Remus Lupin a un secret. Un secret qu'il cache depuis deux ans à son meilleur ami, Sirius Black. Chaque mois, Remus sort en cachette, masquant sa véritable nature de loup-garou. Malgré les sourires qu'il affiche, la vérité le ronge de l'intérieur.
...
J'étais avec Sirius dans la salle commune. Comme à son habitude, il évitait tout contact tactile. Je ne sais pas quel était son problème. C'est vrai quoi, ça fait deux ans qu'on est ensemble et depuis la rentrée, il évite de se trouver seul avec moi, comme s'il avait peur. Alors moi, je fais avec. Il n'a pas envie, il a peur, soit, mais là, on parle de Sirius, le gars qui a dû se taper l'école entière. Si il y a bien quelqu'un qui devrait avoir peur, c'est moi.
Sirius : Ça va, Moony ? dit-il en me regardant, l'air inquiet.
Remus : Ouais, super, dis-je glacialement.
Sirius : Je... ok... bon, non, pas ok. Qu'est-ce qu'il se passe ? J'ai fait quelque chose de mal ?
Remus : Non... c'est moi... laisse tomber.
Sirius : Moony, tu es mon copain... tu dois tout me dire.
Remus : Parce qu'on est ensemble maintenant ? dis-je ironiquement.
Sirius : Bah oui, depuis deux ans... Qu'est-ce qu'il te prend, Remus ?
Remus : C'est plutôt moi qui devrais te poser la question, tu ne crois pas ! Depuis la rentrée, tu m'évites, tu trouves une excuse à chaque fois qu'on est "que tous les deux" et tu me laisses comme un con ! Merde, Sirius, la dernière fois, tu m'as dit que tu avais un devoir de métamorphose à terminer !
Sirius s'enfonçait de plus en plus dans le canapé. Je voyais ses yeux se remplir de larmes.
Sirius : Je... Rem...
Remus : Sirius, si tu ne veux pas ou juste que tu en as marre de moi, dis-le.
Sirius parut interloqué.
Sirius : Non... je n'en ai pas marre de toi... jamais... c'est juste que...
Remus : Ok... c'est bon. Si tu veux me le dire, tu me le diras. Mais la prochaine fois, dis-moi juste que tu ne veux pas. J'en ai marre que tu trouves des excuses bidon.
Sirius baissa la tête et je partis.
Pov Sirius :
J'en avais marre... marre de mentir... marre de ne pas craquer quand Remus m'embrassait. J'en avais plus que marre de mentir et de sourire, même quand j'aimerais crever.
James : Paddy, qu'est-ce qu'il se passe ? J'ai vu Remus partir, l'air accablé, et j'ai même vu des larmes se former dans ses yeux.
Sirius : Je...
James : Ah... tu l'évites ?
Je fermai les yeux pour ne pas me laisser submerger.
James balança son sac et s'assit à côté de moi.
James : Écoute, faut vraiment que tu lui dises. Je ne comprends pas... pourquoi tu ne veux pas lui dire.
Sirius : Parce que !... Les mots se bloquèrent, j'avais promis à Rem de garder son secret.
Sirius : Parce que je ne veux pas le mêler à ça.
James : Pff... comme dit le dicton, le mensonge prend l'ascenseur et la vérité prend l'escalier...
Sirius : Que veux-tu dire ?
James : Je veux dire que Remus finira par l'apprendre...
Pov Remus :
Je marchais dans les couloirs prêt à regagner la salle commune quand j'entendis la voix de Regulus au loin et celle de Sirius. Je restai derrière le mur à écouter.
Regulus : Alors, Sirius, comment l'a pris ton petit copain ?!
Sirius : Qu'est-ce que tu veux, Reg...
Regulus : Savoir... qu'a dit ton petit copain quand il a vu l'état de ton dos ? Hein ! Le pauvre a dû partir en courant... dit-il d'un ton faussement désolé.
Sirius : Ne le mêle pas à ça ! Ce n'est pas ma faute si nos parents sont tarés !
Regulus : Ne m'inclut pas dedans, veux-tu... je n'ai rien demandé et père et mère sont fiers de moi, au moins ils ont un fils qui tient la route !
J'étais prêt à sauter sur Reg. Comment pouvait-il dire ça ? Comment pouvait-il traiter Sirius comme ça ! Mais... quelle est cette histoire de dos...
Sirius, les larmes aux yeux : Je... comment peux-tu... tout... tous les coups, tous les sorts que je me suis pris dans la gueule pour te protéger quand tu étais petit, Reg... Reggie... tu es mon frère... je... s'il te plaît...
Regulus : Comme c'est mignon, Sirius qui supplie... mais Siri... tous ces coups, tu les méritais... tu étais qu'un pauvre insolent.
Sirius : C'est faux... j'ai simplement défendu les sang-mêlé...
Regulus : C'est ce que je dis... tu étais et tu seras toujours qu'un pauvre insolent qui ne mérite personne.
Sirius : C'est faux ! J'ai des amis, j'ai Remus... je l'aime... il m'aime... dit-il désespéré.
Regulus : Sirius... Sirius... Sirius... ne t'es-tu jamais dit que s'il restait près de toi, c'était par pitié... Sirius... personne t'aime et personne ne t'aimera jamais...
Puis il partit.
Quand je regardai dans le couloir, Sirius n'était plus là...
Voilà... bon, pas très gay (sans mauvais jeu de mots) comme chapitre... 😏🤣
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