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(flashback)

Je marchais dans la neige épaisse. Mes orteils étaient inconfortablement caler les uns à côté des autres gelant dans mes boots de cuir noir.

Je déteste ce pays. Je déteste ce froid constant qui te gèle les joues le nez et les oreilles. Je déteste ses occupants qui sont grossiers et vulgaires, la méthode de combat sont barbares leur langue et culturelle et leur art sous développer.

C'était très bien placé pour le savoir puisque je m'occupais personnellement te garder les prisons militaires. Parfois j'entendais certains détenus chanter à tue-tête des airs entêtant.

Ce n'était pas de jolies musiques. Elles étaient comme ce pays à s'incruster dans ta tête et à ne plus bouger.

Mais un jour, alors que je commençais à somnoler sur le rebord d'un des barreaux. J'entendais une petite voix fluette s'est levée dans l'air gelé. Ce n'était pas spécialement beau mais je ne sais pour quelle raison tu as trouvé que cette musique était ampli de chaleur.

Une chaleur humaine.

Pourtant c'était un des leurs.

Les détenus étaient souvent dépossédé de leur bien lorsqu'il rentrait dans les prisons. Ils étaient désappareillés de leur masque et de ses grandes armures qui faisaient leur renommer. De leur cornes que j'ai toujours trouvé beaucoup trop lourde pour ce à quoi qu'elle servait.

Je voyais des corps tous plus laid les uns que les autres. Pourtant, ce petit être là était d'une beauté florissante.

On ira sûrement me juger si on savait ce que je pensais. En temps de guerre la moindre beauté est éphémère. Je savais pertinemment qu'il ne ferait pas long feu dans les jaules de glace. Et donc, l'ayant sûrement compris aussi, lui et moi nous avions conclu un pacte.

-" Chanter?"

-"je trouve que tu es plutôt gagnant dans l'histoire. Je te donne davantage de nourriture et de couverture que les autres prisonniers et en échange tu as juste à chanter de temps en temps pour moi."

-"Bah oui justement , c'est pour ça je comprends pas pourquoi tu veux que je fasse ça. qu'est-ce que tu gagnes ?"

Je ne lui répondis pas elle lui fait un petit signe de main. Il ne compris pas et ça se vit.

-" chante s'il te plaît ! Peu importe le pourquoi du comment."

Elle me regarde à méfiant et poussa c'est premières notes. Je reconnaissais dans la mélodie les accords typiques de ce pays. D'habitude ces dernières me hérissaient le poil et me faisait devenir particulièrement agressif avec le chanteur ou la chanteuse. Étonnamment, cette fois-ci, j'oubliais presque les différents politiques induites dans la musique et profitez simplement du timbre chaud et masculin de la voix qui résonnait de l'autre côté du bareau.

À la fin de sa musique. Il me regarde peunot ne sachant pas quoi faire.

Je lui tendis une couverture dans lequel était dissimulé quelques rations de survie.

-"Je comprends pas pourquoi vous m'aider."

-"disons que sur ce coup-là on s'aide l'un  et l'autre."

Il rigola un petit peu. Les mains qu'il avait enroulé autour des barreaux gelées devenait rouge vives.
Dans une chorégraphie de TOC nerveux il dissimula son visage derrière sa main et parvenait enfin à articuler :

-"En tout cas merci" il baissa les yeux "je pense que sans votre aide je n'aurais pas survécu au premier mois."
Sans plus de blabla c'est moi qui tire doucement les barres de métal gelée et partir avec son hôte se mettre dans un coin de la cour collective.

Les autres prisonniers tourner en rond dans l'espace libre et ceux chargé de corvée était armé de pelle et creusaient de long sillage.
Lorsque ces personnages avaient été mis sous protection ils avaient été dénudé. Ne leur rester qu'un simple t-shirt manches courtes et un espèce de pantalon qui leur prenait le dessous des pattes grâce à une lanière de cuire de sorte à ce que ces derniers soient toujours tendus.
Pour cet espèce comme pour toutes les autres c'était une condamnation à mort. Le mois passé la température la plus élevée restait dans les alentours de 5 degrés.

Jiho regardez donc de jour en jour les subtiles créatures tombaient les unes après les autres. Ce système était particulièrement sadique étant donné qu'il condamnait les occupants de la jauge par l'élément qu'il connaissait que trop bien : le froid.

Jusque-là le gardien ne supporte très bien voire même il s'en réjouissait. Ces êtres lui avait pris ses sœurs, tu avais pris sa famille, son foyer ,sa maison ,sa paie. Tous ces petits êtres décolorés ne lui inspirait que dégoûts et mépris.

Mais le petit chanteur extroppié , avec son petit visage poupon ses lèvres roses et ses yeux bleus lui rappelant les côtes de son pays natal ne lui inspirait pas toutes ses sensations. Simplement une forme d'attachement. Il était plus doux et plus fragile que les autres. Il le protégeait comme protégerait un enfant.
Disons que contrairement aux autres il le considérait davantage comme une victime collatérale qu'un ennemi en soi.

Ces jours-ci. Son petit protégé se faisait embêter par les autres détenus. Dernier ne comprenait pas la différence de traitement et le traitaient ainsi de traître.
Les accusations ne semblèrent pas lui ravir étant donné que dans les jours qui suivirent, à contre-cœur, il refusa de chanter.
Petit à petit il fut dépossédé de ses couverture par ses codétenus plus fort et plus nombreux.
Jiho regarde la scène de loin. Ne pouvais pas intervenir sans risquer d'être repéré par ses congénères. Il reste donc les
bras croisés malgré le fait que cette situation lui déplaît.

Un jour une querelle plus importante que les autres. Peut-être est-ce parce que le petit avait riposter. Ou peut-être tu es seulement la hargne que les autres avant envers lui qui s'accumulaient de jour en jour. En tout cas, Jiho ce jour-là n'était pas de garde. Quand il est enfin revenu à son poste, la découverte le petit ange la lèvre ouverte et l'arcade sanguilanante .

Il aurait voulu mettre tous ses agresseurs sur les pontons de bois tremper comme au tropique attendant le gel soudain. Mais il ne pouvait pas. Car il n'avait pas le droit. Car on le découvrirait. Car le petit ange chanteur finirait lui aussi par être condamné pour se favoritisme qui lui faisait.

Alors il se contenta de l'emmener à l'infirmerie.




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