capítulo XV

838 30 11
                                    

"Les paysages sont désolés pourtant, les hommes n'ont pas d'excuse"
Nekfeu

☆☆☆

Aria
Au même moment
Barcelona.

- Je t'écoute. Dit Edi en esseyant de garder son calme quand l'inquiétude commence à monté.

- C'est à propos de... eum... Papa... Commençais-je.

Je lui expliquais tout et son visage se crispa, je sentis sa colère monter.

- Il ne te touchera plus un cheveu maintenant je te promets. Dit-il en me prenant dans ses bras. Je crois que je vais le tuer. Dit-il quelques temps après.

Je souris. Il se lève et je cru une seconde et demi qu'il allait vraiment le faire. Il me fit un clin d'œil et nous descendions tous les deux en bas pour rejoindre les autres.

- Tiens Aria, ça me ferait plaisir que tu me montres ta chambre. Rien que tous les deux. Dit mon père sourire en coin.

Lamine se crispa et je sentis une poussée de haine monté très rapidement en lui, tandis que Alejandro et Edi devenèrent vraiment énervés, tous deux serrant leurs points et leurs mâchoires.

- C'est que, enfaite j'ai pas trop envie tout de suite. Dis-je petite voix.

- C'est un ordre en faite. Tu montes tout de suite. Je suis ton père et tu n'es pas majeure à ce que je sache alors tu exécutes maintenant ! S'énerve mon géniteur.

- Elle t'a dit non. Dit ma mère.

- C'est bon je vois. Je comprends ce que tu veux maintenant. Dit-il avec un regard insistant.

Non, non papa, je ne veux pas que tu me viole, je ne veux pas que tu rentres dans mon intimité, je ne veux pas que tu m'insulte, je ne veux pas que tu me fasses des reproches, je ne veux pas que tu me rabaisses, je ne veux pas que tu me créé de nouveau complexes et je ne veux pas que tu me frappe... Tu ne comprendras jamais ce que je veux papa. Parceque tu n'as jamais essayé de me comprendre.

Une boule constante se créer dans mon ventre créant tant de douleur que j'eus envie de partir en courant d'un coup.

Va te faire foutre.

C'est ce que j'aimerais lui dire à chaque fois qu'il m'approche, qu'il me parle ou juste quand je le voit. Mais la dernière fois que j'ai prononcé ces mots en son égard, j'ai tant souffert et regretté que maintenant je n'ose plus rien faire. Je suis si faible...

Le regard noir de mon père sur ma personne m'effraie, j'ai peur, tellement que je perds tout contrôle sur la situation. Je sens sans m'en rendre compte que si je ne l'emmène pas dans ma chambre je risque bien pire de ce qu'il m'a déjà fait. Enfin, il y a-t-il pire ?

- Oh ! Le meuble que je t'ai donné tu l'as bien mit dans ta chambre ? Dit-il me faisant comprendre que quoi que je fasse, j'allais souffrir.

- Euh...oui...enfin je sais plus... Tremblais-je.

- Montre le moi ! Dit mon père avec un sourire hypocrite.

Étoiles Vagabondes Où les histoires vivent. Découvrez maintenant