Un bébé ?

La fête des sorcières

Je me réveilla. Klaus est en train de me peindre.

Alyzée : tu es matinal, Nik.
Klaus : c'est à cette heure que la lumière est la meilleure. Ne bouge pas. J'ai presque terminé.
Alyzée : et dire qu'avant j'étais trop pudique pour poser.
Klaus : tu peux donc estimer que tu as fait des progrès, mon amour. La pudeur, c'est pour les faibles.

Je me leva, le drap autour de moi. Klaus enleva son tableau quand je m'approcha.

Alyzée : tu ne me le montres pas ?
Klaus : ce tableau est un cadeau. Un symbole, en l'honneur de nos enfants.
Alyzée : nos enfants ?
Klaus : je l'accrocherai dans leur chambre. Et quand elles grandiront, je leur montrerai que leur mère était des plus magnifiques quand elle était enceinte.

Je passa mes mains derrière sa nuque et l'embrassa.

Je lisais mon livre, Klaus sur mes genoux, quand on étendit du bruit. On sortit de notre chambre.

Klaus : cessez ce raffut !
Elijah : y a-t-il un problème ? Messieurs, merci.
Klaus : j'ai accepté une légère rénovation par un cirque pareil.
Elijah : Marcel et ses sbires ont passé un siècle à saccager notre demeure. Un logis miteux ne me satisfait pas.
Alyzée : je suis d'accord. C'est l'aube d'une nouvelle ère. Cet endroit a besoin d'être rénové.

On descendit les escaliers.

Klaus : attention. Elle n'est d'accord que quand elle est de bonne humeur.
Alyzée : en effet, j'ai une requête, papa. Le cercle des sorcières n'a pas pu célébrer leurs fêtes depuis l'interdiction de la magie. La paix étant revenue, je veux que cela change.
Elijah : je devine que tu penses à une fête bien précise, Lyzée.
Alyzée : celle des Bénédictions. En l'honneur des sorcières mais surtout de Davina. Jadis, on leurs faisait des cadeaux contre leur bénédiction. Elles en profiteront pour présenter leurs jeunes filles de la Moisson.
Elijah : elles ont voulu nous détruire et Geneviève a infligé le martyre à ton petit ami et ta tante adoptive. Et tu veux leur faire une fête ?

Klaus rigola.

Alyzée : je veux faire ça pour Davina. Elle a du mal en se moment. Tu peux y réfléchir ?

Je partis.

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Klaus :

Klaus : ne sois pas si coincé. Les touristes adorent les fêtes. Ta bonne foi envers ton ennemi d'hier cimentera la paix.
Elijah : une ennemi qui est devenue ton amie.
Klaus : je m'en fous d'elle. J'entretiens juste notre alliance.
Elijah : au lieu de te préoccuper des besoins de la mère de tes enfants.
Klaus : c'est donc pour Azia, cette délicate rénovation. Ta fille et la mère de mes enfants est une Originelle. Tu n'as pas besoin de faire autant de rénovation. N'aie crainte. Elle sera toujours en sécurité avec nous. Mes enfants naîtront dans de bonnes circonstances.

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Je parlais avec Diego et les vampires.

Diego : qu'on aille faire des courbettes aux sorcières ? Désolé, mais on est pris ce soir-là.
Alyzée : c'est pas une demande. Ton nom figure sur le traité. Si tu as du mal à assumer ce nouveau statut, je suis disposée à te destituer.
Diego : je pensais pas voir ça. Des vampires à genoux.

Après avoir parlé avec Diego, j'alla à mon rendez-vous avec Francesca.

Alyzée : rendre hommage à une faction plus faible est une preuve de force.
Francesca : mais ce n'est pas une requête, n'est-ce pas ? Je vois qu'on dit la vérité sur vous, Alyzée. Avec vous, la contrainte à l'air noble, comme avec votre père adoptif. Les touristes adorent ça. Imaginez leur tête s'ils découvraient que tout est vrai. Vous voulez que je vienne aux deux fêtes publique et privée ?
Alyzée : c'est ça.
Francesca : ce sera avec plaisir. En échange, vous devrez un service aux humains.