Chapitre 1

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Un homme déambuler dans les ruelles du village de Lipho, enveloppé dans une longue cape noire qui dissimulait presque entièrement son visage. Seuls quelques éclats de lumière parvenaient à révéler des yeux sombres et pénétrants, observant attentivement l'environnement hostile qui l'entourait. Chaque pas résonnait doucement, les bottes robustes mais discrètes épousant le sol poussiéreux.

Tout de noir vêtu, il portait des gants assortis, ajoutant à son allure énigmatique. La cape flottait légèrement au gré du vent, renforçant l'aura mystérieuse qui l'entourait. Sa démarche était calme et assurée, contrastant avec l'agitation et la nervosité des habitants du village. Les rares passants qui osaient le regarder ressentaient une étrange sensation de sérénité mêlée de curiosité.

 Les rares passants qui osaient le regarder ressentaient une étrange sensation de sérénité mêlée de curiosité

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Chaque mouvement de cet homme semblait mesuré, délibéré. Il ne se pressait pas, prenant le temps d'observer chaque détail du village en ruines. Son attitude, aussi paisible qu'insondable, ne laissait transparaître aucune émotion visible, ajoutant à l'intrigue qu'il suscitait chez les villageois.

Le village de Lipho dégageait une atmosphère lourde et oppressante. Situé au cœur de terres inconnues, ses maisons en bois, mal entretenues et délabrées, semblaient se pencher sous le poids des années et des tempêtes passées. Leurs toits de chaume, en lambeaux, laissaient parfois apparaître des trous béants, témoignage d'une pauvreté omniprésente.

Dans les ruelles étroites et sinueuses, l'insécurité régnait en maître. Des ombres furtives glissaient d'une cachette à l'autre, surveillant chaque mouvement avec une méfiance palpable. Les villageois, des paysans aux visages émaciés et des marchands au regard fuyant, vaquaient à leurs occupations sous le joug constant de la peur. De temps à autre, un éclat de rire grossier brisait le silence oppressant, émanant de groupes de malfrats rassemblés dans des coins obscurs.

 De temps à autre, un éclat de rire grossier brisait le silence oppressant, émanant de groupes de malfrats rassemblés dans des coins obscurs

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La débâcle morale du village était visible à chaque coin de rue. Les tavernes, aux enseignes crasseuses, débordaient de clients ivres et bruyants, leurs chants discordants se mêlant aux cris des disputes fréquentes. Dans cet environnement déchu, la pauvreté poussait les habitants à des actes désespérés, accentuant encore l'insécurité ambiante.

L'aube d'un nouveau monde Où les histoires vivent. Découvrez maintenant