Chapitre 2

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Aymen : Mais non, c'était Aïcha , m'en bats les couilles , elle m'a soûlé, wallah.

Hamza : MDR (mort de rire).

Et moi, choquée !! Mais je m'en fous, je pars au travail.

Ma collègue : Alalala Aïcha , tu arrives en retard aujourd'hui.

Moi : Oui, désolée, j'ai eu un accident.

Ma collègue : Ah bon, Aïcha a eu un accident (morte de rire), celle qui fait toujours attention sur la route.

Moi : Azé, rigole même pas, toi, ça m'a soûlée, wallah, il faisait trop le mec en plus.

Ma collègue, morte de rire. Je suis partie me changer et il y avait mon collègue et le patron qui étaient là, et elle était en train de leur raconter. Bien sûr, dès que j'ai fini de me changer, ils ont rigolé, donc on a tous rigolé. Après, on a travaillé, rien de spécial hein, je vais pas vous décrire les sujets avec les clients.

À ma pause du midi, j'appelle mon cousin d'amour que j'aime trop.

Younes, il a 20 ans, grand, mat de peau, cheveux bouclés, musclé...

Appel :

Younes : Salem, ma couz, ça va ?

Moi : Hamdoulah, et toi, ma vie ?

Younes : Arrête de m'appeler ma vie, toi, tu te prends pour qui frère, je suis pas un pd.

Moi : Alala, MDR (morte de rire).

Younes : Bref, je vais venir habiter chez Tatie, car j'ai un travail à côté.

Moi : Ah trop bien, tu viens quand ?

Younes : Ce soir. Allez, Salem, tu me fais mal à la tête juste en appel, c'est une singerie (mort de rire).

Moi: Mais TG, tu te prends pour qui, sah, m'en fous, Salem, bisous ma vie.

Younes : TG, je suis pas un pd.

Il a raccroché

Il était 18h30, on allait bientôt fermer, mais là, je vois quelqu'un rentrer, la personne de l'accident. Donc Aymen, il vient me voir.

Aymen : Salem, Aïcha .

Moi : Salem, Aymen.

Aymen : Tu m'as enfin reconnu (rigole).

Moi : MDR, toi, je t'avais absolument pas reconnu, ça fait un an que je t'ai pas vu, toi, et puis MDR, j'ai entendu quand Hamza le dire.

Aymen : MDR, tu parles mal, hein.

Moi : OK, tu veux ?

Aymen : Comment ça, je veux ? À ton avis, je viens dans un magasin de chaussures, donc je veux une paire de chaussures, t'as cru que je venais pour toi ? Zerma (mort de rire).

Moi : Non, mais j'ai jamais dit que c'était pour moi, je suis pas conne. Ohlala, si tu veux de l'aide pour une paire de chaussures, va demander à ma collègue juste là-bas, je dois débaucher, moi.

Aymen : T'inquiète, tu as le temps pour moi, je veux juste une paire de Air Force One blanche en 37, s'il te plaît.

Moi : MDR, c'est pour qui ? Zerma, tu fais du 37, toi (rigole), t'es un ogre et tu fais du 37 (morte de rire).

Aymen : MDR, non, c'est pas pour moi (rigole).

Moi : Non, mais jure sur la vie de ta mère, je savais pas. C'est pour Alia ?

Aymen : MDR, jamais je lui fais un cadeau à elle (rigole).

Moi : Euh, elle est trop gentille.

Aymen : Normal, c'est ta meilleure shab, t'es conne ou quoi, bref, va chercher ma paire, non ?

Moi : Ohlala, j'y vais.

J'aime trop parler avec lui, en fait, j'aime trop Aymen, mais il est chiant. Bref, je suis partie lui chercher sa paire.

Aymen : Enfin, merci, j'ai pas que ça à faire, je travaille, moi.

J'étais là, mais poto, tu travailles pas, t'es dans le haram, bref.

Moi : 190€, s'il te plaît.

Aymen : Par carte, please.

Monsieur parle anglais, MDR, je suis morte de rire, je rigole solo, je vous jure.

Moi : Le ticket ?

Aymen : Pourquoi tu rigoles toute seule ? Et non, pas besoin, t'inquiète.

Moi : T'inquiète pour rien.

Aymen : Azé, Salem.

Moi : Ta paire de chaussures.

Aymen : C'est pour toi, Salem.

Il part. Euh, il m'a offert une paire de chaussures, trop mignon ce mec, je suis trop contente, mais pourquoi il a fait ça ?

Ma collègue : Ouuu, Aïcha , c'est lui le charmant jeune homme qui t'a fait un accident ?

Moi : MDR, c'est Aymen, oui.

Ma collègue a fait que sourire, MDR, il n'y avait rien de fou, bref, je prends ma nouvelle paire de chaussures, puis je me change et je rentre chez moi.

Je suis rentrée, je monte les escaliers, puis il n'y avait personne. Je vais dans la chambre de Ilyes, pas là, dans la chambre de Ilyas, pas là non plus, ma mère n'était pas là aussi. Donc bon, je prends ma douche, etc.

Il était 20h30, je reçois un appel de Ilyas.

Appel :

Ilyas: T'es où ?

Moi : À la maison, toi, t'es où et maman elle est où ?

Ilyas : On est chez la mère d'Aymen, viens, on t'attend pour manger.

Moi : J'arrive.

Il a raccroché

Je monte, ils habitent juste en haut de chez nous. Je toque, c'est Ilyas qui m'ouvre, à croire qu'il est chez lui, MDR.

Maman Aymen : Ma fille, tu étais où ? On t'attendait, assieds-toi, mange, mange.

Moi : Salem, merci, merci, j'étais au travail.

Maman : Ça va, ma fille ?

Moi : Hamdoulah, maman, et toi ?

Maman : Hamdoulah.

Ilyes : Salem, ma sœur.

Trop contente de le revoir, je lui ai sauté dessus.

Ilyes : Oula, t'es contente, toi.

Moi : Bien sûr, tu m'as trop manqué.

Aymen : Je sais, je sais.

MDR, lui il parle alors que je parle pas à lui.

Moi : MDR, je parle pas à toi.

Ilyes et Hamza, morts de rire.

Aymen : Garde la pêche.

MDR, je lui réponds même pas, il m'énerve.

Je reçois un message, c'était Younes, mon cousin d'amour !!!

Message :

Younes : T'es où ? Je suis en bas du bâtiment.

Moi: J'arrive te chercher, on mange chez Aymen.

Younes : Azé, viens, trou du cul.

Moi : Oh TG, sinon je viens pas.

Younes : 🤣🤣 T'es trop drôle, toi, viens, dépêche-toi.

Fin de conversation .

La chronique d'Aïcha et Aymen Où les histoires vivent. Découvrez maintenant