chapitre iii.

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「...hélène...」
-•past enchanted forest•-

Elle était à la rue, assise contre un muret, le corps meurtri, des plaies sur son visage. On pouvait aisément dire qu'elle n'avait plus que ses larmes pour pleurer. On l'avait viré de la maison des plaisirs dans laquelle elle travaillait, elle n'avait nulle part où aller. Que devait-elle faire ? Que pouvait-elle faire pour changer son destin, elle qui passait nuit et jour à pleurer dehors, dans le froid.

Elle n'avait personne. Elle n'était personne. Et elle allait crever ici. Comme tout le monde le pensait certainement lorsqu'ils la croisait, assise contre un muret, affamée et l'envie de tout faire pour tout changer. Pour eux, elle n'allait jamais y arriver, et personne ne cherchait à l'aider à ce que cela change.

La jolie rousse essayait tout, elle avait même cherché à changer d'identité pour devenir boulangère, un boulot qui, si elle le faisait toute sa vie, pourrait lui apporter la sécurité. Elle n'avait pas réussit.

C'était certainement terminé. Peut-être que jamais elle ne retrouverait de métier, rien que parce qu'elle avait été fille de joie pour assurer sa survie un temps, pour pouvoir vivre un petit peu plus que ce que les gens pensaient. Personne ne l'appréciait grandement, et cela semblait être réciproque désormais, surtout parce qu'elle en avait marre qu'on ne croit pas en elle, alors qu'elle se pensait capable de récupérer des merveilles.

Un jour, alors qu'Hélène mendiait une fois de plus, s'offrant d'ailleurs à qui le voulait bien, désespérée de son malheur, elle tomba sur un joli homme. Il semblait noble, ou en tout cas, en côtoyait souvent. Il avait une fille, signe qu'il devait avoir déjà été marié, veuf il devait donc être.

Hélène souria à l'homme, se disant qu'en offrant son sourire, elle pourrait peut-être récolter quelque chose, de l'argent peut-être.

L'homme la regarda, semblant hésitant. Il était troublé par la beauté de la jeune souillon. Il s'installa à ses côté, s'asseyant à même le sol pour équilibrer la vision qu'ils avaient l'un de l'autre.

-Je suis Barbe Bleue. Et vous comment vous appelez-vous, lui demande l'homme, En tout cas vous n'avez pas l'air en forme...Avez-vous besoin d'un endroit où vivre ?

Hélène le regarda. C'était l'une des seules fois où on l'avait vouvoyer. Personne ne l'avait jamais autant considéré qu'aujourd'hui. Elle trouvait cela étonnant. Il avait une aura bienveillante qui l'entourait. Sa fille, assise à côté de lui, souriait à Hélène, cette femme lui semblait gentille de ce qu'elle pouvait en voir.

La rouquine les observait tout les deux, ils avaient l'air d'être des gens biens, en tout cas c'était complètement ce qu'elle pouvait observer sur leurs regards. De plus pour une fois on ne la tutoyait pas parce qu'on la pensait inférieure, et on ne l'a nommait pas par des noms horribles, des choses horribles que toutes les femmes qui ici mendiaient recevait.

-Je me nomme Hélène, mon bon monsieur...Merci de demander, et il est vrai que j'aurais bien besoin d'un foyer mais je ne vais pas vous déranger avec cela, après tout, nous nous connaissons très peu, et je doute que vous apprécierez d'avoir comme servante une femme de ma réputation.

-Quelle est donc votre fameuse réputation, je ne l'a connais aucunement, répond Barbe Bleue, regardant la jeune femme dans les yeux, Et même si je la connaissais, mon offre tiendrait toujours. Une réputation ne devrait pas empêcher quelqu'un d'avoir un toit où manger et dormir, Hélène.

Cet homme était définitivement étrange, Hélène n'avait jamais entendu quelqu'un dire ce genre de choses. C'était nouveau pour elle, qu'on l'appelle par son prénom, et pas une insulte utilisé depuis des milliers d'années. C'était nouveau qu'on l'accueille quelque part sans prendre en compte qui elle avait été. Un grand sourire apparut sur son visage.

You're Nothing But A Foe || Once Upon A TimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant