Mon boss et moi ( En Pause )

Chapitre 36

De tout les êtres humains sur terre c'est le dernier que je m'attendais à voir.

Je suis étonnée en même temps figé par sa venue. On restait là à se fixer alors que j'étais incapable d'esquisser un geste ou encore moins sortir un mot tandis que mon cœur ne fait que battre rapidement. Ça fait des lustres que je ne l'ai pas vu de si prêt, enfin c'est ce que je ressens actuellement. Qu'est-ce qu'il vient faire là ? Qu'est-ce qu'il vient faire là ? ... Cette question n'arrête pas de danser dans ma tête et mon esprit est embrumé, je n'arrive pas à réfléchir du tout.

Et lui me fixe de son regard intense, de ses yeux si troublant, de ses traits viril mais terriblement beau, de cette bouche fine qui me fait toute chose à un simple regard, de cette barbe de trois jours qui j'imagine si je venais à poser mes lèvres sur les siennes je sentirais certainement cette barbe picoter mes joues de façon si agréable que j'en ai des frissons, et là je me demande : quel goût ont ses lèvres ? Sont-elles douces ou dur ? Quelle sera cette sensation que je ressentirai si nos peau venaient à être en contact ? Est-ce que mon cœur semballerait plus que maintenant, est-ce possible qu'il bât plus que maintenant ? Est-ce que je pourrai passer mes doigts dans ses cheveux corbeau ? Faire glisser mes doigts le long de ses sourcils épais, sur sa paupière qui de plus près je vois une légère cicatrice barrer son œil droit, presque discret mais il est là, je l'avais jamais remarqué pourtant. C'est normal d'être aussi beau et dégager autant de magnétisme ? Où alors c'est moi qui délire ? Si une chose est sûre, c'est qu'il a des traits agréable à regarder, si un jour il venait à être faucher il pourrait toujours se lancer dans le mannequinat je suis sûr qu'il prendrait très vite ses marques.

Mes yeux descendent légèrement sur ses mâchoires qui se contracte puis je suis le mouvement de déglutition jusqu'à son cou qui bouge alors qu'il raval sa salive difficilement et là j'aperçois une infime partie de ses tatouages qui longent son cou et qui descend sur son torse dont les premiers boutons de son chemisier sont ouvertes.

A le détailler ainsi on pourrait croire que j'ai perdu la tête et vous n'auriez pas tort de le penser. Je ne sais pas ce qui m'arrive, je suis toute chose, et je me sens soudain faible quant il est dans les barrages. J'ai des papillons qui s'envolent dans mon bas ventre et j'ai très chaud. Que quelqu'un vient me sortir de là. Je rejette la tête en arrière pour croiser ses yeux qui me details. Et dire que je ne me suis même pas gêné de le mater comme ça ouvertement, j'aurais bien pû aller loin mais ma raison a prit le dessus. Maintenant revenant à la réalité. Qu'est-ce qu'il fait là ? Comment connaît-il où je vie? Bien sûr il est déjà venu en bas de mon immeuble mais il ne peut pas connaître le numéro de mon appartement. Enfin bref.

Il jette un coup d'œil sur mon épaule puis sur moi et là mon cœur rate un battement. J'ai soudain du mal à faire un mouvement et j'ai oublié comment on fait pour parler.

_ Tu ne m'invite pas à rentrer ?

Cette voix suave aux intonations grave fait se propager une douce chaleur dans mon corps. C'est avec un effort surhumain que je réussis à me décaler légèrement. J'ai le corps qui tremble encore. Qu'est-ce qui m'arrive ?

Pour la première fois il passe le pas de ma porte et, qu'est-ce qu'il est grand ! Mon appartement devient soudainement miniscule pour nous deux. Je ne sais pas si c'est fait exprès ou pas au passage sa main frôle la mienne et çà eut le don de me faire sursauter. Je ferme quelques secondes les yeux afin de contrôler les battements déraisonnable de mon cœur, et son parfum qui s'infiltre dans mes narines n'arrange rien.

Il détail là où je vie. Je dois avouer que çà fait bizarre de le voir chez moi, je l'ai toujours vu comme l'homme distant, froid et inaccessible qu'il faut à tout prix éviter et que surtout un monde nous sépare, alors oui le voir ici, chez moi, dans mon espace personnel est étrange et je suis mal à l'aise. Je ne sais même plus où me mettre ni comment je dois l'accueillir.

Je me racle la gorge arrêté derrière lui alors que je fais toute minuscule surtout sans mes talons comparé à sa grande stature. Et puis arg, avec la visite imprévu de Maurice j'ai dû retourner de font en comble le petit salon et maintenant tout est en désordre.

_ Je vous sert, quelque chose ? De la bière ou de l'eau ! Proposais je car ce sont les deux choses que j'ai en ma disposition actuellement et la bière c'est grâce à Tony.

_ De l'eau. Dit-il simplement.

J'acquiesce et retourne à la cuisine. Mes mains trembles et je suis rendue à l'extrême. Je ne m'attendais pas du tout à le voir ici chez moi. J'essaie de me détendre au maximum mais c'est compliqué. Heureusement il y un mur qui me sépare de lui et qu'il ne me vois pas. J'ai pas eu le temps de me calmer et quitte la cuisine avec deux verres d'eau. Je le trouve de dos devant ma baie vitrée qui ne donne pratiquement sur rien comparé à la vue depuis le bureau de son gratte ciel.

Je me racle la gorge en m'approchant et il se retourne pour me faire face. J'évite son regard du mieux que je peux sinon je vais m'embrouiller et faire un faux pas.

_ Merci. Dit-il en se saisissant du verre d'eau que je lui tends au passage nos doigts se frôlent pendant deux longues secondes.

Heureusement qu'il tenait le verre sinon il se serait brisé au sol. Je m'éloigne du mieux que je peux alors que son parfum s'infiltre dans mes narines me rendant toute chose et me rappelant des souvenirs.

Je porte le verre à mes lèvres avec mes doigts tremblantes espérant que l'eau me calme et Dieu sait que c'est vaine.

_ Alors qu'est-ce qui vous amène ? Lançais je avant de ne plus pouvoir le faire.

Son regard impassible se pose sur moi pendant un long moment où je reste figé tout au long.