Point de rupture

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J'arriva dans le bureau. Klaus balance tout les livres.

Alyzée : tu cherches quelque chose ?
Klaus : oui, et tu pourras sûrement m'aider. Je cherche un livre. Environ cette taille,

Il me montre un livre.

Klaus : contenant les plus puissants sorts de ta grand-mère adoptive. Visiblement, il a été égaré.

Papa arriva dans la pièce.

Elijah : très mystérieux, tout ça.
Klaus : n'est-ce pas ? J'ai d'abord craint que les sorcières ne l'aient subtilisé. Mais vu que leur dernier tentative s'est soldée par l'amputation d'un brave homme tatoué, je me suis demandé si le voleur n'était pas plus proche.

On se tourna vers mon père.

Klaus : ne rends pas les choses plus difficiles.
Elijah : j'avoue avoir supposé que ton intérêt soudain pour le grimoire était lié à tes activités saugrenues avec les loups du Croissant. J'ai donc décidé de le mettre à l'abri des vilaines petites mains avides.
Klaus : je pensais que tu comprendrais mieux que quiconque. Je ne cherche qu'à aider ces loups. A être le bon Samaritain, de ceux qui ont souffert, le champion des laissés pour compte.
Elijah : quelle noblesse.
Klaus : as-tu envisagé que comme toi, j'essaie de protéger la meilleure amie de ta fille ? De lui donner, et aux siens, la force nécessaire pour être en sécurité ?
Elijah : certes. A moins qu'ils ne cherchent à venger des décennies d'exil. Hayley se retrouverait au milieu. Ça engendrera une violence accrue. La Nouvelle-Orléans, zone de guerre. Voilà ce que tu risques. Je m'y opposerai.
Klaus : les tambours de guerre battaient avant notre retour. Tu devais fermer la bouche et tendre l'oreille.
Alyzée : vous avez fini ? Parce que j'en ai marre de vous entre vous disputez. J'arrive bientôt à la fin de ma grossesse. J'ai déjà mal au dos et vous, vous me donnez mal au crâne.

Je sortis de la pièce.

Mon téléphone sonna.

Alyzée : c'est une blague ?

Je décrocha.

Alyzée : pèse bien tes mots. Le simple son de ta voix risque de me faire regretter ma mansuétude.
Marcel : je sais, je suis sur votre liste noire. Mais Cami a besoin de toi et de Klaus. Malgré votre colère contre moi, ne la punissez pas.

Klaus me rejoignit.

Marcel : elle est avec Kieran.

Je raccrocha et regarde Klaus.

On arriva dans le grenier de l'église. Kieran est sur une chaise accroché.

Alyzée : quel tableau sordide.
Cami : Alyzée, Klaus. Que faites-vous ici ?
Alyzée : j'ai reçu un appel urgent à votre propos. Il nous incombe de faire ce que votre amant est trop lâche pour accomplir. En l'occurrence, vous dissuader de faire la folie que vous vous apprêtez à commettre.

Elle se tourna vers le docteur.

Cami : prêt ?
??? : s'il vous plaît. Ne m'obligez pas.
Cami : je le ferai moi-même.

Elle prit les électrochocs dans ses mains.

Klaus : votre oncle est un homme bien. Il ne devrait pas souffrir.
Cami : il souffre depuis des semaines. Il va mourir, Klaus. C'est peut-être sa seule chance.

Elle mit les électrochocs sur les tempes de Kieran. Il se mit à crier.

Cami passa les électrochocs à Josh. Elle s'accroupit à côté de lui.

Un bébé ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant