𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟖 | 𝐌𝐲 𝐫𝐨𝐬𝐞

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POINT DE VUE ALEXANDRE :
Villa d'Emilio 23:36

Toujours assis au bar là où ma laisser Richard, je n'ai pas bouger, je n'ai pensé pas a autre chose, j'en suis incappable, je fixe le même point sans jamais le lâcher, mes pensées se mélange, les souvenirs s'accumulent, mes sentiments sont confus, je suis perdu, je ne sais pas comment réagir ni quoi faire, dois-je agir ? Je ferai quoi même ?

Elle est en vie.

Léa est vivante.

Deux ans que je me remémore cette soiré en boucle, deux ans qu'elle a tué mon père, le bruit sourd de cette première balle résonne encore dans mon esprit, chaque nuit, chaque cauchemar, chaque crise, je suis de nouveau la à regarder la scène une nouvelle fois, chaque fois j'entend se tire mortelle, celui de sa mort, je le revois au sol son âme quittant son corps, se bruit qui me rappellent chaque fois le trou béant qui c'est formé en moi quand je l'ai vu tomber au sol se noyant dans une mare de sang, la tristesse sur le visage de mes proche quand je leur ai annoncé. Je devais le ramener à la maison c'était ma mission, Anastasia avais hâte que tout se finisse et qu'elle puissent revoir enfin son père qu'elle aimait tant, je ne pouvais pas annoncé a ma mère que son mari, l'homme qu'elle aimait, celui avec qui elle s'était engagée pour la vie, je ne pouvais pas lui dire qu'il était mort. Pourtant j'était obligé de le faire parce que Léa, la femme en qui j'avais confiance, celle que j'aimais, celle qui a conquit ma famille venait de la ruiner en l'espace d'une seconde nous brisant et nous plongeant dans un deuil profond.

Je n'ai jamais eu de réponse à mes questions ni d'explications face à son acte, ma soif de vengeance n'a jamais était rassasié parce que je n'ai pas eu le temps de lui faire regretter , elle aussi était au sol, pas pour pleurer la mort de l'homme qui l'avait accueilli et chérie comme sa fille ou parce qu'elle regrettait sa trahison, non, elle était au sol parce que elle aussi était morte ce soir là, Richard c'était occupé personnellement d'elle, histoire de me détruire encore plus que je l'était déjà. Et c'est le bruit de ce deuxième tire qui me ramène à la réalité me sortant de ses sombres souvenirs pour remplacer le bruit de la fête qui battait son plein.

- Tu t'es dégonflé, tu préfères envoyer Aaron.

Anastasia vient de s'installer à mes côtés, elle est drôlement calme, elle est presque joyeuse, elle aurait déjà oublié. Elle ne s'était pas empêcher de me faire remarquer que mon idée de faire passer Liv pour Léa était très mauvaise, je l'ai vu dans son regard à la seconde ou liv lui a dit, je suis désormais du même avis qu'elle, quelle idée de faire ça, elle ne mérite pas son nom elle est trop pur pour, Léa tue tout ce qui vie et Olivia ranime ce qui est mort leur donnant une deuxième chance d'être heureux. je suis stupide d'avoir penser qu'elle aurais pu se faire passer pour elle, elle est son inverse.

- Tu boudes ?

- Non.

- C'est parce qu'elle a danser avec un autre ?

Si seulement c'était juste pour ça. Il y a à peine quelques instants c'était ce qui me préoccupe mais maintenant c'est le dernier de mes soucis.

- J'ai vu que tu lui a donné le collier de Maman, me dit surtout pas que c'est juste pour la localiser tu aurais bien pu mettre la puce sur sa robe comme pour moi.

Je me tourne vers elle, ouvrant grand mes yeux, elle sait lire en moi comme un livre ouvert, normal c'est ma soeur après tout, on sait forger ensemble, elle sait comment je fonctionne. Je suis incapable de lui repondre pour la seule raison qu'elle dit la vérité, j'aurais pu le coudre sur ça robe, est c'est se que j'ai fait, le collier est vide, je me suis dit qu'il lui irait vraiment bien sur elle et aussi que je voulais lui offrire, je voulais que se soit elle qui le porte, je voulais lui mettre au tour de son cou, je voulais la voir jouer nerveusement avec, je voulais que se geste lui rappelle moi parce que c'est moi qui lui ai offer se collier, je voulais qu'elle le garde en souvenir, de quoi je sais pas, de moi ? Peut-être qu'elle pensera à moi quand elle le portera, quand elle le regardera, quand elle le touchera. Je l'espère au fond de moi.

SAUVE-MOIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant