Chapitre 20 : Karina

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La réponse inflammatoire à une blessure par couteau s'était activée immédiatement après la blessure et avait compris plusieurs étapes même si cela prenait pas mal du temps.

Les cellules endommagées, par un couteau cruel qui coupait comme dans du cuir, et les agents pathogènes libéraient des molécules de signalisation, activant les cellules immunitaires résidentes. Ces cellules avaient un rôle d'un architecte en chef, ils libéraient des médiateurs inflammatoires, augmentant la perméabilité des vaisseaux sanguins et attirant les leucocytes (neutrophiles et macrophages) vers la plaie. Les neutrophiles en premier phagocytaient les agents pathogènes et les cellules mortes, et les macrophages poursuivaient ce processus et favorisaient la guérison. Les espèces réactives de l'oxygène et les enzymes lysosomales détruisaient les agents pathogènes. Après l'élimination de la menace et le nettoyage de la plaie, la résolution de l'inflammation commença comme sur un lieu de construction : d'abord les cytokines anti-inflammatoires réduisaient l'inflammation, après les cellules excédentaires étaient mortes par apoptose et étaient éliminées par les macrophages. Les fibroblastes comme un toit du maison commençaient à restaurer le tissu.

Grâce à tous ces réactions au niveau biologique et l'aide de la part du Centauri, Lyra reprit vite ses forces. Mais après tout le doctorat assez rapidement devenu un docteur pour profiter d'un petit morceau de pain artisanal et une bole du soup fait par Runa et Karina. Karina a presque omis où se trouvait son antre délaissé, elle passait ses journées à prêter sa main-forte ou mieux dite ses mains contusionnées après chaque nuit dans les recherches du légende de Casterin.

En revanche tous ces efforts furent vaines. Dans les milliers bibliothèques, grandes et petites, dans des volumes antiques et des manuscrits fraichements édités, dans des ouvrages académiques et des narrations fictives. Nul part elle n' a pas eu du succès.

Sauf la nuit quand son cœur était brisé en morceaux qui ont été détruits une fois pour toutes. Tous les journaux parlaient d'une seule personne pendant toute la journée, que Karina essayait de rejeter mais qu'elle souffrait quand même.  À propos de la fille d'anniversaire, de la mariée, du nouvelle dirigeante et du général de guerre suspecté.  Sa sœur, Anaiar. L'image de la nouvelle reine Anaiar Mavorit Tektonnora et du nouveau roi Kaden Mavorit décorés les premières pages mais elle ne l'ai reconnaissait plus, les yeux de la reine étaient impitoyables et au fond ils n'étaient plus comme ceux que Karina connaissait, il n'y avait pas une goutte de chagrin en eux à propos de la perte de leur mère et de leur sœur cependant ils cachaient quelques choses.
Même le sommeil ne pouvait pas dissiper ses souvenirs de son ancien amour pour sa sœur et de sa haine vive lorsqu'elle l'avait trahie et qu'elle a maintenant l'intention de la retrouver et... de la tuer.

Dans la rue éclairée par la lune et les flammes des bougies plantées sur de hauts piliers. À travers les bâtiments d'architecture georgienne, et une maison rouge présentait des façades symétriques avec un axe central et est basée sur le nombre d'or. Ses deux grandes portes décorées d'éléments décoratifs tels que des fenêtres semi-circulaires au-dessus de la porte et des portiques classiques avec colonnes et pilastres.  En bois, étaient fermées avec une chaîne massive et une clôture résistante qui bloquait l'entrée.

Bon, je dois entrer comment ? se demanda Karina. Qu'est ce aurait fait Centauri ? pour ne pas être comme Djanhad et ne pas "à toujours chercher les moyens les plus dures.". Mais il fallait tourner un peu le regard pour découvrir la solution à ce problème. Sérieusement ils ont mis une telle protection pour laisser une fenêtre ouverte ?

Son talent d'escalade n'a pas beaucoup progressé depuis ce même mur qui entourait le royaume et quelques autres bleus sur son dos en cadeau lui ont été offerts par cette ancienne archive avec des fins parchemins, les presses des longues années et couvrés par des épaisse couche de petites particules solides trouvées dans l'atmosphère ou à la surface d'objets et pouvant être constituées de diverses substances, telles que- alors Karina, tu as trouvé du temps pour tes recherches scientifiques. Se dit-elle en se souvenant de son objectif.
L'une de cette presse, telle qui n'avait pas moins d'une quinzaine d'années portait un titre captivant l'attention de la jeune femme.

"Le Précieux "Livre des Légendes" Volé : Enquête en Cours"

"Le 21 Août, Cette nuit vers minuit, Le précieux "Livre des Légendes", une pièce unique et inestimable, a été volé de la grande bibliothèque. Les autorités sont en état d'alerte maximale et une enquête a été immédiatement ouverte.
Le principal suspect dans cette affaire est un garçon de probablement cinq ans ayant été décrit par les témoins comme un garçon de petite taille et des cheveux noirs. Les enquêteurs sont certains que le coupable est d'origine du royaume de Criminalité, Sinistra."

La décision d'aller à Sinistra était inévitable et avec un peu de chance, Karina pourrait lancer le bal et enfin dévoiler la légende de son royaume et partir il fallait immédiatement sans prendre une seconde de retard.

« Neilée... » murmura Karina en caressant doucement son animal de compagnie, qui servait de doudou à Baldr, un luxe qu'il ne pouvait se permettre.
Lorsque la petite créature remua, Baldr ouvrit les yeux, encore à moitié endormi. Ses pupilles rouges clignotèrent sous la lumière tamisée de la pièce.

« Madame Marsnael, vous partez ? » balbutia-t-il d'une voix faible, presque effacée.Karina inspira profondément, sentant le poids de ce qu'elle devait dire.

« Oui, Baldr. J'ai reçu une lettre de ma sœur. Elle a besoin de moi dans le royaume voisin. Je dois partir tout de suite. »Le garçon fronça les sourcils, son visage enfantin marquant l'inquiétude.

« Mais... comment allez-vous passer le mur ? Les soldats pourraient vous prendre pour Bellina Menina. »Elle esquissa un léger sourire, tentant de le rassurer.

« Ne t'inquiète pas pour ça, je saurai me débrouiller. » Elle se pencha pour déposer un baiser léger sur son front. Baldr serra Neilée contre lui, réconforté par sa chaleur. Mais avant que Karina ne quitte la pièce, il murmura, d'une voix plus ferme cette fois :

« Merci d'avoir aidé ma mère... et d'avoir été mon amie. » Karina sentit son cœur se serrer. La honte et le dégoût d'elle-même la submergèrent, une vague d'émotions qu'elle avait du mal à contenir.

« Tu sais, Baldr, il n'y a aucune excuse pour les mauvaises actions, mais il y a parfois des raisons. Tu comprendras cela un jour.  Et aussi ne pense jamais que ta vie est terrible parce que tu ne vit pas dans un palais ou parce que tu n'as pas une table remplie de plats. Tu as une vie que même une princesse pourrait être jalouse.»

Le garçon hocha doucement la tête, les paupières déjà lourdes. « Je le sais. »Il ferma les yeux, et le silence retomba dans la pièce plus rien le perturber comparé à Karina.

 »Il ferma les yeux, et le silence retomba dans la pièce plus rien le perturber comparé à Karina

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Anaiar et Kaden.
Pinterest: sp ice

Légende du monde perdu [TOME 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant