Tensions et d'ébats

Chapitre 16 : Promesses

Les jours passaient et Jordan ne pouvait s'empêcher d'épier les faits et gestes de Gabriel à travers les réseaux sociaux. Il devait bien l'admettre, il était jaloux. Plus il réfléchissait à leur relation et plus il doutait de lui-même. Pourtant, il avait toujours tout fait à l'instinct. Réfléchir n'était pas dans ses habitudes.

Il en était venu à la conclusion qu'il devait séduire Gabriel davantage pour qu'il soit incapable de penser à quelqu'un d'autre que lui.

De son côté, Gabrebis travaillait avec acharnement, profitant de ses derniers instants en tant que premier ministre. Il pensait évidemment beaucoup à Jojo mais face à la masse de travail qui l'attendait, il n'avait pas le temps pour ne serait-ce que lui envoyer un message. Et honnêtement, en ce moment, il préférait se concentrer sur son travail plutôt que de trop réfléchir à sa relation.

La fête nationale approchait à grands pas. Cela faisait maintenant plusieurs jours qu'il n'avait pas consulté ses messages, il décida donc de regarder son téléphone :

J : "Coucou Gabichou je sais que t'es occupé mais j'aimerais bien qu'on se capte avant la fête nationale ✌🇫🇷😘"

G : "Je devrais pouvoir me libérer samedi soir justement 👀"

J : "Rendez-vous à 21h chez moi? 😏"

G : "👀🤝"

Ce simple échange avait réussi à détendre les deux hommes. Jorbam était heureux d'avoir enfin une réponse et Gabimel était soulagé que son compagnon ne lui tienne pas rigueur du peu de messages qu'il lui avait envoyé. Ils avaient hâte d'être samedi soir.

Le jour J arriva plutôt rapidement. Avec toutes les réunions engendrées par le changement à venir du gouvernement, Gabriel ne vit pas le temps passer. Il avait besoin de souffler et était donc heureux de pouvoir se rendre chez son petit ami.

Il sonna à la porte.

Jordan l'accueillit en tenue décontractée (qui moulait bien ses muscles, il savait ce qu'il faisait) avec en fond sonore "Careless Whisper".
Attaloup était partagé entre le rire et l'excitation.

" Bonsoir mon amour, je nous ai concocté un petit repas en tête à tête...

-Ah oui tu me sors le grand jeu là !

-Il le faut bien, si je veux entretenir la flamme (olympique)."

Gaby eût un sourire en coin. Dans ces moments-là il se sentait bête de douter. Il rentra dans l'appartement et posa presque timidement ses lèvres sur celles de Jordichou. Voyant qu'elles étaient bien reçues, il se colla à son petit ami plus désespérément, traçant un chemin avec sa langue pour approfondir le baiser. Il réalisait maintenant à quel point son homme lui avait manqué. Une vague d'émotions le traversa. Non ce n'était plus du manque, c'était une véritable famine.

Ne s'attendant pas à cette intensité, Jordan gémit légèrement. Attal avait soif de lui. Il ne voulait plus le lâcher et il allait lui faire comprendre.

Pourquoi avait-t-il fallu que ce soit lui ? Pourquoi devait-il être désespérément amoureux de Jordan Bardella, alors qu'ils étaient ennemis devant les caméras ?
Il n'avait pas de réponse et n'en aurait peut-être jamais, mais son corps agissait instinctivement.

Grabouille attaquait à présent son cou, tout en agrippant ses fesses avec force, ce qui fit sursauter Jojo.

"Gaby, qu'est-ce qui te prend ?

-Laisse-moi te montrer mon amour à ma manière."

Il continua son pèlerinage du cou au torse de son amant, se délectant de chaque détail, de chaque grain de beauté à embrasser, s'attardant sur les zones sensibles qu'il commençait à bien connaître.

Jordan profitait des sensations que cela lui procurait. Il avait tellement attendu ces retrouvailles. Sentir les lèvres de Gabybel contre lui était ce qui lui permettait de survivre. (Ça, et faire des vidéos sur tiktok.)

La main du plus vieux glissa sous le pantalon de son amant, jouant avec sa poutre et son puit.

Jojo poussa un long soupir de plaisir. Chaque geste, chaque respiration était brûlante. Et il voulait être consumé entièrement.

"Gaby... Pas besoin de me préparer plus que ça...

-Tu es sûr ?"

Pour toute réponse, il hocha la tête, enlevant ses vêtements en environ 3 secondes.

Gabriel se positionna à l'entrée de Jordan, démarrant ainsi les choses sérieuses.

Il lui asséna de puissants coups de rein, accélérant sous ses supplications. Tout était sauvage et transpirant. Ils s'embrassaient constamment, comme s'ils avaient peur que chaque baiser soit le dernier.

Leur plaisir escalada jusqu'à son apogée, soulageant les deux hommes de ce besoin brûlant.

Ils s'étalèrent l'un à côté de l'autre, haletants.

Après s'être remis de leurs intenses retrouvailles, ils se mirent à table, dégustant ce que Jordan avait préparé.

Ils discutèrent de l'avenir de la France (sans trop rentrer dans leurs idéologies pour ne pas se disputer), puis de leur avenir, à eux deux. Ce sujet était si délicat. Brandella rassurait Attalion sur leur histoire, lui disant de se concentrer sur le moment présent. Grabriel, quant à lui, assurait son amant qu'il avait tourné la page sur ses anciennes histoires et qu'il était le seul qui comptait dans son coeur.

Les deux hommes feraient de leur mieux pour préserver cette si belle histoire.

Alors, s'ils y mettaient du leur, ça ne pouvait que marcher.

Avec de la volonté, on peut arriver à tout.

...Non ?