Le voyant si mal en point. Je commençais à me dépêtrer de mes draps. Mais je finis par m'en empêcher quand je me rendis compte que simple bruitage de la literie il avait brandi une dague.
Même si je lui portais une sympathie inexpliquée. Je ne pouvais pas me permettre de lui faire une entière confiance. Dans son état actuel, le surprendre était comme signer son arrêt de mort. Tout plein d'idées tourne dans ma tête.
Devrais-je l'aider ou juste laisser se débrouiller.Tu me résolu malgré le risque potentiel de me lever. Après tout, ces derniers jours, il semblait vraiment fatigué. En plus c'était un petit peu de ma faute.
Pour la seconde fois, je me débattais avec les draps épais pour m'en extirper. Il me regardait. Il n'était ni effrayé, ni en colère, il... Je ne sais pas à quelle émotion pouvait bien dépeindre son visage. Sans compter que je n'avais accès qu'à la vision de ces deux yeux qui était légèrement recouvert de mèches blanchâtre. Si aucune émotion particulière ne traversait son visage une menace persistante pouvait se lire dans son regard. Ses dire confirmèrent ma parole.
-"Recouche-toi !"
Il l'avait dit presque en murmurant. Cela aurait pu lui donner un air fébrile or ce n'était absolument pas le cas. Son ton était menaçant . Pour appuyer ses dires il gesticula en secouant sa main armée en direction de mon lit.Ce qui était le plus étonnant c'est que jusque-là le garçon ne s'était jamais permis de donner un quelconque ordre à moi ou à mon supérieur. Tu es contraire à notre hiérarchie. Car oui , même si cela ne m'enchante pas plus que ça, une hiérarchie tacite nous séparait d'un fossé immense. Et je pense que c'est pour cette raison qu'il a mis de la distance.
Refusant de me plier une injonction à laquelle je n'avais aucune obligation d'obéir, je me dressais sur mes deux jambes et si quelque part vers sa direction.
De là où je suis je peux mieux voir la plaie béante dans ce qui doit être l'équivalent de notre mollet. Plusieurs éclats d'acier parsemer les contours de la blessure.
Étonnamment l'autre jambe était totalement intacte. Seul son tibia droit était sérieusement amoché. Pourtant quelques éclats de sang séchées joncher les bordures du masque, de la capuche, des manches.
Je tentais de m'approcher davantage pour mieux détailler l'ouverture sanguilanante.
Quand je le sentis un métal froid se presser contre ma gorge. Nos visages
Sont très proches, peut-être moins de 5 cm. Dans d'autres circonstances j'aurais peut-être osé une blague déplacée or quand je sentis la lame aiguisée s'appuyer davantage contre ma carotide je me convaint alors que l'humour n'était pas la solution.
Je me contentais de reculer doucement sans quitté le regard glacial qui s'était brutalement assombri et qui me fixait, menaçant.-" Je veux simplement t'aider."
Il répondit immédiatement presque du tac au tac.
-" Nan , on le sait tous les deux."
-"Qu'est-ce que tu fais dehors à une telle heure?"
-"Ça te regarde ?"
Je ne comprends plus ces réactions. Il y a encore deux jours seulement on faisait ami-ami sans qu'il ne se pose plus de questions et là tout d'un coup il se met à me traiter comme un ennemi juré.
Étant donné que je connaissais maintenant son poste dans l'armée ainsi que sa faille qui était ses pattes, je pouvais aisément imaginer son niveau de corps à corps. Les hommes des glaces n'était pas franchement connue pour être des As en arts martiaux. Par contre leur maîtrise des lames était effrayante.
Pesant le pour et le contre, je le poussa contre le parquet mouillé par la neige extérieur sur lequel il se votera dans un râle de douleur. Il s'apprêtait à se relever
Sur ses coudes. Mais j'ai mis mon pied sur son poignet, le bloquant au sol afin de le désarmer sans risque.
Un sourire victorieux sur mes lèvres je me tournais vers lui.-"Tu me répond maint...."
Je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'il me mordait le poignet au sang. Je lâche la prise rapidement en me tenant le poignet. Et profita de ce moment de faiblesse pour utiliser sa jambe valide afin de s'éloigner de deux trois mètres.
Le sang émanant de sa plaie giclait de plus en plus s'étalant rapidement sur le parquet poli. Toujours secouer de mouvement gauche il parvint finalement à arriver jusqu'à son tapis sur lequel il s'allongea.
Je le regarde faire sans comprendre.
-" Ne t'approche pas davantage ! C'est mon dernier avertissement."
Il recommence à me donner des ordres. Mais cette fois-ci, injonction ne suait ni de colère ni de menaces. Elle était pleine de peur.
Sa voie chevretante s'envola dans une excuse à peine murmurée. De petits tremblements secouaient et ses membres sûrement dû as la fatigue ou au froid... Ou à la peur.Il s'allongea plus confortablement, posant sa tête contre le tapis maintenant trempé d'hémoglobine sans pour autant me lâcher des yeux.
Dans un silence effrayant je m'approche prudemment de lui saisissant un plaid à la volée. Il s'apprêtait à riposter semblant alors davantage terrorisé qu'il ne l'était. Mais se contenta d'ouvrir les yeux grands quand je posais la couverture sur lui.
-" Repose toi! Tu m'expliqueras demain !"
C'était le premier ordre que je lui donnais. Même si au fond s'en n'était pas vraiment un.
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Terre du Nord
General FictionRetour d'une guerre ayant abîmé les deux peuples. Jiho , tente de retrouver la partie de lui morte sur le champ de bataille. Il refait face à ses démons et rencontre un ange déchu.Son purgatoire prendra-t-il un jour fin. Il peut y avoir des scènes v...