Chapitre 5 : Le soudain rapprochement

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Hello, j'espère que vous allez bien 💞

Je tiens à préciser que ce chapitre contient du lemon 😏🍋🔞

Alors si vous ne voulez pas lire, arretez-vous à Voilà ce que j'aime entendre.



Jordan soutint Gabriel alors qu'ils descendaient les escaliers, faisant de son mieux pour stabiliser le premier ministre encore éméché. Arrivés en bas, il s'arrêta pour payer la note avant de suivre Gab jusqu'à sa voiture. Le chauffeur du premier ministre attendait, le regard curieux.

-Déposez-le chez lui, ordonna Bardella au chauffeur.

Encore secoué par les événements de la soirée, il commença à pleurer à nouveau. Le dirigeant du RN, voyant ses larmes, s'approcha et les essuya doucement avec ses doigts.

-Chut, ça va aller, murmura-t-il, posant ses mains sur les épaules de celui-ci pour le faire basculer doucement vers ses genoux.

Gabouille se laissa faire, sentant une vague de réconfort inédite. Jo commença à caresser ses cheveux, essayant de le calmer.

-Tu es plus fort que tu ne le crois, Gabriel. Ne laisse pas cette dissolution te briser.

Il ferma les yeux, appréciant la douceur du geste.

-Je ne sais pas comment je vais m'en sortir, Jordan. Tout semble s'effondrer.

-Tu t'en sortiras, répondit-il fermement. Je crois en toi, même si on est de camps opposés. Tu es un bon leader et tu trouveras un moyen de tourner la situation à ton avantage.

Le silence s'installa entre eux mais c'était un silence apaisant. Le ministre se sentait pour la première fois en sécurité depuis des heures, réconforté par la présence inattendue de celui qu'il considérait comme son rival.

Ils arrivèrent enfin à destination. Le sobre sortit de la voiture, puis aida le saoul à marcher correctement jusqu'à l'ascenseur. Le trajet se fait en silence, à peine interrompu par les cliquetis des portes, fut empreint d'une étrange camaraderie. Une fois à l'étage, Gabri tenta d'ouvrir la porte, mais il voyait flou et ses mains tremblaient.

-Donne-moi ça, parla-t-il, prenant les clés des mains de Gabriel et ouvrant la porte avec facilité.

Toujours en le soutenant, il l'accompagna jusqu'à la salle de bain. L'homme de 35 ans tenta de se détacher, insistant faiblement.

-Je peux me débrouiller tout seul... Tu peux t'en aller maintenant.

Il secoua la tête.

-Non, je vais rester ici cette nuit pour te surveiller.

Il soupira, trop épuisé pour protester davantage. Il se dirigea vers le lavabo pour se brosser les dents, sous l'œil attentif de l'homme de 28 ans. Une fois terminé, il se retourna et vit Jordan commencer à défaire les boutons de sa chemise.

-Qu'est-ce que tu fais ? Questionna-t-il, une teinte de rouge colorant ses joues.

Jordy leva les yeux, un sourire en coin.

-Je vais te faire prendre un bain. Tu es dans un état pitoyable et tu as besoin de te détendre.

Gabriel rougit davantage mais ne dit rien. La fatigue et l'alcool avaient émoussé ses objections. Jordan continua de défaire les boutons de la chemise, la retirant doucement des épaules de Gabri. Une fois la chemise enlevée, il l'aida à s'asseoir sur le bord de la baignoire pendant qu'il remplissait celle-ci d'eau chaude.

-Tu n'es pas obligé de faire ça, chuchota-t-il en fixant le sol.

Le J s'agenouilla devant lui, prenant ses mains.

Amour improbableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant