Le grimoire de l'Ermite Rikudo

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Haryan était épuisé de sa journée. Heureusement, le lendemain, c'était la fête nationale, son seul et unique véritable jour de congé de l'année.

Il se laissa tomber sur son matelas en soupirant.

- Demain, grasse mat'...

- Dors bien Mon Haryan.

Le jeune releva la tête, le coeur tambourinant dans les tempes. Repoussant ses draps, il faillit bondir hors de son lit... avant de se laisser retomber lourdement.

Une larme roula sur sa joue :

- Sors de ma tête ! Va t'en, tu n'es pas réel.





Les chants des oiseaux passaient par la fenêtre. Jamais, selon Haryan, Hana n'avait été aussi resplendissante que cette année là.

Deux ans s'étaient écoulés depuis toutes ces aventures et Haryan s'en remettait peu à peu.

Sauf de l'une d'entre elle : les plaies laissées par le départ d'Itachi ne cicatrisaient pas.

Dans un soupire, Haryan caressa du regard un mésange qui picorait sur la terrasse.

En effet, depuis quelque mois Haryan était le propriétaire d'une belle maison perchée sur une colline à la sortie du village.

De son jardin, il surplombait le village et de la fenêtre de sa chambre, il voyait la gigantesque montagne sacrée du pays.

Et comme dans ses rêves, le moindre recoin débordait de fleur.

Et comme dans ses rêves, le moindre recoin débordait de fleur

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Il s'appuya sur un coussin et soupira avec ennuis.

Il n'avait rien à faire : aujourd'hui, c'était la fête nationale, il ne travaillait pas.

Machinalement, il grimpa à l'étage pour aller chercher dans son bureau de quoi lire.

Les étagères s'étendaient d'un bout à l'autre de la pièce, croulantes sous les ouvrages. Une odeur de vieux et de poussière embaumait l'atmosphère.

Haryan parcouru, du bout du doigt, tous les documents avant de s'arrêter sur l'un d'entre eux, plus gros, et surtout, plus mis en valeur par son emplacement.

Sa tranche était décorée de petit dessins dorés et le nom "Yasu*" était marqué en bas de la tranche.

Haryan tira dessus de ses longs doigts allongés par ses ongles noirs et retourna s'assoir dans le salon, en bas.

Après s'être laissé tomber dans l'amas de coussin qui camouflait une tâche de soupe sur la housse du canapé, il ouvrit le livre au sommaire et commença sa lecture.

Tout était parfaitement expliqué, répertorié et les dessins étaient d'une finesse qu'Haryan n'avait jamais vu pour un bouquin de ce genre.

Un bouquin d'herboristerie, sur les fleurs médicinales.

Le déserteur oublié [#2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant