Étoiles Vagabondes

capítulo XIV

"Il y en a plein mais il y en a qu'une
C'est toi."
Nekfeu

☆☆☆

Aria
Cinq jour après
Barcelona

On y est, ça y est, dans exactement deux heures, je vais le revoir, je vais revoir mon père. Edi, Samuel, Julian et ma mère seront également là.

(NDA: J'ai rajouté Edi, c'est l'un des frères d'Alejandro, je ne le connaissais pas avant mais j'ai vue dans l'une de ses interviews qu'il disait que c'était son exemple. J'ai aucune idée s'il en a d'autre a part Samuel et Edi (peut-être même que c'est la même personne).)

Je ne suis pas prête à le revoir mais je vais devoir me préparer mentalement assez rapidement. Je refuse de m'effondrer quand je le verrai en face de moi.

Je me suis habillé d'un pantalon large noir, un tee shirt rose bonbon et des airs force one noirs.

Avec Alejandro nous sommes installés sur le canapé en regardant le dernier match de Xavi Simons avant la pose des fêtes de fin d'année.

- Tu sais quand Xavi revient nous rendre visite ? Demandai-je à mon frère.

- je sais pas, mais en tout cas ça fait super longtemps qu'on ne l'a pas vu.

- J'ai trop chaud. Dis-je.

- Enlève ton gros pull alors.

Il avait raison, alors j'ai enlevé mon pull.

- Qu'est-ce que, c'est quoi ça ? Dit-il ses yeux braqués sur mes bras, remplis de cicatrices. Tu as recommencé ?

- Quoi ! Non, non c'est mon chat... Menti-je.

- Aria, sérieux, je sais encore faire la différence entre des griffures de chat et de la scarification. Pourquoi tu fais ça ?

- J'étais tellement triste, j'étais à bout, alors j'ai pris ma lame et j'ai tracé mais après Lamine est arrivé et il m'a aidé, je sais que j'ai fait une connerie mais j'ai pas envie d'en parler...

- D'accord, alors on en parle pas mais j'aimerais que tu me parles la prochaine fois, au lieu de faire ça. Me dit-il.

J'hoche la tête et il me prend dans ses bras, au même moment Leipzig marque son premier but, Xavi est même le buteur.

- Voilà ! Ça c'est mon frère ! S'exclame mon frère en sautant du canapé.

- Xavi ! Criai-je contente.

On sonne à la porte, pourtant nous n'attendons personne. Je fronce les sourcils et tourne la tête vers mon frère qui à l'air tout aussi surpris que moi.

- Qui est-ce qui vient nous faire chier encore. Dit mon frère.

Il se dirige vers le couloir jusqu'à l'entrée, je le suis mais je reste en retrait, un peu caché. Il ouvre la porte et le corps de mon métisse préféré fit apparition.