et pour une raison incompréhensible, elle se fraya un chemin à travers la foule, ses pas rapides et déterminés. Les passants, surpris et effrayés, s'écartaient pour la laisser passer. Arrivée à la scène, elle ouvrit la bouche, essayant de dire quelque chose pour calmer la situation, mais avant qu'elle ne puisse réagir, les deux hommes se tournèrent vers elle.

"-Que voulez-vous ?" demanda-t-elle, sa voix tremblant légèrement.
"-Rien qui ne te concerne," grogna l'un des hommes. "-Dégage d'ici."
Elle tenta de reculer, mais l'un des hommes l'attrapa brusquement par le bras. "-Ah ! Lâchez-moi !" s'écria-t-elle, prise de panique.

Profitant de la confusion, l'inconnue parvint à se libérer et s'enfuit dans la foule. Karina se débattait, mais ses efforts étaient vains. Les hommes étaient trop forts pour elle.
"-Vous faites une erreur !" dit-elle, essayant de garder son calme malgré la peur qui montait en elle. Mais son cri fut rapidement étouffé par la poigne puissante de l'un des hommes.

Alors qu'elle luttait désespérément, l'un des hommes lui asséna un coup violent à ce moment elle essayait de prendre son dague. Mais le choc fut brutal, et tout devint flou autour d'elle. Ses forces l'abandonnaient peu à peu, malgré ses efforts désespérés pour rester consciente. Le dernier souvenir qu'elle eut avant de sombrer dans l'inconscience fut le visage de l'un des assaillants, empreint d'une froide détermination. Puis, tout devint noir, et elle ne sut plus ce qui se passa ensuite.

Mais tôt ou tard, tout commence et tout fini. Les neurones utilisaient des canaux ioniques pour transmettre des impulsions électriques. Un traumatisme crânien a temporairement perturbé ces canaux, provoquant une fuite d'ions, interférant avec l'activité électrique normale et conduisant à des pannes de courant. Mais le cerveau commençait enfin à rétablir une activité électrique normale. Et grâce au fait que les canaux ioniques sont revenus à leur état normal et ont recommencé à fonctionner correctement, Karina a pu soulever ses lourdes paupières au moins pour une minute.

Elle vit qu'elle n'est plus sur l'avenue du marché mais allongée sur le neige froide encadré de trois murs et au loin elle entendait les voix des passants et des calèches. Il lui fallait des énormes efforts pour repoussait une partie de son corps avec ses mains et posait son dos sur le mur froid. Les grands boîtes en bois rempli des journaux cachaient la jeune femme.
"- Vous allez bien ?" dit une fois aigu, derrière Karina.

La libération d'adrénaline et de noradrénaline par les glandes surrénales, le cœur a commencé à battre plus vite pour fournir aux muscles et au cerveau de l'oxygène et des nutriments, puis les vaisseaux se sont rétrécis pour que le sang circule plus rapidement dans tout le corps, les poumons ont travaillé plus activement pour fournir plus d'oxygène au sang, et sur fond de ses yeux noirs, les pupilles dilatées pour améliorer la vision, mieux voir les menaces potentielles et voilà, le taux de sucre dans le sang augmente, le corps mobilise les réserves d'énergie, permettant aux muscles d'agir plus vite et plus fort, les tensions musculaires et lentes la digestion suit, le flux sanguin est envoyé de l'estomac et des intestins vers les muscles et le cerveau, donc la digestion n'était pas une priorité dans une situation stressante. Tout se passa en quelques secondes.

"- Excusez moi ! Je ne voulais pas vous faire peur." un garçon qui n'avait pas plus de 10 ans, commença à stresser pour avoir fait peur à Karina. "- Je m'appele Baldr. Je vend les journaux dans la rue."
"- Qu'est-ce que c'est passé ?" demanda Karina en essayant de comprendre un peu ce que se passait.
"- Vous êtes probablement confondu avec Bellina Menina." le garçon lui donna un journal ouvert à la page des nouvelles de Casterin.

Les images de la couronnement d'Anaiar et un article sur toute la page attirait l'attention mais sur la deuxième feuille, le portrait d'une criminelle les plus dangereuses qui a jamais été connu dans tous les royaumes, Bellina Menina, elle était finalement attrapé et enfermé dans la cellule 57 à Casterin mais elle mourra un ans après et Casterin continuait tous ces années de maintenir la légende des prisons les plus puissants. Mais le problème consistait en ce que Bellina ressemblait beaucoup à Karina et Anaiar aurait voulu de la passait pour la criminelle.
" La marque principale : trois traces de griffes sur le bras gauche." Et c'était vrai, elle lui restait toujours les traces des griffes du Neilée qu'elle lui a laissé lors de leur premier rencontre.
"- Qu'est ce que c'est passé ensuite ?"
"- Je leur dit que vous êtes ma sœur."
"- et pourquoi tu es sur que je ne suis pas Bellina ?"
"- Tu n'aurait pas sauver une inconnue si tu l'aurais été." après quelques minutes de silence il demanda " Comment tu t'appelles ?"
"- Karina" c'était dangereux de dire son vrai nom de famille et elle dit " Karina Marsnael."

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Légende du monde perdu [TOME 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant