Musique représentant ce chapitre :
- Cardigan (Taylor Swift)"Excusez-moi, je pense que ma place est ici."
Gabriel s'excusait auprès l'homme qui était assis au bout de la rangée de sièges, attendant qu'il se lève pour qu'il puisse s'asseoir.
Il fit signe à son agent qu'il avait trouvé sa place, celui-ci étant assis un peu plus loin dans l'avion.
S'asseyant dans son siège, il soupirait légèrement de fatigue.
Ces derniers temps, il ne dormais plus autant qu'il l'avait toujours fait.
Il était en train de gravir les échelons politiques, et les événements s'enchaînaient, ainsi que la charge de travail allant avec évidemment.
Emmanuel avait été nommé président il y a de cela déjà quatre ans.
La crise du Covid n'était pas encore finie, mais le plus gros était heureusement passé.
Ça avait été une période horriblement stressante.
Mais également la période qui l'avait rendu plus fort. Il s'était entièrement consacré à sa carrière, et son travail avait visiblement payé puisqu'il n'avait jamais été aussi proche du gouvernement de son président.
Il admirait l'homme, comme jamais il n'avait admiré personne.
Il parvenait toujours à trouver une solution à n'importe quel problème, et surtout, il était comme un mentor pour Gabriel.
La voix de l'hôtesse de l'air retentit, annonçant le départ imminent de l'avion.
Il prit soin d'attacher sa ceinture correctement, son coude heurtant alors son autre voisin, qui était installé du côté hublot."Oh, excusez-moi je n'ai pas fait exprès."
Il regardait l'homme, qui retira un de ses écouteurs en tournant la tête vers lui.
"Vous disiez ?"
Gabriel fronça les sourcils, le visage de l'homme lui semblant familier.
Celui-ci le regardait, haussant légèrement les sourcils en semblant le reconnaître également."Gabriel Attal ?"
Mais oui.
L'homme qu'il avait en face de lui était Jordan Bardella, celui qui venait d'être nommé premier vice-président du rassemblement national il y à seulement quelques jours."Jordan Bardella."
Gabriel avait déjà croisé l'homme quelques fois, mais ils n'avaient jamais réellement eus le temps de discuter ou bien même d'échanger sur un sujet politique.
Ils étaient tous les deux considérés comme la relève de Marine Le pen et Emmanuel Macron.
Ils se regardèrent, semblant sonder l'âme de l'autre.
Par quel hasard avaient-ils pu se retrouver côtes à côtes ?
Gabriel fut celui qui fit le premier pas, tendant sa main à l'homme sans le quitter du regard, son visage affichant un sourire poli."Enchanté, nous nous sommes déjà croisés mais je ne pense pas avoir eu le temps de discuter avec vous."
Il y eu un moment de blanc, moment pendant lequel Gabriel pensait qu'il allait se prendre le plus gros vent de sa vie.
Mais finalement, la - grande - main de l'homme se referma sur la sienne, un léger sourire s'affichant à son tour sur son visage."Enchanté également, effectivement nous n'avons jamais eu l'occasion d'être vraiment présentés. Même si nous savons tout deux qui nous sommes."
Gabriel entendit l'homme rire, apportant de la légèreté à la situation.
Alors il le suivit, riant légèrement en finissant par retirer sa main de la sienne."Ce serait dur de ne pas le savoir, vous faites beaucoup parler de vous récemment."
Jordan sourit, observant le plus vieux.
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le poids du monde (EN RÉÉCRITURE)
Romancede la haine à l'amour, il n'y a qu'un pas, ou qu'un seul débat. cette histoire contient des sujets sensibles et matures, je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que vous lisez, s'il vous plaît faites attention.