Le dernier espoir

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Souvenirs d'Alyzée, Nouvelle-Orléans, de nos jours

J'étais dans la chambre de mes filles, en train de leur écrire une lettre. Klaus arriva.

Klaus : tu écris une lettre à l'un de tes amants ? Qui est l'heureux élu ? Moi ou moi ? Ne me dis pas que c'est Damon.

Je leva les yeux en souriant.

Klaus : je le croyais hors course.
Alyzée : et le prix de l'ego le plus surdimensionné revient à...

Je le regarda et on ria. Les bébés me donnèrent des coups.

Klaus : comment vont nos petites louves ?
Alyzée : tu veux...

Je lui montra mon ventre. Il me regarda.

Alyzée : viens.

Il s'agenouilla et mis sa main sur mon ventre. Elles donnèrent des coups.

Alyzée : tu as senti ?

On souria.

Klaus : bien. Je te laissa à ta missive secrète.

Il partit. Je repris ma lettre : " chères Zoey, Caitlin ou Angela, Lizzie ou Gabrielle, Alix. A vous, mes filles. Votre père m'a demandé si j'écrivais une lettre d'amour. Quelque part, oui. Je n'ai jamais connu ma mère. Enceinte, j'ignore ce qu'elle ressentait. Alors je vous écris, pour que vous sachiez combien je suis heureuse. Combien votre père et moi sommes impatients. Et je veux vous faire une promesse. Trois choses que j'ai eues. Une maison où vous serez en sécurité. Quelqu'un qui, chaque jour vous dira je t'aime. Et quelqu'un qui se battra pour vous. En d'autres termes, une famille. Voilà, mes bébés. Le reste, on devra le découvrir ensemble. Je vous aime. Votre maman.

Fin des souvenirs d'Alyzée, Nouvelle-Orléans, de nos jours

Klaus rentra dans l'église. Monique et Abigail le bloquèrent contre un mur. Je cria de douleur.

Geneviève : ceci ne me réjouit pas. Je ferai vite, promis.

On me mit un drap sur mon ventre et mes jambes.

Geneviève : commençons.
Klaus : je déchaînerai l'enfer sur vous !
Geneviève : pousse.

Je poussa à contre cœur.

Klaus : je me baignerai dans votre sang !
Monique : je vois le premier bébé.
Geneviève : Alyzée, pousse

Je poussa.

Geneviève : doucement.
Klaus : vous mourrez toutes !
Geneviève : voilà.

Elles coupèrent le cordon ombilical. Et la passa à Abigail.

Geneviève : allez, pousse encore.

Je poussa.

Abigail : elle arrive.
Geneviève : pousse une dernière fois.

Je poussa une dernière fois. Geneviève sortit ma deuxième fille.

Geneviève : vous avez deux jolies petites filles. Les sacrifices auront lieu dès que la lune sera couchée.
Alyzée : s'il te plaît. Je peux les tenir ?

Geneviève s'approcha et je pris ma deuxième fille, Abigail me tendit mon autre fille. Puis je regarda Klaus.

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Klaus :

Alyzée me regarde. Monique arriva derrière elle et lui planta un pieu dans le cœur.

Klaus : noooonnnn !

Un bébé ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant