Chapitre 18

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Il était tard, et tout le village de Sourireve était plongé dans un sommeil paisible. Les deux hommes, Yoga et Harland, fatigués par leur conversation et les émotions de la soirée, décidèrent eux aussi de se retirer pour la nuit. Le silence enveloppait l'île, seulement perturbé par le doux clapotis des vagues sur les rives et le bruissement des arbres bercés par le vent. La nuit noire régnait, profonde et sereine, offrant à Sourireve une quiétude rare.

Mais cette tranquillité fut soudainement brisée. Au loin, au-dessus de la mer, une lueur rougeâtre apparut, timide d'abord, puis grandissant en intensité. Elle semblait se rapprocher de l'île, comme un feu naissant qui prenait de l'ampleur. La lueur rougeâtre se mit à rayonner, illuminant l'horizon de manière inquiétante.

C'était une lumière inhabituelle, sinistre, qui éveilla les premiers soupçons chez ceux qui, encore éveillés ou en sommeil léger, remarquèrent l'anomalie

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C'était une lumière inhabituelle, sinistre, qui éveilla les premiers soupçons chez ceux qui, encore éveillés ou en sommeil léger, remarquèrent l'anomalie. Puis, un autre son se fit entendre, plus profond, plus terrifiant. Un bruit lourd, résonnant à travers la nuit comme des coups de tonnerre lointains, mais réguliers, se rapprochait inexorablement. Cela ressemblait à des troupes en marche, des bottes frappant le sol en cadence, un bruit qui semblait se propager avec une intensité croissante à mesure qu'il approchait du village.

Le bruit s'amplifia, jusqu'à devenir impossible à ignorer. Les habitants, encore ensommeillés, furent arrachés de leur sommeil par cette étrange symphonie de lumière et de son. Leurs visages, tirés par la fatigue, se crispèrent d'inquiétude alors qu'ils réalisaient que quelque chose de grave se passait.

Harland, dormeur léger et toujours sur le qui-vive, fut l'un des premiers à réagir. En entendant les bruits inquiétants, il se redressa brusquement dans son lit, le cœur battant. Il se précipita vers son bureau, enfilant à la hâte une veste, puis gravit les escaliers aussi rapidement que ses jambes le lui permettaient. Une fois à son bureau, il se dirigea vers la fenêtre qui offrait la vue la plus dégagée sur les alentours.

 Une fois à son bureau, il se dirigea vers la fenêtre qui offrait la vue la plus dégagée sur les alentours

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Stupéfait, il regarda l'horizon et vit la lueur rougeâtre se rapprocher, grandissant à vue d'œil. C'était comme si le ciel lui-même s'embrasait, un signe évident que le danger se profilait à l'horizon. Puis il discerna plus clairement la source du bruit : une masse sombre et mouvante, une armée, sans doute l'armée écarlate, avançant en direction de Sourireve.

Le cœur de Harland se serra. Son instinct ne l'avait pas trompé. L'armée écarlate, cette force implacable, était à leurs portes. Le temps du calme était révolu.

Il ouvrit la fenêtre d'un geste brusque, laissant l'air frais de la nuit s'engouffrer dans la pièce. Harland se pencha en avant, le regard fixé sur le village encore endormi en contrebas. Puis, d'une voix forte, pleine de l'urgence de la situation, il cria l'alerte, sa voix résonnant à travers les rues silencieuses :

« Réveillez-vous ! Réveillez-vous tous ! L'armée écarlate est à nos portes ! »

Son cri résonna dans la nuit, brisant définitivement la tranquillité de Sourireve

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Son cri résonna dans la nuit, brisant définitivement la tranquillité de Sourireve. Les habitants, pris de panique, se mirent à sortir précipitamment de leurs maisons, jetant des regards effrayés autour d'eux. Certains, encore en pyjama, cherchaient à comprendre ce qui se passait, tandis que d'autres, plus alertes, attrapaient leurs enfants et commençaient à s'organiser.

"Qu'adviendra-t-il des habitants de Sourireve face à cette menace imminente ?"

"L'armée écarlate réussira-t-elle à capturer Lisia, ou le destin lui offrira-t-il une échappatoire inespérée ?"

"Harland et les siens trouveront-ils la force de résister à l'inévitable ?"

TO BE CONTINUED

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