Kaily's Survival

11. "Ne fais pas confiance aux mot, fais confance aux actions."

Jason

— Il... Il fait partie d'un... gang ? répète-t-elle, juste avant de s'évanouir.

Moi et Mattia plongeons vers elle pour éviter que sa tête ne touche le sol. Elle s'est déjà pris un coup de crosse par l'autre con avant de tomber par terre, je pense que sa tête a pris assez de coups pour aujourd'hui.

J'ai demandé à Marco d'arrêter avec sa cravache, seulement quand il s'agit du réseau rien ne l'arrête. Il m'en veut d'avoir tout risquer en l'amenant ici. Malheureusement pour lui, j'ai un cœur moi, et il était hors de question que je la laisse se débrouiller seule face à ce type. Quand elle a dit qu'elle avait été poignardée par ce crétin, j'en ai eu des frissons. Surtout que c'était uniquement parce qu'elle était sortie ! Comment peut-on faire ça à une femme bordel.

— Allongez-la par terre et rattaché ses mains on ne sait jamais, ordonne Marco.

— Mec t'abuse tu as bien vu qu'elle était inoffensive, intervient Mattia, elle est restée sur sa chaise et n'a pas bouger d'un cheveu.

— On était quatre à l'entourer, qui sais si elle ne tentera pas quelque chose quand on reviendra la voir.

— Si elle savait se défendre, elle n'aurait pas pris la fuite face à Logan, intervient-je à mon tour.

— Attaché la et rejoignez moi dans le salon, c'est un ordre, précise Marco toujours aussi méfiant.

Plus personne ne répond, je regarde Antonio lui rattaché les mains et Mattia prendre son sweat pour la couvrir. Quant à moi, j'enlève mon blouson et lui glisse sous la tête pour faire un semblant d'oreiller. Je me promets de revenir avec une bassine d'eau et un coton pour lui laver le visage et soigné sa plaie sur le sommet de son visage.

— Venez les gars, Marco doit nous attendre, lance Antonio d'un air détaché.

On sort de la cellule en prenant soin de fermer à clé pour ne pas nous attirer les foudres du chef. On longe le couloir et on tourne à droite pour atterrir dans la cuisine.

— Tu vas la laisser longtemps dans cette cellule ? demandais-je exaspéré.

— Je ne sais pas. Je ne veux pas qu'elle nous rapporte des emmerdes. Explique-moi en détail ce qui s'est passé aujourd'hui.

— J'étais encore planquer dans ma bagnole devant chez Logan, quand il a pris sa voiture, je l'ai suivi. Il s'est arrêté devant un bahut, sur le coup je n'ai pas compris mais j'ai capté quand je l'ai vu, elle, dans la foule.

— Comment ça ? Tu l'avais déjà vue avant ? intervient Mattia

— Ouais la première fois date déjà d'environ 2 semaines, elle avait quitté son mec ce jour-là et depuis ma voiture j'ai vu ce connard la tenir par le coup donc je suis intervenu. Je lui avais mis un poing dans la gueule et il avait déguerpi. Ensuite la deuxième fois, je l'avais croisé quand je suis allé à notre boîte de nuit pour vérifier que tout se passait bien. On avait un peu fait connaissance à ce moment-là.

— Ah ouais mec, c'est pour ça que tu es si attentionné avec elle, c'est ta protégée, me charrie Mattia.

— Arrêté avec ça les gars. Bon vous voulez la suite ?

— Évidemment.

— Donc je disais, repris-je en soupirant, je l'ai vite repéré et quand elle a vu la voiture de son ex, on aurait dit un fantôme je vous jure, de là elle s'est mise à courir et putain ce qu'elle court vite.

— On a compris mec, tu es fan d'elle, se marre Antonio.

— Vous voulez savoir la suite ou vous allez encore m'interrompre à chaque phrase ?