Chapitre 19

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Lorsque j'ouvre les yeux la sensation de migraine avait disparue et j'avais une perfusion sur le bras. Ma tenue était la même mais sans ma veste. J'étais en chemise blanche munie d'un tailleur crayon. Je ne me trouvais pas dans une chambre d'hôpital, à la place je me trouvais dans une luxueuse et spacieuse chambre, où suite. J'en sais rien. Je retire la perfusion et me glisse hors du lit. Le soleil couchant éblouie la pièce d'une couleur orangé. Alors qu'elle donnait à l'atmosphère une sensation artistique. Je dis çà je dis rien car j'aime bien la peinture, un de mes passe temps favoris.

Je quitte la chambre et tombe sur un couloir interminable et surtout à l'allure aristocratique. Je rêve ou je me trouve dans un château ? Ou un manoir ? La décoration y ressemble quand même. Après maintes efforts j'atteins enfin le rez de chaussée. Je croise le regard de...de... J'ai encore Zapper son prénom. Il discute tranquillement avec un monsieur, ce dernier le salua puis parti. Il se tourna enfin vers moi et me considérera d'un regard sévère. Qu'ai-je fait encore ? Il s'avança à pas de Géant.

_ Vous n'avez pas le droit de quitter votre lit sans vous être complètement rétablie.

Il me tira sans Ménagement vers les escaliers et m'obligea à les monter un par un. Je dirais même que je touchais à peine le sol tellement était à fond.

_ Mais je suis complètement rétablie. Protestais-je en essayant de me débattre.

C'était sans compter sur sa force surhumaine alors qu'il me soulève sur son épaule et me porte jusqu'à la chambre d'où je viens de quitter. Il me repose sur le lit et sans tarder me remet la perfusion. D'ailleurs en parlant de çà que lui a dit le Médecin ?

_ Vous étiez en manque d'eau, j'imagine à force de déambuler dans les rues sous ce soleil et sans but précis ?

J'ai écarquillés les yeux de surprise.

_ Je vous ai suivi pendant un moment lorsque je vous ai aperçu seul dans cette rue, et vous n'aviez pas l'air bien. Dit-il comme pour se justifier.

_ Vous lisez dans mes pensées ? Lançais je soudainement.

Il plisse les yeux.

_ Vos émotions se reflètent sur votre visage.

Une femme entra en ce moment dans la pièce tenant un bol en main.

_ Mangez quelque chose sinon vous aurez la gastrique à force d'avoir le ventre vide.

Il se saisit du bol alors que la femme quitte la pièce. Il s'installe au bord du lit en enlevant le couvercle répandant l'odeur alléchante de la soupe aux lentilles.

_ Ouvrez la bouche.

Je levais un sourcil, du moins j'essaye car c'est très compliqué au final. Comment font-ils ?? 

_ Je ne suis pas un môme, j'ai mes deux mains valides, je peux le faire moi même.

_ C'est pas négociable. Tonne-t-il.

J'ouvre la bouche et me laisse aller pour cette fois. Je ne suis pas en état de protester. Attendez. Stop. Rembobiner. Est-ce que je rêve ? Qui l'aurait cru qu'il soit si attentionné et surtout très... Attentionné ? Pas moi en tout cas à première vue. S'il continue à me gâter de la sorte je ne répondrai plus de rien.  D'habitude les hommes avec ce profil alléchant ne se soucis guère du bien être des gens de ma classe sociale. Et puis d'ailleurs pourquoi fait-il tous çà ?? Sûrement parce qu'il est gentil. J'ai toujours du mal à l'imaginer. Il me surprend entrain de le regarder. Mais il ne fait aucun commentaire.

Finalement il quitte la pièce car il avait des affaires à régler. Je pus enfin respirer convenablement et faire le point de la situation. Je dois rentrer, et puis j'avais des choses à faire moi, je ne vais pas rester ici en plus chez un étrangé. Et s'il me voulait du mal? Non, sinon il l'aurait fait depuis longtemps. Je me redresse et cherche mon téléphone des yeux que je retrouve sur la table de chevet. Je le prends et l'allume. Qui l'a éteint ? Plusieurs messages manqués de... Toni. Fallait s'y attendre c'est le seul à qui je pourrais manquer, je n'ai personne d'autre. Je reprends mon manteau et mon sac puis quitte la pièce. J'essaie de me faufiler dehors sans me faire remarquer. Sur la pointe des pieds en plus je ne voudrais alerter personne. Je réussis à quitter l'immense demeure de ce Karl Jefferson. Heller un taxi n'a pas été si difficile que çà, je rentre rapidement chez moi, me lave et me couche. Toni n'était pas à la maison je lui ai donc envoyé un message pour le rassurer. Ça réponse n'a pas tardé. On a discuté un peu et je me suis rendormie.




A mon réveil dans la soirée, la première chose que je fus ce fut d'aller prendre un bon sandwich à grignoter et puis je pris mon ordi pour consulter mes emails. Rien d'intéressant. Est-ce que je vais passer toutes ma vie à chercher du travail comme je le fais là ?? J'aurais peut-être dû insister pour rester travailler chez les Donovan. Mes économies sont presque à bout, je n'aurai plus d'argent d'ici quelques jours mon déménagement est prévu pour demain. Çà ferait moins de dépenses si je déménage certes mais les choses ne seront pas réglés pour le moins du monde. Il me faut un travail. L'idée de retourner chez les Donovan plaider ma cause effleure mon esprit. Mais je ne le ferai pas, j'ai un égo plus grand que çà. Je souffle d'exaspération. Et puis ce désordre dans mon appartement là me met en rogne, avec les cartons qui jonchent de partout, j'ai hâte d'être à demain.



Des coups portés à la porte attire mon attention. Qui ça peut bien être ? Toni ne rentre pas aujourd'hui ni demain, et je ne connais personne qui pourrait venir me rendre visite ? Méfiante, je me levais et me dirige vers la porte à pas de Loup.



_ C'est qui? Ne puis-je m'empêcher de demander.


La personne ne répond pas. Je pris mon courage à deux mains et j'actionne la poignée de la porte.

Lorsque j'ouvre l'ouvre un géant se tenait devant ma porte, je failli m'étrangler en découvrant le visage de cet homme.


Mon boss et moi ( En Pause )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant