Kaily's Survival

47.« Si le plan ne fonctionne pas, change le plan mais jamais le but. »

Jason

On nous tire dessus bordel !

J'entends Roxane crier depuis l'étage alors que Kaily reste figé les yeux grands ouvert devant les débris de verre. Je l'attrape par le poignet et lui prends son téléphone des mains.

— Suis-moi vite, lui murmurais-je essayant de rester calme malgré la panique qui me submerge.

Je monte les marches 2 par 2 en la tenant toujours et déboule dans la chambre de Roxy.

— Suis-moi, ordonnais-je également à Roxy.

Puis en mettant le téléphone à mon oreille.

— Marco tu es toujours là ?!

— Oui, j'ai entendu on arrive le plus vite possible.

Je raccroche tandis qu'on pénètre dans ma chambre. Je rentre dans le dressing et ouvre une trappe dissimulée dans un des murs.

— Rentrée là-dedans. Kaily je te laisse mon arme, elle est chargée, tu tires uniquement si vous avez un problème compris ?

— N'y vas pas ! me chuchote-t-elle des larmes dévalant son visage.

— Tant que tu es en sécurité tout ira bien, princesse, lançais-je le plus calmement possible.

— Mais il n'y a personne d'autre que toi, continue-t-elle en reniflant.

— Je ne prendrai aucun risque je te le promets. Maintenant, je veux que vous restiez calme et que vous ne fassiez plus aucun bruit d'accord ?

— EH GROSSE SALOPE ! crie une voix qui vient de franchir la porte d'entrée. JE SAIS QUE TU ES LÀ ! SI ON DOIT FOUILLER CHAQUE RECOIN DE CETTE MAISON JE LE FERAI.

Je place mon index sur ma bouche signe qu'elles doivent rester silencieuses. J'embrasse furtivement Kaily avant de refermer la trappe sur elles.

J'entends des portes claquées en bas, de plus en plus violemment. Je ressors le téléphone et remarque que Marco m'a laissé un message.

*3 minutes*

J'enfile mon gilet par balle qui se trouve dans mon dressing par chance et j'attrape un flingue caché dans un de mes placards.

Je sors discrètement de la chambre pour éviter qu'il ne me trouve près des filles et vais au fond du couloir dans la direction opposée.

— Ce n'était pas gentille de ta part de faire exploser ma baraque, pétasse. Tu sais ce qui t'arrives quand tu joues les rebelles ! crie encore cet enfoiré à qui j'ai envie de briser les jambes. Vous, continue-t-il plus bas sûrement pour parler à ses gars, continuez à fouillez chaque recoin du rez-de-chaussée et vous, vous me suivez, on monte !

Je le vois se rapprocher des marches tandis que la porte s'ouvre sur nos hommes. Des coups de feu commencent à résonner de partout, je m'approche du garde-corps et commence à tirer également mais Logan a disparu de mon champ de vision.

— À couvert ! hurle un de nos gars.

Une Grenade explose dans le hall, l'onde de choc me propulse en arrière, je n'entends qu'un bourdonnement horrible. Je vois quelqu'un monter les escaliers mais je ne suis pas en état de réagir.

J'essaie de reprendre mes esprits sachant pertinemment le danger qui règne à présent dans notre maison.

Je distingue Marco venir vers moi d'un pas chancelant.

— Elles vont bien ? me demande-t-il tandis que je récupère mon ouïe progressivement entendant à présent le vacarme d'en bas.

Je hoche la tête en me relevant, pas question de dire à voix haute où elles se trouvent, je ne m'y risquerais pas.

— Faut allez aider les hommes en bas et coincé cette pourriture, crie Marco pour se faire entendre.

Nous descendons, au centre de la guerre. Là où le tonnerre se fait entendre encore plus fort. Je me plaque contre le mur du salon, mon arme à la main. Je le longe à l'affût du moindre mouvement, jusqu'à notre salle de réception. Je jette un rapide coup d'œil et aperçoit trois hommes. Je fais signe à Marco de me rejoindre pour se mettre à découvert au même instant et ils finissent tous avec une balle dans le crâne.

— Putain, ils ont dû trouver Elio non ? questionnais-je tendu.

— Il est peut-être allé le rejoindre, ramène-toi !

On se diriges vers la cuisine évitant les balles qui nous frôle. Des éclairs jaillissent du ciel éclairant nos lieux.

— Antonio, Mattia vous allez bien ? leur demandais-je en hurlant quand je les aperçois eux aussi dans la cuisine.

— Ouais, on gère, répond Anto en tirant à la mitrailleuse sur tout ce qui bouge.

Je m'approche de Mattia pour lui dire le plus silencieusement possible dans les conditions où on se trouve que les filles sont en haut et qu'il faut que personne ne sache monter. Il approuve et s'en va surveiller l'endroit indiqué.

Je m'approche de la cellule avec Marco et découvre des hommes dans le couloir qu'on bute également.

Jackpot

Logan est en train d'enlever les sangles de son putain de frère entouré de deux autres hommes. Chacun une balle dans le cœur. Le chef de gang s'arrête et se tourne pointant son arme sur nous.

— Deux contre un, tu n'as aucune chance alors pose ton arme, lançais-je heureux de le coincer après tout ce temps.

Il s'apprête à tirer quand Marco tire sur sa main faisant lâcher son arme. La balle part tout de même en plein dans mon estomac.

Le choc me projette contre le mur dos à moi et me coupe le souffle.

Merci le gilet par balle putain.

Marco se jettes sur cet enfoiré et le tabasse jusqu'à ce qu'il soit assommé. On le pend les bras écartés comme il avait fait précédemment à Kaily, on vérifie plusieurs fois les liens mais c'est impossible qu'il puisse se libérer. On ferme ensuite la cellule pour revenir à la cuisine.

Quelques hommes tirent encore tandis que certains bat en retraite.

C'est un bain de sang, des dizaines de corps inanimés jonche le sol, je m'éclipse en montant les marches 4 par 4. Le tonnerre gronde au moment où je manque de fracasser ma propre porte en entrant.

— Kaily ! Kaily c'est moi ! criais-je en espérant qu'elles n'aient rien.

En ouvrant le dressing, je vois les filles sortir de leur cachette. Je laisse échapper un long et profond soupir de soulagement.

Kaily me saute dans les bras, examinant mon visage en premier pour ensuite me scruter de haut en bas. Elle écarquille les yeux en constatant le renfoncement dans mon gilet mais ne me dit rien au lieu de ça, elle m'attrape le visage et scelle ses lèvres si douces aux miennes.

Au moment où elle s'éloigne de moi je lui annonce qu'on l'a eu.

On la enfin attraper !

— Et aucun de nous n'est blessé à priori, ajoutais-je satisfait de la mission qui paraissait être un échec au début.

Elle m'embrasse une nouvelle fois un sourire aux lèvres.

— Il va enfin pouvoir regretter ! lâche ma princesse songeuse de la suite.

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J'espère que ce nouveau chapitre vous aura plu !

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À très vite pour un nouveau chapitre!

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