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!Disclaimer!
Je l'ai deja dis dans la description de l'histoire, mais je préfère le préciser à nouveau particulièrement pour se chapitre.
Cette histoire aborde des thèmes sensibles notamment la violence et les agressions sexuelles.
Si vous êtes facilement atteins par ce genre de sujets je vous conseille de ne pas lire l'histoire ou bien de skipper les parties concernées.
Prenez soin de vous <3





Gabriel marchait.
Il ne savait pas où il allait mais il marchait.
Il n'y avait presque personne dans les rues de Paris, l'heure tardive devant y être pour quelque chose.
Regardant son téléphone, il fronçait les sourcils, jetant un coup d'œil à ses messages.

Deux jours.

Cela faisait deux jours qu'il n'avait pas eu un seul message du président.
Pas un message, pas un appel, pas une insulte.
Rien.
Évidemment il n'allait pas s'en plaindre, même si la voix enfouie au fond de lui lui criait qu'il était le seul fautif de cette situation.

Tu l'as cherché, Gabriel.

Il secouait la tête, chassant les mauvaises pensées et souvenirs qui menaçaient de l'envahir, le souvenir des mains de l'homme sur son corps prenant le dessus sur le reste.

Il tombait à terre, le coup qu'il venait de recevoir était bien plus puissant que le reste.
Il sentait le monde tourner autour de lui, des vertiges le prenant tandis qu'il parvenait à sentir l'homme grimper au dessus de lui, s'asseyant sur son bassin pour le bloquer à terre.
Ses mains glissèrent sur les poignets du ministre, les attrapants avant de les serrer entre ses doigts, envoyant une onde de douleur dans tout le corps de l'homme.
Il le vit sourire au dessus de lui, plaquant ses poignets au dessus de sa tête, sa poigne bien trop puissante pour que Gabriel ne puisse s'en défaire, et encore moins dans l'état dans lequel il était.

"Arrêtez.."

Sa voix n'était qu'un murmure, et il n'était même pas sûr que l'homme au dessus de lui l'ai entendu.
Il n'avait pas la force de parler.
Il n'avait même plus la force de lutter contre ce qui arrivait.
Le goût de fer envahissait sa bouche, l'entaille sur sa lèvre le faisant souffrir.
Son cœur tambourinait dans son crâne, la douleur tellement omniprésente qu'il ne savait même pas où il était blessé exactement.

Il n'avait jamais été roué de coups de cette manière.
La violence dont l'homme qu'il admirait le plus en ce monde avait fait preuve était une chose qu'il n'avait jamais vue.
Il sentit le visage de l'homme se rapprocher du sien, et malgré toute l'envie qu'il avait de le repousser, il ne pouvait que sentir les larmes lui monter aux yeux.

"Arrête de pleurer, ça ne fais que m'attirer encore plus vers toi."

La nausée.
C'était le seul mot qui pouvait décrire le sentiment que l'homme ressentait en ce moment même.
Il était complètement figé, les lèvres de l'homme se glissant dans son cou, embrassant sa peau sans jamais relâcher sa prise sur son corps.
Gabriel était dans un autre monde, le regard figé sur le plafond, les mains du président ne perdant pas une minute, se glissant sous son haut avant de caresser sa taille.

"Tu as vraiment la peau douce."

Un sanglot étouffé passait la barrière des lèvres du ministre, l'intensité de ses larmes redoublant dans la seconde.
L'homme au dessus de lui déboutonnait lentement sa chemise, ses lèvres s'aventurant sur les clavicules de Gabriel.

Tu dois faire quelque chose.

Mais il n'y parvenait pas.
Il n'arrivait pas à bouger, et même si l'homme n'était pas en train de le maintenir, il n'était pas sur qu'il aurait réussi à s'échapper.
Parce qu'il était complètement inerte, comme si chaque fonction de son corps avait cessé de fonctionner.

le poids du monde (EN RÉÉCRITURE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant