Le pacte des louves

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Les enterrements. Le truc que je déteste le plus. Voir dans un cercueil, une personne cher a notre cœur. C'est horrible.

J'arriva dans l'église pour l'enterrement du père Kieran. J'alla vers Cami et la pris dans mes bras. Je me dirigea vers le cercueil et l'ouvrit. Au lieu de voir le corps de Kieran, je vis deux bébés. Mes bébé. J'allais les prendre mais je me fis poignarder dans le cœur par le dos. Je me retourna et vit Mikael. Il me prit par la gorge.

Mikael : bien le bonjour, ma petite fille.
Alyzée : Mikael...

Je me réveilla en sursaut. J'essaya de reprendre mon souffle.

Klaus : Azia ? Qu'est-ce qu'il y a ?
Alyzée : Mikael.

________

On est au rousseau avec Klaus. Cami s'installa à côté de moi.

Cami : allô, ici la Terre.
Alyzée : ton visage.
Cami : ça guérira. Je tiens à vous remercier.
Klaus : à moins d'avoir sur vous de quoi remplir ceci,

Il montra son verre.

Klaus : épargnez-nous vos platitudes.
Alyzée : Klaus.
Cami : je bois car mon oncle est mort et les gens se croient à Mardi gras. Quelle est votre excuse ? Sérieusement.
Klaus : On fait des rêves. A propos de Mikael, mon père. Pas besoin de diagnostic. On a déjà comprit tous seuls. Notre peur de devenir parents, de blesser nos enfants comme je l'ai été, qu'elles grandissent sans mère,  se manifeste dans nos cauchemars. Quel affreux cliché.
Cami : je suis étonné de vous entendre dire que vous allez être parents. Vous n'en parlez presque pas. Mais je suis sûre, que tous ce passera bien pour vos filles. Vous ferez de bon parents.
Klaus : je connaît mieux les affres de la paternité que vous ne le soupçonnez.
Cami : ça a bien marché la 1er fois, alors pourquoi changer ?

Cami me souria et partit.

Marcel tapa doucement un verre sur une bouteille pour attirer l'attention.

Marcel : je sais qu'on me voit peu ces temps-ci. C'est un bel hommage, au père Kieran qu'on soit réunis, autour d'un verre, pour parler de lui. Il a débarqué dans sa vielle bagnole, il y a 25 ans, à la mort de son père. Bon sang, quel fêtard c'était.

Les gens rigolèrent.

Marcel : avant qu'il n'entre dans les ordres. Mais déjà, il était dévoué au Vieux Carré. La ville avait besoin de lui. Encore maintenant. Au père Kieran.

On leva tous nos verres.

Papa s'assit avec nous.

Klaus : cela me paraît peu civilisé de danser autour de la dépouille d'un proche.
Elijah : mieux vaut faire son deuil colle toi. Denier et stocker des cercueils.
Alyzée : à non. Vous commencez pas.

Hayley s'assit avec nous.

Elijah : attention Hayley, Klaus et Lyzée sont d'humeurs massacrante.
Alyzée : va te faire voir papa.
Hayley : il se passe quoi avec les bagues de nuit ? Oliver essaie de lancer une révolution, les gens sont inquiets. Ras-le-bol de gagner du temps.
Klaus : c'est une journée de paix. Profites-en donc.
Alyzée : Par ailleurs, puisque tu parles d'ennemis qui complotent contre nous, sache que je veux que tu rentres.
Hayley : génial, tu pourras m'enfermer dans la tour, je m'échapperai et tu comprendras que je peux me défendre toute seule.
Klaus : pour les bagues, ça avance. Je  tiendrai parole. Nous châtierons le responsable de l'attentat.
Alyzée : et tu reviendras vivre chez nous car ta meilleure amie s'inquiète. En attendant, je vais aller faire un tour dans l'espoir d'oublier le démon qui a choisi ce jour pour me hanter, à la tienne, Mikael. A ton sens du timing parfaitement freudien.

Un bébé ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant