Chapitre 40: Alfred (partie1)

103 10 8
                                    

Ce chapitre va sembler être indépendant de la chronique, mais ne l'ai toutefois pas. Il nous donne un aperçu d'une partie de la vie d'Alfred, les événements qui sont propres à l'histoire d'Alfred...

Alfred

Beaucoup d'entre vous en connaisse peu sur moi.

Vous ne connaissez que ce que les autres vous ont raconté sur moi, alors laissez-moi vous en dire plus sur moi. Ecoutez ma version !

La tragédie du 10 Décembre : je n'ai jamais pensé une seconde que ma vie sur Terre serait aussi courte.

Courte certes, mais rempli d'histoires ou dirai-je de tourments. Bons ou mauvais ? Je n'en sais rien. A vous de juger.

Je me nomme Alfred Khairy Diop. J'ai un frère jumeau qui s'appelle Khalil Djamil Diop.

Mon frère et moi avions toujours été physiquement identique (de vrais jumeaux). C'est d'ailleurs la seule chose qu'il a pris de moi, ou moi de lui... Minimes étaient les gens qui pouvaient nous différencier physiquement. Ils nous demandaient toujours de parler pour pouvoir nous reconnaitre, et même cela ne suffisait pas parfois.

Nous n'avons jamais connu notre mère, elle a rendu l'âme en nous donnant naissance et notre père voyageait beaucoup. D'ailleurs c'est ce qui lui a valu son succès : le succès du grand empire immobilier qu'il a battu.

J'ai hérité avec mon frère de cet empire après le décès de notre père. Ce qui nous a fait porté le titre de « frères milliardaires Diop ».

Il ne me restais que mon frère et nos innombrables ménagères. Y'avait aussi ma tante Bintou Diop, mais pendant cette période là, elle n'était pas encore veuve.

J'ai toujours été considéré comme le jumeau le plus têtu parce que je faisais plus de bêtises.

Khalil était le chouchou de toutes nos gouvernantes et nounous. Il était correct et brillant. Il a même appris à cuisiner avec l'une des meilleurs chef cuisinier qu'on avait : tata Carol . Mais j'ai réussi à la faire viré car j'étais jaloux de la relation qu'elle avait avec Khalil, surtout que Khalil la voyait comme une figure maternelle.

Khalil m'en a voulu des jours.

_Pourquoi il a fallu que tu gâches tout Alfred, tata était comme une mère pour nous, disait-il

_Parles pour toi, elle n'est pas ma mère et ne le sera jamais, lui répondais-je

J'ai toujours eu du mal à voir en une autre femme une figure maternelle. Papa me disais que j'avais même refusé le lait d'autres femmes quand j'étais nourrisson.

Mais, les disputes entre mon frère ne duraient jamais, on finissait toujours par nous réconcilier.

Il m'arrivait parfois de pleurer la nuit car je ressentais cet énorme vide en moi mais lorsque ça m'arrivait  je faisais fréquemment ce rêve qui m'adoucissait tant. C'était ma mère qui venait me prendre dans ces bras et me consolait dans une prairie. Je peux dire alors que c'est moi qui ai le plus ressenti son absence, l'absence de notre mère. D'où le fait que je porte son prénom n'est pas un hasard : Khairy.

Mon père essayait de combler son absence avec des cadeaux couteux qu'il nous offrait et nous avons vite été habitués à la technologie.

J'ai installé mon premier réseau social à l'âge de huit ans et j'y ai vite été accro. C'est sans doute la raison pour laquelle je n'ai jamais percé dans les études. Au fait je ne suis jamais passé en classe supérieure. A chaque fois, notre père s'arrangeait avec le directeur pour me faire passer. Jusqu'en terminale, il n'a rien pu faire pour moi à ce stade. J'ai passé 3 fois mon bac et à la dernière tentative, j'ai préféré abandonné les études.

Disco Love (En correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant