Chapitre 6 : Les alliances inattendues

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Le premier ministre alla dans la salle de bain pour prendre un bain. Pendant ce temps-là, le J regarda son téléphone et vit que sa cheffe n'arrêtait pas de l'harceler en envoyant plusieurs vocaux pour lui dire de venir rapidement car ils allaient faire une réunion pour établir les plans des élections. Il répondit en disant qu'il se préparait et qu'il ne tarderait pas à arriver mais c'était faux car il était toujours chez son rival.

Pendant ce temps-là, Attal revint habillé d'un costume beige, des chaussures noires et il est impeccablement coiffé. Jordan le regarda avec gentillesse.

- Ça, c'est l'allure d'un représentant de son parti pour la campagne qui arrive.

Gabriel lui sourit tout en rougissant un peu.

- Pourquoi tu n'es pas habillé ?

Jordan haussa les épaules en répondant d'un air gêné.

- J'attendais de voir si tu avais besoin de quelque chose d'autre mais je suppose que je devrais m'habiller maintenant, n'est-ce pas ?

Gabyby acquiesça en souriant.

- Oui, tu devrais. Il ne faut pas faire attendre ton parti trop longtemps.

Jordany se leva et alla prendre ses vêtements. Tandis qu'il s'habillait, Gab le regarda avec une certaine tendresse, appréciant ce moment de calme avant la tempête des prochaines élections. Un mélange de sentiments l'envahit, reconnaissant pour l'aide de l'homme qui était chez lui mais aussi conscient des enjeux politiques qui les séparent.

-Merci encore pour hier soir, dit-il doucement. Je sais que nos partis sont en compétition mais hier, tu as été là pour moi d'une manière que je n'oublierai jamais.

L'homme qui est né à Drancy, finissait de boutonner sa chemise avec un sourire chaleureux.

-On peut être rivaux en politique mais ça ne veut pas dire qu'on ne peut pas être humains les uns envers les autres. Prends soin de toi, Gaby. Et rappelle-toi ce que je t'ai dit, tu devrais être le représentant de ton parti. Tu es fait pour ça. Ne laisse pas Darmanin prendre ta place. Tu es le mieux placé pour mener cette campagne que lui.

Il hocha la tête.

-Mon chauffeur est là, tu veux que je dépose chez toi.

-Oui, je gagnerais du temps comme ça.

Ils descendirent ensemble et entrèrent dans la voiture. L'ancien ministre de l'Éducation désigna l'adresse de son Crush qu'il lui avait dit plus tôt dans l'ascenseur et ils furent tout de suite en route. Durant le trajet, Jordan était visiblement gêné, évitant de regarder celui qui était à côté de lui. Ce dernier remarqua son comportement et se demanda pourquoi celui-ci était si calme.

-Qu'est-ce qu'il y a ?

-Je suis un peu gêné de ce qu'on a fait ce matin... Murmura-t-il.

-Tu n'as pas besoin d'être gêné. Si quelqu'un devrait l'être, c'est moi, étant donné mon comportement d'hier soir.

Le directeur du RN leva les yeux et croisa le regard de Gabri, appréciant son honnêteté et son calme.

-Tu étais juste... perdu et frustré. Tout le monde aurait réagi pareil.

-Oui probablement.

Ils continuèrent le trajet en silence, chacun perdu dans ses pensées. Peu de temps après, le chauffeur annonça qu'ils étaient arrivés à destination. Bardella se tourna vers son adversaire avant de sortir de la voiture.

-Merci Gaby à la prochaine.

-C'est le minimum que je pouvais faire après ce que tu as fait hier et on se revoit bientôt, Jordy.

Amour improbableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant