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Le petit couteau atterrit tout juste devant la chaise du blondinet. Il tenta de le saisir mais il n'est pas un pas étant donné qu'il était attaché. Deux solutions s'offrait à lui. Soit il faisait chute de la chaise sorte à ce qu'il soit au même niveau que le couteau soit le retirer une de ses bottes avec l'aide de son autre pied pour tenter de maintenir la lame entre ses orteils.

Même si elle semblait voué à l'échec il tente à la seconde solution. Car c'est la première échouait il serait non seulement coincé au sol mais en plus il sera dans la neige. Alors il ne disposait pas de son équipement intégral. Son nez et le bas de son visage étaient exposés au vent glacial. Le casque à corne ne couvre pas sa tête et ses oreilles sans compter les grandes peaux bêtes qui devraient être sur ses épaules mais qui n'y était pas.
La pointe de son pied botté s'appuya contre le talon de l'autre pote. D'après lui ses joues le brûlaient. Mais il connaissait très bien ce pays il savait pertinemment qu'il ne fallait pas qu'il reste ici plus longtemps. Alors il se hâta à retirer la botte droite et à approcher son pied du manche noueux de son canif.

Le pied nu contre la neige le fit frissonner. Mais il persiste et persévère afin de trouver une issue. Son projet était de lancer le couteau à l'aide de ses pattes.

Heureusement pour lui une des attaches qui maintenait ses épaules étaient lâches. Après de nombreuses tentatives soit à peu près 4h de galère il parvint faire remonter le couteau jusque dans sa main. Ni une ni deux il coupe brutalement les liens qui le maintiennent à la chaise.

Son pied dénudé est bleu c'est mains également. Sans pouvoir voir sa face il devine son nez rouge. Sa vision a même troublée de petite stalactite sur le bout de ses cils. Il se r'habille.

Son canif comme sa larme il sait pertinemment que se jeter si peu vécu et quasiment désarmé dans les vaste pleines blanches était du suicide. Sa résolution est donc de retourner au village histoire de récupérer le minimum syndical.

Au même moment, dans le fameux village Jiho était encore assis sur le fauteuil. Le corps de mon ami avait été retiré. Mais les tâches brunâtres contre le plancher était quasiment intact.

Le petit tapis près du feu me parut vite vide. Une pointe de peine piqua mon cœur avant que ces derniers ne sont plus d'une haine profonde. Ce traître. Cet ingrat.

La peine me déchira. Un moment je me suis dit que je pouvais rentrer dans mon pays natal. Après tout plus rien ne me retenait ici. Mon capitaine était mort, le chef semblait avoir repris un pouvoir que j'aurais du mal à contrôler et les locaux tout du moins une poignée me regardait comment tueur.

Pourtant ce n'est pas moi qui avait assassiné froidement un homme désarmer.
Les jours suivent et je me promenais. J'allais dans ce même marché ou pour la première fois nous étions aller chercher la peau qui me couvrait actuellement.
Parfois je repensais à nos promenades, c'est fois où nous allions prendre de quoi boire ou encore aux plaisanteries de Sigune . Le petit farceur me manquait même s'il n'aurait pas dû.

Je fais sortir de mes rêveries une fois devant une étale de viande.

-" Je vous prendrai deux morceaux de cette viande et un peu d'alcool si vous en avez."

-" Non désolée pas pour vous."

Je la vis sélectionné les pires morceaux et les disposer brutalement sur la planche en bois.

-" Ça fera 40. "

-"Je ne paierai pas 40 ce ne sont pas les prix."

-" Pour vous si."

-"C'est quoi votre problème ?"

-"40 je vous prie. Sinon aller voir ailleurs si les prix sont meilleurs."

-"il y a 2 semaines pour deux de ses morceaux on payait 18."

-" Oui. Vous. Maintenant tu n'es qu'un être étranger et un tueur."

-" Pardon ? Ce n'est pas moi qui a assassiné froidement un innocent."

Un rire jaune passe à la barrière de ses lèvres. Elle me toise dans regard hautain.

-" bon sang,  vous auriez dû vous lancer dans la comédie. Votre capitaine était tout sauf innocent. Quant à vous, vous êtes une abomination qui venez de faire faire assassiner un enfant."

-" c'était simplement le commanditaire d'un meurtre."

-" Il était simplement aussi bon dirigeant que son père. Il a fait ce qui aurait dû être fait. C'est-à-dire supprimer les intrus et les tyrans."

-" Vous êtes folles. Nous ne sommes plus en temps de guerre. Et je ne l'ai pas tué. Nous l'avons laissé à l'écart et nous l'avons banni."

Elle ris de plus belle beaucoup plus fort cette fois. Les autres commerçants se tournèrent vers nous.

-"Si vous pensez sincèrement que la guerre est finie c'est que vous êtes particulièrement naïf ou idiot. La guerre des véritablement finis vous ne seriez pas là." Elle marque une pause et son rire cesse " la preuve de votre bêtise est de croire que vous ne l'avez pas mis à mort."

-" Je lui ai même laissé une arme."

-" ici, bannir, c'est comme condamner quelqu'un à mourir. Les solutions sont multiples ,il peut mourir de froid ,il peut mourir de faim, tué par une bête sauvage ,enlevé par les hommes des montagnes. Ce n'est pas un petit couteau qui va faire la différence."

Un pic de stress intense firent cesser de battre mon cœur. Venais-je de tuer mon moineau ? Je l'imaginais agonisant dans la neige pendant une longue semaine.
Non . Même si je ne t'ai pas d'accord avec ce qu'il avait fait . Même si dorénavant je le considérais comme un monstre. Je ne voulais pas m'adonner à ce genre de mise à mort cruelle.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 06 ⏰

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