Chapitre titre 35: Parfois, il suffit juste de provoquer le destin...

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Trois mois plus tard...

Ma vie reprit son cours.

Le boulot se passe à merveille, je parviens à réaliser de grands projets de construction et d'aménagement de terrain. Je devenais de jour en jour un élément essentiel de l'entreprise.

Chaque jour, après le boulot, je rentrais chez moi. Seule, dans cette grande maison, je m'apitoyais  sur mon sort. Je ressentais cet énorme vide en moi. Je n'avais même plus d'amis avec qui parler.

Et c'est pendant ces moments-là que je commence à regretter d'avoir rejeté Khalil. Qu'est ce qui m'étais vraiment passé par la tête ? J'étais à ça d'épouser l'homme de ma vie...

Toute décision entraine des conséquences et même si je brûlais d'envie d'appeler Khalil, pour qu'il vienne me resserrer dans ces bras, je me retenais.

Je ne voulais plus de cadavres dans mon placard. La mort d'Alfred continuait toujours de hanter mes nuits. Je ne voulais plus jamais revivre cela.

Une semaine après mon retour des Maldives, j'avais envoyé un message à Ousmane lui demandant s'ils étaient de retour au Sénégal. Il m'avait répondu qu'ils étaient sur le point de prendre leur vol. Je lui avais ensuite proposé que l'on prenne un verre dès qu'il arrivera.

Il a lu le message mais ne m'a pas répondu. Et depuis lors, je n'ai plus eu de ses nouvelles.

Après toutes les déclarations et les mots doux qu'il m'ait fait, il n'eut même pas pris la peine de m'appeler et de prendre de mes nouvelles au moins.

Je dois avouer que son comportement m'avait blessé, d'autant plus je m'étais habituée à sa compagnie mais après trois mois sans nouvelles, j'ai fini par n'y plus penser.

Un autre jour...

Ma routine quotidienne n'attend que moi. Aujourd'hui je dois finaliser un projet sur la construction d'une nouvelle passerelle pour voitures dans un village du Sud, c'est pourquoi je serais toute la journée au bureau, bien que je préfère largement le terrain.

J'arrive de très bonnes heures au bureau et sans plus tarder, je me mis au boulot.

Mon travail me passionne en un point où, je n'ai même pas vu l'heure passer.

_Tiens il est déjà l'heure du déjeuner, dis-je en regardant sur ma montre

Je réorganise alors les dossiers sur mon bureau, puis me relève pour aller déjeuner.

J'ouvris la porte mais celle-ci ne s'ouvrit pas.

J'essaie de nouveau, j'essaie avec la clé mais elle ne s'ouvrit toujours pas. Comment était-ce possible ? La porte ne s'était jamais bloquée auparavant.

Je frappe sur la porte en demandant de l'aide, mais personne ne vint. C'était normal puisque c'était l'heure de la pause, tout le monde était déjà au réfectoire je suppose.

Je pris mon téléphone et essaie d'appeler quelques collègues mais personne ne décrochait son téléphone.

Désespérée, je retournai à mon bureau et continuai mon travail, en attendant la fin de la pause.

Après une demi-heure, j'entendis le bruit de la serrure de ma porte qu'on ouvrait de derrière mais personne n'entrait.

Je me relèvai de nouveau alors et allai voir.

Dès que j'ouvris la porte, je fus accueilli par des acclamations et par une pluie de confettis.

Mais que se passait-il ?

Une de mes collègues vint me tendre un énorme bouquet de roses, et je vis l'énorme décoration devant moi, où il s'était écrit : Karou Mya Ndiaye, would you marry me ? (Voudrais-tu m'épouser ?)

Disco Love (En correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant