Chapitre 27 - La Rebelle

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Les choses semblaient s'apaiser entre Maxime et moi et finalement je commençais à croire en notre histoire. Même si c'était nouveau pour moi, pour elle, j'étais prête à tout. En tout cas, j'en avais envie et sa confession m'aidait grandement à comprendre ses réactions. Elle avait peur que je la trahisse et je pouvais largement le comprendre après ce qu'elle avait vécu. Je devais la rassurer sur ce point là. Je lui laisserai le temps nécessaire pour qu'elle m'accepte à ses côtés. J'avais passé notre vol à lui raconter mon enfance chez ma grand-mère. J'avais sciemment omis de parler de mon père, ma mère et de mes frères et soeur. Ma famille n'était pas quelque chose que je souhaitais mettre en avant surtout avec l'idée de la famille qu'elle semblait avoir. La mienne était loin d'être idéale. Elle ne m'avait pas encore parlé de l'entrevue qu'elle avait eu avec mon père mais je supposais qu'il n'avait pas été suffisamment convaincant pour elle puisque je me trouvais à ses côtés. Cette fois-ci, j'avais vraiment l'impression que nous étions sur la même longueur d'onde et que nous allions tout faire pour que notre histoire fonctionne. Déjà, elle acceptait de ne pas reproduire les erreurs que nous avions produites au début de notre rencontre. Je voulais qu'elle m'aime pour ce que j'étais et non pas qu'elle me considère comme un plan sexe. Je n'avais pas vu le temps défiler à ses côtés. J'aimais la voir sourire, détendue à mes côtés. Elle était si belle que chaque minute passée à ses côtés me rendait un peu plus folle d'elle. Heureusement, elle m'aida à remplir les modalités administratives de rentrer sur le territoire américain. Comme nous ne restions qu'une semaine à New-York, je n'avais pas besoin de visa, juste d'un motif et d'une adresse de résidence. A chaque fois que sa main me frôlait, que son parfum embaumait mon espace ou qu'elle me souriait, je me sentais la femme la plus chanceuse au monde. Je me félicitais qu'elle m'ai forcé à l'écouter mercredi soir. Quand je pense que j'avais failli renoncer à elle alors qu'elle était ce qui m'était le plus précieux. Elle pouvait faire ce qu'elle voulait de moi tant qu'elle me gardait pour toujours à ses côtés. Si elle voulait que je sois son assistante personnelle alors je le serai même si je ne voyais pas ce que je pouvais lui apporter alors qu'elle pouvait s'offrir les meilleurs consultants au monde avec son argent. Mais peu m'importait, si c'était ce qu'elle voulait alors je le ferai. A ses côtés, je me sentais pousser des ailes, je pourrais même lui décrocher la lune si elle me le demandait.

L'arrivée à New-York fut magique pour moi et encore plus au côté de ma patronne. J'avais bien conscience de vivre ce moment de manière privilégiée mais tout m'éblouissait. Sa voiture était immense, encore plus grande que celle de Paris. Son chauffeur nous accueillit avec plaisir et je fut ravie quand elle me présenta à lui. Elle m'intégrait à sa vie et ne me mettait pas de côté. Sur la route qui nous menait sans doute chez elle, j'étais émerveillée par ses hauts building, par l'effervescence qui régnait autour de nous. Comme une enfant, je collais mon visage à la vitre pour mieux voir ce qui m'entourait. J'étais comme dans un rêve, tout New-York défilait devant moi, ses sirènes, ses taxi jaunes, ses plaques d'égouts qui fument et tous ses gens sur les trottoirs les businessmen qui côtoient les skateurs, les femmes en tailleur et tennis aux pieds avec leur café à la main. J'emmagasinais tout un tas d'information. Les numéros des avenues et des rues, les enseignes lumineuses, les drapeaux américain qui flottaient un peu partout. Cette ville bouillonnait autour de nous et je n'en perdais pas une miette tandis que ma patronne regardait ses mails sur son téléphone. Le contraste entre le calme de ma patronne et l'effervescence de la ville me frappa. Nous passâmes devant le MoMA, Central Park, la Trump tower puis à un moment notre chauffeur s'engouffra dans un parking souterrain et je compris que nous étions arrivées à destination. Elle m'emmenait donc chez elle. Lorsque nous sortîmes de la voiture, nous prîmes un ascenseur privatif. Je n'osais imaginer son appartement ici à New-York tant tout me paraissait démentiel. Rien que l'ascenseur me paraissait immense. Tout sentait le luxe. Combien payait elle pour s'offrir tout cela ? L'ascenseur montait à une vitesse vertigineuse. En un rien de temps nous arrivâmes aux derniers étages et lorsque les portes de l'ascenseur s'ouvrirent je fut impressionnée par la taille de son salon et encore plus par la vue dont elle bénéficiait sur New-York. Elle me regardait et me souriait certainement satisfaite de l'effet qu'avait sur moi son appartement. Je ne put m'empêcher de lui demander :

La patronne et la rebelle (en cours)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant