Le jugement de servir son époux au foyer comme dans les tâches ménagères - Partie 1/2 :
🔷 La femme pieuse est aussi celle qui se comporte convenablement avec son époux et qui n'est pas ingrate envers lui. Elle est également la femme qui sert son époux au foyer en accomplissant par exemple les travaux ménagers comme le faisaient les femmes de certains compagnons du Prophète ﷺ.
Parmi les devoirs de la femme envers son époux, il y a le fait d'obéir convenablement à son époux, de se comporter convenablement envers son époux et d'être au service de son époux en accomplissant par exemple les tâches ménagères.
Allah a établi des droits que chacun des deux époux a sur l’autre. Le droit de chacun d’eux fait face au devoir de l’autre.
Le Prophète ﷺ a dit : « Certes, vous avez des droits sur vos épouses et vos épouses ont des droits sur vous ».
[Rapporté par At-Tirmidhî (n°1163) et authentifié par Cheikh Al-Albânî]Parmi les bonnes habitudes des Pieux Prédécesseurs, il y a le fait de conseiller la femme, quand on la conduit à son mari lors des noces, de le servir, de veiller à accomplir ses droits et d’éduquer ses enfants.
[Voir aussi Fiqh As-Sounna de As-Sayyid Sâbiq (2/233)]Il a été rapporté que Fâtima (رضي الله عنها), la fille du Prophète (ﷺ), était (tout le temps) au service de son époux au point qu’elle se plaignit auprès du Prophète (ﷺ) des meurtrissures que la meule à grains lui avait laissées aux mains.
[Rapporté par Boukhârî (n°5361)]Il a été rapporté que Asmâ’ Bint Abî Bakr As-Siddîq (رضي الله عنهما) a dit : « Je servais Az-Zoubayr au foyer, et il avait un cheval dont je prenais soin ; il n’y avait pas de tâche plus difficile pour moi que de m’occuper du cheval. Je lui ramassais du fourrage, veillais sur lui et m’en occupais … ».
[Rapporté par Mouslim (n°2182)]Il a été rapporté que Asmâ’ Bint Abî Bakr As-Siddîq (رضي الله عنهما) a dit aussi : « Lorsque Az-Zoubayr m’épousa, il ne possédait sur terre ni bien ni esclave, à l’exception de son cheval. Je faisais paître son cheval, lui rassemblais suffisamment de provisions et prenais soin de lui. Je pilais les noyaux [des dattes] pour son chameau et le faisait paître, puisais de l’eau, cousais son seau et pétrissais [le pain]. Au début, je ne savais pas faire le pain et c’était des voisines honnêtes parmi les Ansâr, qui le faisaient pour moi. Je portais également sur la tête les noyaux [de dattes] depuis la terre d’Az-Zoubayr que le Messager d’Allah (ﷺ) lui avait octroyée, à la distance de deux tiers de farsakh (*) ».
[Rapporté par Boukhârî (n°5224)](*) Les « deux tiers de farsakh » mentionnés dans le hadith équivalent à 3696 mètres.
Les époux doivent tous se comporter convenablement avec leurs conjoints.
Allah تعالى dit : « Et comportez-vous avec elles de façon convenable. » (Coran 4:19)
Allah تعالى dit aussi : « Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu'Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu'ils font de leurs bien. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l'absence de leurs époux, avec la protection d'Allah ! » (Coran 4:34)
Allah تعالى dit aussi : « Ô les croyants ! Obéissez à Allah et obéissez au Messager et à ceux d'entre vous qui détiennent le commandement. » (Coran 4:59)
Le Prophète ﷺ a dit : « Certes, l’obéissance n’est que dans le convenable ».
[Rapporté par Boukhârî (n°7145)]D'après Aboû Hourayra (رضي الله عنه) : « On demanda au Messager d'Allah (ﷺ) : « Quelles sont les meilleures des femmes ? ». Il répondit : « Celle qui réjouit [son époux] quand il la regarde, lui obéit quand il lui ordonne [de faire quelque chose], ne lui désobéit pas, d’une façon qu’il déteste, quand il demande son corps ou son bien » ».
