capítulo XVII

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"Ceux qui sont v'nus soulever les meubles, c'était pas les déménageurs"
Nekfeu.

☆☆☆

Aria
Le lendemain
Barcelona

Je me réveillais dans les bras de Lamine. Les quelques faibles rayons du soleil qui transpercent les trous du volets me donne une vue trouble sur la chambre de Lamine. Les yeux ouverts je regarde ce dernier qui lui dort encore, je souris à cette vue magnifique.

Je regardais autour de moi, mes yeux n'ont seulement besoin de quelques minutes pour s'habituer à la faible luminosité qui rayonne dans la chambre. L'atmosphère était silencieuse, quelques faibles bruit se faisaient entendre dans le couloir mais c'était agréable. La porte s'ouvrait doucement, j'eus du mal à être sûre si elle allait réellement s'ouvrir ou si cela était simplement le fruit de mon imagination. Mais par toute attente le petit corps de Keyne entra dans la pièce, très concentré dans ses actes. Il referme la porte et vient s'asseoir à nos côtés sur le lit.

Je m'assoie finalement en le regardant tout en souriant. Il ne dit rien mais lâche des petits gazouillements. Lamine entre-ouvre les yeux et à la vue du bambin assis à ses côtés.

- J'avais oublié que c'était mon jour... Chuchote-t-il en refermant les yeux.

- Comment ça ?

- C'est-à-dire que je dois m'occuper de cet enfant ce matin. Dit-il en se retournant à plat ventre.

Je rigole à cette vue.

- Je peux le faire si tu veux. Lui dis-je en lui faisant des papouilles dans le dos.

- Non, non, non c'est bon, attend de seconde. Dit-il.

Je souris puis il finit par se lever du lit, Keyne dans ses bras pendant que j'ouvre les volets. Nous descendons en bas, Lamine donne à son frère ce don il a besoin au petit déjeuner.

La suite a été plutôt rapide puisque la maman de Lamine s'est réveillée et s'est occupé de Keyne, avec Lamine nous sommes partis nous changer puis maintenant nous sommes sur la route avec Fermín ( notre super chauffeur) pour aller acheter des meubles de rangement pour la chambre du brun. 

- Aller, laisse moi conduire mec ! Insiste Lamine.

- Je t'aime beaucoup Lamine mais je tiens à ma voiture... Tu n'as même pas l'âge de toute façon. Répond le blond.

- Tu n'es pas drôle, j'ai connu bien mieux venant de toi.

- Je peux toujours te déposer sur le bord de la route Yamal.

- C'est bon, je me tais. Finit par dire mon copain.

Je souris de leur discussion. Quand nous arrivons devant le grand centre commercial spécialement conçu pour le mobilier et le bricolage, nous nous dirigeons directement vers l'entrée du magasin.

- Tu as déjà une idée de ce que tu voudrais prendre ? Demande Fermin à son ami.

- Je sais pas trop mais j'ai vu sur tiktok, c'était une plaque de bois au mur avec des étagères dessus. Comme ça regardez, ça serait pour mes chaussures. Dit-il en nous montrant une photo de cette fameuse étagère.

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