La patronne et la rebelle (en cours)

Chapitre 18 - La Patronne

Je me remettais à peine de mon orgasme lorsque ma rebelle se leva et partit chercher son sac. J'avais aimé me donner du plaisir avec elle. Elle me faisait faire des choses incroyables. Je me sentais complètement désinhiber à ses côtés. Me mettre à nue devant mes sextoys ne m'avait jamais posé de problème tant que c'était pour qu'il me procure du plaisir mais elle, j'avais pu sentir son regard me caresser. Rien qu'avec ses yeux j'avais déjà l'impression qu'elle me faisait l'amour. Ce qu'elle m'avait fait aux seins était un véritable délice et je ne sais pas pourquoi, pour la première fois j'avais eu envie de me masturber en même temps qu'elle me procurait du plaisir. Je n'avais jamais fait ça devant quelqu'un mais cela m'avait terriblement excitée et entre ma masturbation et les suçons de mes tétons, j'avais vite atteint un puissant orgasme. Elle m'avait laissée me reposer sur elle  le temps de reprendre mes esprits et que les spasmes qui parcouraient mon corps se dissipent mais quand je m'étais relevée elle m'avait bloquée et m'avait dit d'une voix autoritaire :

- Tu m'as désobéi Bébé. Tu t'es touchée et tu as joui sans mon autorisation. Je vais devoir t'attacher.

Je la regardais surprise. Sérieusement, elle s'attendait vraiment à ce que je retienne chacun de mes orgasmes ? En plus je n'allais certainement pas me laisser attacher. Je n'avais jamais été attirée par la domination ou la soumission. Mes relations, qu'elles soient professionnelles ou sexuelles, étaient basées sur le respect et l'équilibre. Même si je savais qu'elle aimait mener la danse, je la laissais faire plus à cause de mon inexpérience que par plaisir. D'un seul coup, elle me fit basculer sur le côté et se leva. Elle se tourna vers moi et tout en me pointant du doigt elle me dit :

- Tu n'as pas intérêt à bouger Bébé, je reviens de suite.

Elle n'allait quand même pas m'attacher ? Même si l'idée de savoir qu'elle pourrait faire de moi ce qu'elle voulait une fois attachée ne me déplaisait pas, je venais d'avoir un orgasme et n'était pas sûre de vouloir passer ma soirée attachée selon son bon vouloir. Je voulais profiter de ma dose d'endorphines pour aller me coucher et profiter d'une bonne nuit de sommeil. Je la regardais, elle s'approcha de son sac qu'elle avait laissé au pied de l'ascenseur. Celui-ci m'avait intriguée me demandant si elle comptait dormir à nouveau chez moi, à moins qu'elle ne revienne d'une séance de sport. Je n'avais pas vraiment envie qu'elle envahisse trop mon espace privé. Je lui avais donné mon accord pour venir chez moi uniquement pour que je puisse pleinement profiter de mon plaisir sans pour autant devoir me retenir. J'avais bien compris que notre hôtesse d'accueil n'était pas forcément discrète ou tout du moins, Apolline m'en avait alerté et je n'avais pas envie de prendre le moindre risque. Lorsqu'elle sortit de son sac une corde en nylon, je lui dit :

- Apolline, je pense que j'ai eu ma dose pour ce soir. On peut peut-être remettre à plus tard ton petit jeu ?

Elle se retourna et je vis dans son regard une telle détermination que je compris que je n'allais pas m'en sortir aussi facilement. Le jeu ne venait que de commencer pour elle et il était hors de question qu'elle l'interrompe simplement à ma demande. Elle s'approcha de sa démarche féline, déposa la corde à mes côtés et passa sa main sur ma joue. Ce simple geste raviva mon désir. J'avais envie qu'elle me touche, de sentir sa bouche sur mon corps. Avec le pouce, elle caressa mes lèvres et je me retint cette fois-ci de les entrouvrir, lui lançant un regard de défi. Elle me sourit et se pencha à mon oreille pour me dire :

- Donne-moi quelques minutes et tu vas me supplier Bébé.

- Je ne suis pas sûre de vouloir faire ça.

Elle prit le bas de mon menton dans sa main pour mieux plonger son regard dans le mien et me demanda :

- Tu as confiance en moi Maxime ?