[Rapporté par An-Naşâ’î (n°3231) et authentifié par Cheikh par Al-Albânî]Le Prophète ﷺ a dit aussi : « Si la femme observe ses cinq prières quotidiennes, jeûne le mois de Ramadân, préserve sa chasteté et obéit à son mari, on lui dira : « Entre au Paradis par la porte que tu veux » ».
[Rapporté par Ahmad (n°1661) et authentifié par Cheikh Al-Albânî]Le Prophète ﷺ a dit aussi : « Allah ne regardera pas la femme ingrate envers son époux, alors qu’elle ne peut pas se passer de lui ».
[Rapporté par Al-Hâkim dans Al-Moustadrak (n°2771) et authentifié par Cheikh Al-Albânî]Il a été rapporté que le Prophète ﷺ a dit aussi : « … J’ai vu aussi l’Enfer. Aujourd’hui, j’ai vu une scène sans précédent. J’ai constaté que la plupart de ses occupants étaient des femmes ». On lui demanda : « Pourquoi, ô Messager d’Allah ? ». Il répondit : « Pour leur ingratitude ». On lui demanda : « Sont-elles ingrates envers Allah ? ». Il répondit : « Elles se montrent ingrates envers leurs conjoints et ne reconnaissent pas la bienveillance. Si toute ta vie, tu traites l’une d’elles avec bonté, puis qu’une chose la contrarie, elle affirmera : « Je n’ai jamais vu le moindre bien de ta part ! » ».
[Rapporté par Boukhârî (n°5197)]🔷 Cheikh Ibn Taymiyya (رحمه الله) dit : « Les savants ont divergé : la femme doit-elle être au service de son mari, tel que disposer la literie de la maison, donner à manger et à boire, pétrir le pain, moudre [les grains] et donner à manger à ses esclaves et à ses animaux, et faire paître sa bête et d’autres choses dans ce sens ? Il y en a parmi eux qui ont dit : « Le service n’est pas obligatoire ». Mais ce dire est faible, comme est faible aussi celui de ceux qui ont énoncé : « Le bon rapport et le coït ne sont pas obligatoires pour l’époux », car ceci [si elle n’accomplit pas les activités précitées] n’est pas une cohabitation convenable avec lui. Comme le compagnon de voyage, qui est égal à l’homme et à son cohabitant dans le foyer, s’il ne l’aide pas pour réaliser un profit, il ne se serait pas comporté avec lui convenablement. Et on a dit, et c’est le dire qui est juste, qu’il est obligatoire à la femme d’être au service de son mari. Car l’époux est son maître dans le Livre d’Allâh (*) et elle est une captive dans la Sounna du Messager d’Allâh (ﷺ). Il appartient au captif et à l’esclave d’être au service [de leur maître], parce que c’est cela l’usage convenu. Puis, il y a parmi eux, ceux qui ont dit qu’il lui incombe de faire le service qui serait aisé, et il y en a qui ont dit que le service lui est obligatoire selon l’usage, et c’est cet avis qui est juste. Ainsi, il incombe [à la femme] de servir son mari d’un service connu d’une épouse de son rang à son époux, et cela diffère selon les situations. Car le service d’une bédouine n’est pas comme celui d’une campagnarde, et le service d’une femme forte n’est pas comme celui d’une femme faible ».
[Madjmoû‘ Al-Fatâwâ (34/90)]Il n’y a aucun doute que si la femme s’acquitte de cette noble mission (le fait de servir son époux au foyer), le bonheur et la stabilité de la famille seront préservés. Les liens d’entente et d’affection seront approfondis dans le cadre de l’entraide dans le bien et la piété.
Source : Extrait de l'article mensuel n°65 du site officiel de Cheikh Mohamed Ali Ferkous
(*) Cela dans Sa Parole (sens du verset) : « Ils trouvèrent son maître [à elle] à la porte » (Coran 12:25) . Et Il a désigné par le terme « maître » son époux.
[Voir Fath Al-Qadîr d’Ach-Chawkânî (3/18)]
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Rappels Islamiques Utiles
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