Chapitre 35

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Moi : (crie) STOP !

Tout le monde m'a regardée.

J'en avais marre. Aymen et son père étaient en sang, et personne ne réagissait ni ne parlait.

Moi : Ça suffit, stop ! Je pense que vous vous êtes assez frappés.

Alia : Aïcha a raison.

Aymen : Je m'en fous, il le mérite.

Et Aymen recommence à le frapper. Ça ne s'arrête pas entre lui et son père.

Moi, je ne pouvais pas rester ici, et Alia non plus. On est rentrées à la maison.

On pleurait toujours, ont s'inquiètes pour les garçons.

À 2h00 du matin, je reçois un appel de Younes.

Appel :

Younes : Aïcha, vite, viens ! Aymen est  à l'hôpital.

J'ai raccroché, réveillé Alia, et on est vite parties à l'hôpital.

Mon cœur battait si vite qu'on aurait dit qu'il voulait sortir .

En arrivant à l'hôpital, on voit Younes, Hamza, Ryad et le père d'Aymen, avec les mains  pleins de sang.

Je cours vers eux.

Moi : Ilyes il est où ? Pourquoi avez-vous du sang sur les mains ?

Ils me regardent avec les yeux brillants, prêts à pleurer.

Moi : (crie) RÉPONDEZ-MOI, PUTAIN !

Younes : Aymen et Ilyes...

Moi : (crie ) AYMEN ET ILYES QUOI ??

Je me mets à pleurer, car je savais qu'il y avait un truc grave.

J'aurais dû rester. Je regrette d'être partie.

Si quelque chose arrive à Aymen ou Ilyes, je ne pourrais pas le supporter.

Younes : Ils se sont pris un coup de couteau.

Je m'effondre par terre et je regarde Younes dans les yeux.

Moi : Qui leur a fait ça ?

Younes : Tout est arrivé si vite, je ne sais pas.

Moi : (crie) PUTAIN DE MERDE, YOUNES, QUI LEUR A FAIT ÇA ?

Younes prend une grande inspiration, me regarde droit dans les yeux et finit par dire...

Younes : C'est le père d'Aymen.

Je pleure, incapable de retenir ma tristesse et la colère que j'avais en moi.

C'était trop compliqué. Je me lève, je vais vers le père d'Aymen, je le regarde dans les yeux.

Younes : Aïcha, reste là.

Moi : T'es qu'une grosse merde.

Je lui mets une grosse baffe.

Il me regarde.

Le père d'Aymen : Désolé.

Moi : (crie) IL N'Y A PAS DE DÉSOLÉ, OK ? T'ES QU'UN FILS DE PUTE, UNE GROSSE MERDE, UN SALOPARD UN CONNARD !

Younes vient et me sort dehors.

Je pleure.

Moi : Younes, c'est pas normal, c'est pas normal, putain, j'ai besoin d'Aymen et d'Ilyes.

Younes : Je sais, Aïcha, calme-toi.

Il m'attrape et me serre contre lui pour me faire un câlin.

Moi : Je vais pas m'arrêter là, il ira en prison, ce bâtard.

Younes : Calme-toi, Aïcha.

Moi : Je veux voir Aymen et Ilyes.

Younes : On ne peut pas encore.

Moi : Je veux les voir !

Je rentre dans l'hôpital et me dirige vers l'accueil.

Je passe devant tout le monde, je m'en fous. Les gens criaient : "Oh, on fait la queue !"

Mais je m'en foutais complètement, je ne les écoutais même pas.

La dame de l'accueil : Bonjour, que puis-je faire pour vous ?

Moi : Bonjour, je voudrais savoir où se trouvent les chambres d'Aymen ***** et d'Ilyes ****.

La dame de l'accueil : Ce n'est pas encore possible, désolé.

Moi : Alors, je crois que vous n'avez pas compris. Ce n'est pas une question, c'est un ordre. Sinon, je vais faire toutes les chambres de cet hôpital de merde, et je vais les trouver. Et je vous assure que j'en suis tout à fait capable.

La dame de l'accueil : Je comprends votre volonté, madame, mais je ne peux pas.

Moi : Pas de souci, je vais fouiller les chambres moi-même.

La dame de l'accueil : Vous n'en avez pas le droit, madame.

Je marche.

La dame de l'accueil : Revenez, madame, c'est interdit !

Je m'en fous, je suis quand même partie. Younes me suivait.

J'ai fait plus de 15 chambres avant de trouver.

J'ai ouvert la porte et j'ai vu Aymen.

Je vois Aymen, je cours vers lui.

Aymen : Aïcha, c'est toi ?

Je lui attrape la main.

Moi : Oui, Aymen, c'est moi. Tu vas bien ? Tu as mal ?

Aymen : Non, ça va.

Moi : Où est ta blessure ?

Aymen : En bas du ventre, mais ça va, t'inquiète pas. Ilyes va bien ?

Moi : Je ne sais pas, je vais aller le voir. Je t'aime, Aymen.

Je lui fais un bisou sur les cheveux.

Aymen : Je t'aime, Aïcha.

Je sors de la chambre d'Aymen et je cherche celle d'Ilyes, mais je ne la trouve pas.

Je regarde Younes.

Younes baisse les yeux et ne veut pas me regarder, ce qui signifie qu'il cache quelque chose.

Moi : Younes, regarde-moi. Il est où, Ilyes ?

Younes : Aïcha, désolé.

Moi : (crie) IL EST OÙ, ILYES ??

Younes : Ilyes... il s'est fait planter près du cœur.

Je pleure.

Moi : Il va bien ?

Younes : Je n'ai pas plus de nouvelles.

Je m'évanouis. Le dernier truc que j'ai entendu, c'est "Docteur, docteur, vite !"

Et quand je me suis réveillée...

La chronique d'Aïcha et Aymen Où les histoires vivent. Découvrez maintenant