Après moi, le déluge

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Je suis avec Elijah et Hayley dans le salon. Papa nous fait un petit cours d'histoire.

Elijah : en Italie, on les appelle "strega". Les Yorubas d'Afrique disent "aje", qui veut dire "mère". Dans la terre d'origine de ma mère, on disait "hexa". Ici, on dit "sorcière". Au fil des siècles, les vampires les ont affrontées ou aidées. Prises dans leur lit, mises au bûcher. Adversaires ou alliés, jamais elles ne furent négligeables. Leur magie ancestrale ancre cette ville. Jamais une sorcière n'a eu tous les pouvoirs jusqu'à Davina.

Klaus arriva.

Klaus : qui est bien au chaud dans son lit, et sous ma protection.

Il regarda le portrait de Céleste.

Klaus : ta Céleste était très belle.

Je le fusia du regard.

Klaus : mais son visage annonce le mal, à en croire notre artiste visionnaire.
Elijah : peut-être que Davina confond le mal et la puissance. Céleste était très puissante, c'est certain. Mais elle est morte voilà plus de 2 siècles. Pourquoi ces croquis ?
Klaus : qui comprend ce que font les sorcières ?

On entendit du bruit.

Klaus : ça se passe bien.
Alyzée : si tu veux gagner sa confiance, empoisonner son grand amour était sans doute une erreur.
Klaus : d'autres morts inopportunes à me reprocher, peut-être ?
Alyzée : je reviens, je vais chercher ma liste.

Il rigola. On entendit encore un truc cassé.

Klaus : jeunes, vielles, mortes ou vivantes, les sorcières me les brisent.

J'arriva dans la chambre de Davina.

Alyzée : qu'est-ce qui se passe ?

Davina se mit à vomir de la terre.

Alyzée : mon dieu.

La maison se mit à bouger. On sortit de la chambre de Davina avec Marcel. Rebekah arriva.

Rebekah : que se passe-t-il ?
Alyzée : c'est Davina.

Le tremblement se finit. Je retourna dans la chambre de Davina. Rebekah arriva.

Rebekah : à quoi joues-tu ? J'ai dis secoue la maison pas détruis la ville.
Davina : je n'y suis pour rien. Je n'ai pas fait exprès. Je ne sais pas ce qui ne va pas chez moi.

Je pris sa main.

Alyzée : ça va aller, Davina.

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Klaus :

Klaus : comment une fille de 16 ans peut-elle secouer le Vieux Carré ?
Marcel : Elle secouait l'église, mais pas à ce point.
Klaus : comment la contrôlais-tu ?
Marcel : c'était pas nécessaire. Je n'avais pas tué son chéri.
Klaus : on en a déjà parlé. En l'état, elle n'est pas un outil contre les sorcières.
Marcel : elle n'est pas un outil. Elle a un problème.
Elijah : on savait que son pouvoir était trop vaste, incontrôlable. Pourquoi se manifeste-t-il de façon si agressive ?
Klaus : où vas-tu ?
Elijah : c'est une affaire de sorcière. Demandons à une sorcière.

Elijah partit.

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J'arriva dans le salon. Klaus et Rebekah y sont déjà. Elijah arriva avec Sophie. Je m'installa à côté de Bekah.

Un bébé ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant