Jordan Bardella était à présent chez Gabriel Attal.
La décoration était assez chaleureuse, son chien dormait paisiblement, et surtout, il y avait Gabriel.
"J'avais quelque chose à te prouver il me semble."
À ces mots, le cœur du droitard s'emballa(rdella). Il attendit bien sagement que Gaby débute son argumentation.
"Déjà, je n'inviterai jamais chez moi un simple partisan du RN."
Tout en disant cela, il leur serva deux verres du champagne volé plus tôt chez Marine.
"Avec toi, il est intéressant de débattre", il se pencha sur lui, "et tu possèdes des arguments très convaincants" murmura-t-il en effleurant son entre jambes.
"Et je dois avouer que ton côté entreprenant me plaît bien" susura-t-il en s'asseyant sur ses jambes."Et si tu me montrais ta chambre ? J'ai bien envie de te montrer mes arguments." répondit Jordan, finissant son verre.
À ce moment-là, Gaby réalisa qu'il y avait toujours le portrait taille réelle de Manu dans sa chambre.
"Euhhh oui alors attends c'est un peu le bazar, laisse-moi deux minutes pour régler ça...
-C'est pas ça qui va me gêner tu sais" dit-il en défaisant sa cravate.
Gabriel était partagé entre son désir charnel et celui de faire disparaître absolument ce tableau. Il fonça vers la chambre : "non vraiment, ça ne va pas prendre longtemps !"
Mais Airjordan le suivit de près, et apperçu le sujet de son inquiétude. Gabichon se retourna, mort de honte :
"C'est pas ce que tu crois ! C'est le Président qui offre ça à tout le monde !
-Et tu t'es senti obligé de le mettre près de ton lit ?
-Ça dénotait trop avec la déco du salon...
-Ouais c'est ça, t'aurais préféré l'avoir lui plutôt que moi c'est ça ? Ou c'est déjà fait ?
-Mais enfin Jordan, tu t'entends ?"
Bardella était fâché tout rouge. Il fronçait fort les sourcils et poussa Gabriel sur le lit avant de l'enjamber.
"Tu es à moi ! Je t'interdis de penser à un autre quand tu t'endors !
-Tu te calmes ?! Depuis quand je t'appartiens ?"
Jordan se stoppa net, interloqué. Pourquoi était-il aussi jaloux ? Il aimait leur relation si unique mais... C'était quoi, leur relation, au juste ? Ces derniers temps, ils ressemblaient beaucoup à un couple, donc il s'était dit que...
"Ça veut dire que tout ce qu'on vit ne vaut rien, pour toi...?"
En disant cela, la voix de Jojoba se brisa. Il se releva et partit s'enfermer dans les toilettes. Pas pour déposer un classique, mais pour écouter de la musique triste et remettre sa vie en question, tout en assiègeant le territoire de Gabriel.
"Jordan, attends...!"
Attardal toqua à la porte, essayant de le convaincre de revenir, en vain. Il s'asseya au pied du mur, scrollant sur son téléphone.
"... Putain mais t'es sérieux ? Tu viens vraiment de publier une photo de moi en noir et blanc avec la musique de Vitaa là ?
-... Peut-être. (Dit-il à travers la porte.)
-Mais j'ai pas du tout envie de me séparer de toi, moi...
-Pour se séparer faudrait être ensemble.
-Ok, sors de là Bardella. On va mettre ça au clair."
Il s'exécuta, montrant ses yeux bouffies à Attal, qui le prit dans ses bras.
"Tu es un idiot fini. Tu sais pas réfléchir, tu te contredis tout le temps et tu penses qu'à la nourriture.
-Je suis pas venu ici pour souffrir, ok ?
-Tu es clairement raciste, misogyne et homophobe, ce qui est bête parce que tu tires une balle contre ton camps.
-Mais ?
-Attends j'ai pas fini. Je déteste ton parti et tout ce que tu représentes.
-Alors j'imaginais pas ma soirée comme ça à la base...
-Et malgré tout ça, je ne comprends pas pourquoi mais je t'aime.
-... Quoi ?
-Feur."
Bartoidla était à la fois surpris et ému. Il ne pensait pas cela possible. Attal, amoureux de lui ? Il eût un très, trop large sourire. Il n'arrivait pas à cacher ses sentiments devant cet homme.
"Jordan Bardella, veux-tu être mon petit-ami ?
-... On restera cachés ?
-Ah bah oui faut pas déconner, j'ai pas envie de m'afficher avec un fasciste non plus.
-Tant mieux, moi j'ai pas envie qu'on me traite de gay.
-Alors non seulement c'est déjà le cas mais en plus faudrait vraiment que t'ailles consulter un psy.
-Gay ou pas, aujourd'hui sera le premier jour officiel de notre couple, chéri."
Les deux politiciens s'embrassèrent, scellant ainsi leur amour. Le baiser était doux et délicat. Du moins, durant les 5 premières secondes.
Ils retournèrent dans la chambre, bratzdella prit soin de retourner le tableau au passage, et ils commencèrent une danse sensuelle habillés. Du moins, pendant les 10 premières secondes.
Le portrait de Manu se retrouva couvert de leurs vêtements.Barredilela se frotta au dos de son amant, embrassa ses épaules et sa nuque, puis mordilla son oreille en murmurant : "Moi aussi, je t'aime Gabriel" avant de s'enfoncer en lui dans un soupir mutuel. Ils s'abandonnèrent l'un à l'autre, perlants de transpiration. Ils formaient un tout, une coalition unique. Leurs déhanchés migraient d'un bout à l'autre du lit. Jordan détenait un pouvoir sur l'état de Gabriel, qui se lâchait de plus en plus, découvrant des plaisirs innatendus. Même si sa constitution faiblissait, Gaby reprit le dessus, enflammé par la passion. Tout brûlait, chaque geste était urgent, chaque gémissement devenait la mélodie préférée de l'autre.
Ils se donnèrent à leur amour jusqu'à la fin de la matinée. Avant de réaliser qu'ils devaient continuer leur vie politique, et donc partir au travail. À contre coeur, ils se séparèrent donc, sans avoir dormi de la nuit.
Gabriel arriva à Matignon. Il devait commencer à récupérer ses affaires. Tout le monde remarqua sa fatigue.
"Ça va Gaby, tu te remets d'hier ?
-Hein ? Comment ça ?
-Ça a dû être dur à encaisser les résultats, en plus t'as mis du temps à faire ton discours.
-Ah. Oui, la vie continue. On va tout faire pour ne pas laisser le RN au pouvoir."
Il esquiva les conversations, encore fraîchement empreint de l'odeur de son opposé politique.
Soudain, Emmanuel Macron rentra dans la pièce.
"Monsieur Attal, est-ce qu'on peut s'entretenir dans mon bureau ?"
Ouhla. Ce ton formel ne présageait rien de bon.
VOUS LISEZ
Tensions et d'ébats
RomanceSi vous lisez cette histoire c'est que vous êtes aussi détraqués que moi. Je précise mais je suis de gauche. (Il y a du 🍋 dans cette histoire) 💥DISCLAIMER💥 Ceci est une FICTION pour rigoler, je la supprimerais sur demande des personnes concerné...