Le brun se réveilla lentement, les paupières encore lourdes de sommeil. Un sentiment de confusion l'envahit alors qu'il réalisa qu'il n'était pas dans son propre lit. Les draps, l'odeur familière mais pourtant nouvelle, tout lui indiquait qu'il était encore chez Gabriel. Les souvenirs de la nuit précédente lui reviennent en un éclair. Il se rappela la manière dont Gaby le touchait avec tendresse, qu'il le regardait avec désir et le meilleur était que la bouche du ministre qui le suçait avidement son membre.
Il se remémora les gémissements d'Attal, les sensations intenses qu'il avait découvertes entre ses caresses expertes. Une vague de chaleur parcourut son corps à ces souvenirs mais aussitôt une autre vague de panique cette fois, monta en lui. Ce qu'il avait vécu allait à l'encontre de tout ce qu'il avait toujours cru, de tout ce qu'il pensait être.
Sans faire de bruit, il glissa hors du lit, veillant à ne pas le réveiller. Il ramassa ses vêtements éparpillés sur le sol, les enfila précipitamment. Son cœur lui faisait mal, un mélange de culpabilité et de désir encore présent le submergeant.
Avant de quitter la chambre, il se pencha une dernière fois sur le corps endormi de Gabri, il déposa un léger baiser sur sa joue. Un geste doux mais qui le laissa encore plus troublé. Sans un mot il quitta la pièce puis la maison avec l'esprit tourmenté.
Dehors, l'air frais du matin lui fit l'effet d'une gifle. Les émotions qu'il ressentait étaient trop fortes, trop contradictoires. Il se rappela de Nolwenn, la femme qu'il avait tant aimée et qui l'avait trahi à deux reprises. Comparé à ce qu'il avait ressenti la veille, ses souvenirs avec elle semblaient pâles, ternes. Attal était un maître dans ce qu'il faisait et le jeune adorait ça.
-Comment est-ce possible ? Se demandait-il.
Comment pouvait-il ressentir un tel désir pour un homme alors que cela allait à l'encontre de tout ce qu'il croyait ? Et pourtant, l'idée de revivre ces sensations, d'être de nouveau avec son amant l'attirait irrésistiblement.
Il avait peur. Peur de ce que cela signifiait, peur de se perdre, peur de trahir ses valeurs mais aussi peur de revivre la douleur d'une trahison, d'être blessé encore une fois. Les pensées tournaient dans sa tête alors qu'il marchait sans but précis cherchant désespérément une réponse, une direction à suivre dans ce chaos intérieur.
Le représentant du RN rentra chez lui, l'esprit encore en ébullition. À peine la porte refermée derrière lui, il se débarrassa de ses vêtements, les laissant tomber en un tas négligé sur le sol de sa chambre. Ses pensées tournaient en boucle, cherchant désespérément à donner un sens à ce qu'il ressentait. Il se dirigea vers la salle de bain, alluma la douche et se glissa sous l'eau chaude, espérant que cela apaiserait le tumulte intérieur.
L'eau glissa sur sa peau, lavant les traces de la nuit précédente mais pas les souvenirs. Les mains de l'ancien ministre de l'éducation sur lui, la chaleur de ses doigts contre le sien, les murmures échangés dans l'obscurité... Tout cela revenait avec une intensité douloureuse. Il ferma les yeux, se laissant envahir par ces souvenirs tout en essayant de les repousser. Il devait se concentrer sur la journée à venir, sur son travail, sur tout ce qui pourrait le distraire de ce chaos émotionnel.
Pendant ce temps, Gab se réveilla, s'étirant dans le lit vide. Il sourit en se souvenant de la nuit passée mais son sourire s'effaça rapidement lorsqu'il réalisa que l'élu de son cœur n'était plus là. Il tendit la main vers l'autre côté du lit mais tout ce qu'il trouva, c'était du vide. Un sentiment de malaise s'installa en lui.
Il se leva rapidement, attrapa le caleçon qu'il avait porté la veille et commença à chercher celui-ci dans la maison. Il parcourut chaque pièce, appelant doucement son nom, espérant qu'il se cachait quelque part, qu'il se préparait simplement pour la journée. Mais il ne trouva rien, aucune trace de lui.
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Amour improbable
FanfictionGabriel Attal, un jeune homme brillant et passionné, tombe éperdument amoureux de Jordan Bardella dès qu'il rejoint le parti politique de Marine Le Pen. Attal est immédiatement captivé par le charme magnétique, la séduction irrésistible et le charis...